Deux gendarmes sauvent une jeune femme du suicide
Les deux gendarmes du Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Tours sont soulagés d’avoir réussi à empêcher le suicide de cette jeune femme.
Deux gendarmes ont réalisé un sauvetage périlleux pour empêcher une jeune femme de mettre fin à ses jours en sautant d’une grue haute de quinze mètres.
Ils sont à peine remis de leurs émotions. Le maréchal des logis-chef Philippe Nebout et le maréchal des logis Yoann Léquipé ont vécu, il y a quelques jours, à La Membrolle-sur-Choisille des moments de stress intense. Ces deux gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) ont, en effet, dû secourir une jeune femme de 22 ans qui voulait mettre fin à ses jours en sautant d’une grue haute d’une quinzaine de mètres.
« La personne concernée était en traitement à la clinique de Vontes, explique le capitaine Cron, de la compagnie de gendarmerie de Tours. Sa disparition a été signalée par l’établissement à la communauté de brigades de Montbazon. Il s’agissait d’emblée d’une disparition inquiétante puisque c’est une jeune femme fragile. »
Les recherches ont donc rapidement débuté. Le Psig de Tours a été engagé. « Nous avons d’abord effectué des recherches concernant son véhicule à la Gloriette, commente le maréchal des logis-chef Philippe Nebout. Mais, rapidement, le centre opérationnel nous a signalé qu’elle avait été géolocalisée grâce à son téléphone dans le secteur de La Membrolle-sur-Choisille.
« En arrivant, nous avons cherché une grue car la géolocalisation laissait entendre qu’elle pouvait être montée sur un engin de chantier. Et, effectivement, nous l’avons aperçue dans l’ossature de cette grue. »
Le jeune maréchal des logis Yoann Léquipé, 26 ans, a alors entrepris de grimper dans l’appareil de levage pour tenter de raisonner la jeune femme. « Elle avait déjà passé une jambe de l’autre côté de la rembarde, se souvient-il. Je n’avais qu’une peur, c’est qu’elle saute. J’ai essayé de parler avec elle mais elle était déterminée à mettre fin à ses jours. Alors, je suis passé derrière elle et je l’ai ceinturée. »
Son collègue qui, malgré son vertige, était, lui aussi, monté, lui a alors prêté main-forte. « Elle se débattait, poursuit Philippe Nebout. Finalement, elle s’est calmée et nous avons pu redescendre, en nous mettant l’un devant elle, l’autre derrière ». L’intervention s’est donc bien terminée, au plus grand soulagement des deux gendarmes.
Source : La Nouvelle République
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