Emmanuel Leibovici aux commandes de la gendarmerie

Le commandant Emmanuel Leibovici  aux commandes /Photo DDM

Le commandant Emmanuel Leibovici aux commandes /Photo DDM

Le commandant Emmanuel Leibovici aux commandes a pris ses fonctions de commandant de compagnie le 1er août. Il dirige les 128 gendarmes des quatre COB de Gaillac, Lavaur, Rabastens et Cordes, une brigade de recherche et un PSIG. à 45 ans, fort d’une expérience de 22 ans de gendarmerie commencée dans les Landes, il voit dans cette nomination à Gaillac un retour dans le Sud-Ouest. C’est tout près d’ici, dans l’Hérault, qu’il a choisi de se créer des attaches avec son épouse et son fils. Sa carrière l’a conduit sur des missions très diverses, comme commandant de la brigade la plus chargée de Lorraine, à Maizières-les-Metz, ou comme commandant en second de celle de Forbach. Sa dernière affectation à la section de recherche de Caen comme commandant en second en a fait un référent de la lutte contre le terrorisme. Il y a participé à des enquêtes internationales sur du blanchiment d’argent qui ont conduit à des interpellations en Europe, mais aussi à la mise en place d’un état-major pour une réunion du G8 et au 70e anniversaire du débarquement. Il a été détaché sept mois en Afghanistan, chargé de la formation de police criminelle auprès des services locaux. Une mission qui l’a passionné, comme le stage qu’il a suivi auprès du FBI où il a validé un diplôme en sciences comportementales à Quantico et à l’Université de Virginie.

Rigueur et proximité

Le message qu’il fera passer aux gendarmes ? «La proximité : la gendarmerie n’est pas un camp retranché. Nous vivons au milieu de la population. Même si je suis adepte des technologies, je crois aux valeurs humaines. Cette conviction personnelle correspond à la feuille de route que nous a donnée notre directeur général». Le commandant Leibovici s’appuiera sur un personnel assez jeune (40 ans de moyenne d’âge) et expérimenté. «Il est très motivé. Nous pouvons aussi compter sur des adjoints volontaires et des réservistes très compétents qui donnent de leur temps et nous apportent une aide précieuse par leur connaissance de la population».

Ils ne seront pas de trop pour intervenir sur un grand territoire aux multiples facettes, entre la ruralité cordaise et les secteurs qui deviennent des grandes banlieues de Toulouse.

Source : La Dépêche

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