Femme tuée dans le Jura : la gendarmerie diffuse un portrait-robot pour identifier la victime au visage mutilé

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APPEL A TÉMOINS – La gendarmerie nationale a diffusé un portrait robot en 3D afin d’identifier une jeune femme décédée après une agression extrêmement violente le mois dernier. Son corps a été retrouvé dans une forêt de Le Frasnois (Jura). Son visage mutilé n’est pas reconnaissable.

Son visage était mutilé et son corps lacéré de 26 coups de couteau. Un mois après la découverte macabre du corps sans vie d’une jeune femme sous des feuilles mortes dans une forêt du Jura, les enquêteurs piétinent. Ce mercredi, ils ont diffusé son portrait-robot en 3D pour tenter de l’identifier. La victime, âgée entre 16 et 30 ans, mesure 1m67 pour 50 kilos et a des cheveux châtains foncés teints en roux, décrit le texte accompagnant le portrait dressé par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) sur la base d’une reconstitution faciale.

Ce sont des bûcherons qui avaient découvert le corps le 15 décembre dernier dans un bois de la commune de Le Frasnois. « Tous les os et les dents de son visage étaient brisés, elle n’était pas reconnaissable, a expliqué le procureur de Lons-le-Saunier Jean-Luc Lennon au cours d’une conférence de presse. Toutes les hypothèses sont ouvertes ». Le corps présentait de multiples plaies causées par des coups de couteau plus ou moins appuyés au niveau du flanc et des cervicales gauches. Aucun n’a été mortel. « Le décès a été causé par l’ensemble des coups, notamment au niveau du visage », a ainsi détaillé le magistrat, qui n’exclut pas « une volonté de faire souffrir » de la part du tueur. Le décès de la victime, qui ne présente pas trace d’atteintes sexuelles, remonterait entre 4 et 8 jours avant la découverte.

Pas de signalement de sa disparition

Les enquêteurs ont exclu « l’idée qu’il s’agissait d’une marginale qui vivrait dans la rue », a par ailleurs indiqué le parquet. L’autopsie n’a relevé ni traces d’alcool, ni traces de stupéfiants et a montré « une jeune femme soignée de sa personne, à la dentition saine ». La victime n’a jamais eu d’enfant et n’a aucun signe distinctif tel qu’un tatouage ou un piercing.  L’appel à témoins mentionne uniquement trois perforations à l’oreille gauche et une à l’oreille droite, ainsi qu’un bracelet tressé de couleur foncée au poignet gauche.

Personne n’a signalé la disparition récente d’une jeune femme correspondant à ce signalement. Une vingtaine de pays ont été sollicités. Là aussi, la diffusion de l’ADN et des empreintes digitales de la victime n’ont rien donné. « Des cas de cadavres non identifiés, il y en a très peu », a déclaré le commandant de la section de recherches de la gendarmerie de Besançon Pascal Péresse. Les enquêteurs espèrent que cet appel à témoins permettra enfin de mettre un nom sur ce visage.

Disparitions : chaque année, environ 1.000 personnes sont enterrées sous X

Source : LCI

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