Cyrille Bourgery, D.R.H. délinquant du rectorat de Reims.

De Mme Jocelyne Chassard,

Citoyenne de la République française depuis 61 ans,

Professeure certifiée en Documentation depuis 32 ans,

Lanceuse d’alerte, depuis 7 longues années, contre le harcèlement moral (vertical ET horizontal) dans l’Éducation nationale, et particulièrement au rectorat de l’académie de Reims,

luttant depuis 2019 pour faire annuler 2 révocations iniques qui doivent être examinées par la cour administrative d’appel de Nancy, sous le regard attentif de la Mission d’Inspection des Juridictions Administratives au Conseil d’État,

à Messieurs Patrick Guichard et Karim Zayana, membres de l’I.G.E.S.R.

Messieurs,

Vous avez succédé à Mme Marie-Hélène Leloup et M. Christian Wassenberg comme correspondants de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (I.G.E.S.R.) dans l’académie de Reims.

Depuis le 5 juillet 2023, vous m’avez plusieurs fois notifié la lecture des courriels que je vous ai adressés au sujet des forfaitures de l’actuel D.R.H. du rectorat de Reims, Cyrille Bourgery.

Cet individu, véritable « délinquant en col blanc » a activement participé en 2019, comme « bras gauche » de la rectrice d’académie Hélène Insel, à l’organisation contre moi d’un conseil de discipline irrégulier le 21 mai 2019, suivi d’une révocation ministérielle inique le 5 août 2019.

Deux irrégularités majeures de cette procédure disciplinaire sont de la responsabilité directe de C. Bourgery qui, en tant que D.R.H. du rectorat de Reims, est chargé de la tenue des dossiers individuels des fonctionnaires employé.es dans l’académie de Reims :

  • manipulation frauduleuse de mon dossier individuel de fonctionnaire d’État, commise entre le 28 février 2019 et le 21 mai 2019, par l’agrafage de plusieurs documents (dont certains n’avaient jamais été versés à mon dossier administratif) à une pièce cotée n°737 qui, à la date du 28 février 2019, était libre ;
  • altération de la vérité dans un document administratif, en l’espèce le procès-verbal d’une commission disciplinaire tenue le 21 mai 2019, par l’affirmation mensongère que, à cette date, mon dossier administratif était complet et que cette complétude avait été vérifiée par huissier de justice.

C’est pourquoi, le 20 juillet 2023, j’ai porté plainte contre C. Bourgery pour Faux et Usage de faux auprès du procureur de la République à Reims : je vous en ai informés par un courriel du 21 juillet 2023 (en PJ).

Hier matin, sur demande du nouveau procureur de la République à Reims, M. François Schneider, j’ai été longuement entendue par un O.P.J. : vous pourrez lire ci-joint le procès-verbal de mon audition.

Les 8 documents que j’ai fournis à l’appui de mes accusations sont :

  • les pages cotées 734-738 de la chemise  »Correspondance » » de mon dossier individuel de fonctionnaire d’État ;
  • l’attestation de consultation de mon dossier au rectorat de Reims le 13 février 2019 ;
  • le courrier de C. Bourgery en date du 28 février 2019 accompagnant 1166 photocopies des pages cotées 701 à 1866 de mon dossier ;
  • le constat d’huissier de Me Nathalie Larcher en date du 13 mars 2019 et validant l’incomplétude de mon dossier individuel ;
  • le procès-verbal, daté du 27 mai 2019, du conseil de discipline du 21 mai 2019, mentionnant, à la page 4, l’affirmation de C. Bourgery que la complétude de mon dossier individuel avait été vérifiée par huissier ;
  • le mémoire en défense du ministère de l’Éducation nationale, en date du 16 juin 2022, indiquant que le constat d’huissier mentionné au début du conseil de discipline le 21 mai 2019 n’était autre que celui que j’avais fait moi-même établir par Me Larcher et qui constatait l’incomplétude de mon dossier ;
  • le mémoire en défense du rectorat de Reims en date du 6 juillet 2020 dans lequel, à la page 4, la secrétaire générale d’académie Sandrine Connan indique que, à la page cotée 737 de la chemise  »Correspondance » de mon dossier individuel ont été agrafés plusieurs documents, dont deux rapports datés de 2013 ;
  • l’attestation de Mme Vanessa Mottier-Cury, en date du 26 mai 2021, affirmant que, lorsqu’elle m’avait accompagnée au rectorat de Reims pour consulter mon dossier individuel le 13 février 2019, aucun document n’était agrafé à la page cotée 737.

Je vous laisse méditer, Messieurs les inspecteurs généraux de l’Éducation nationale, sur l’image déplorable que la condamnation du délinquant en col blanc Cyrille Bourgery jettera sur la hiérarchie administrative du rectorat de Reims…

Veuillez agréer les salutations civiques de Madame Jocelyne Chassard.

Pièces jointes :

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