Elysée: turbulences au sein de la protection présidentielle

Un colonel de gendarmerie arrive cette semaine au poste de numéro deux. Alors que les gendarmes revendiquent la tête de l’unité dirigée par la commissaire Sophie Hatt, les policiers ne sont pas disposés à céder.
Elysée: turbulences au sein de la protection présidentielle
La commissaire Sophie Hatt (ici au centre au côté de François Hollande), chef du Groupe de sécurité de la présidence de la République, devrait prochainement bénéficier d’une promotion. Sa succession oppose, en coulisse, policiers et gendarmes.

Bras de fer à venir au GSPR, le très sensible Groupe de sécurité de la présidence de la République. Le départ prochain de la commissaire Sophie Hatt (elle devrait bénéficier d’une promotion) suscite en effet quelques remous.

Avant de partir de l’Elysée, celle-ci s’est séparée de son adjoint, un gendarme un temps pressenti pour lui succéder avec lequel elle était en très mauvais termes. Le militaire a été exfiltré vers ERDF avec, en contrepartie, la promesse de passer colonel.

Une règle non écrite… et discutée

Un autre colonel de gendarmerie, Lionel Lavergne, ancien du GIGN et ex commandant de groupement en Corse, le remplace dès cette semaine au poste de numéro deux. Sa hiérarchie revendique toujours la tête du Groupe dès que le départ de Sophie Hatt sera effectif. Le colonel Lavergne sera-t-il le prochain patron du GSPR?

Selon une règle non écrite datant de l’élection de François Hollande, la police est censée céder le commandement de cette unité mixte à mi-mandat. Le terme est dépassé. Mais les policiers entendent conserver le poste arguant de l’entrisme des gendarmes au ministère de l’Intérieur. Le changement n’est pas pour tout de suite.

Source : L’Express

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