Continuer de subir ou bien réagir… même si c’est difficile.

Introduction.

Je souhaite ici, vous apporter une pluralité d’informations pour sortir de la sclérosante « pensée unique ». Cette approche permet de découvrir « le dessous des cartes » qui nous est si soigneusement caché. Nous sommes alors en mesure de comprendre les mutations de notre société et pouvons, dès lors, en tirer tout le positif pour notre patrimoine matériel, autant que spirituel.

Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime reflètent « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes propres sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne, et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.

Sujet du mois : Du pain et des jeux… ou luddite Club ?

Nous connaissons tous cette expression : « Du pain et des jeux », qui signifie qu’au temps de la Rome antique… tout comme aujourd’hui, le pouvoir en place « achetait » une forme de paix sociale, en donnant au peuple, de quoi le nourrir, l’occuper et l’amuser.

La paternité en revient au poète satirique romain, Decimus Julius JUVENALIS, dit « JUVENAL », qui vécut vers 55 – 138 après Jésus-Christ. Elle se situe précisément, dans sa dixième Satire, ou il évoque les ambitions humaines : richesse, puissance et gloire, pour leur opposer l’acquisition et le développement « d’un corps sain, abritant un esprit sain » :

  • « Ce peuple impérieux, qui dispensait naguère
    « Légions et faisceaux dans la paix, dans la guerre,
    « Stupide, enseveli dans un repos fangeux,
    « Il ne demande plus que du pain et des jeux!
    »

LE CONSTAT

Comme je l’écris souvent, ces mots de « l’ami Juju » n’ont pas pris une ride au cours des siècles. Si les gladiateurs et autres « jeux du cirque » ne sont plus de mise… réseaux sociaux, objets connectés, console de jeux et NETFLIX, les ont amplement remplacés !!!

Nous sommes en train de vivre « en direct », l’effondrement d’une civilisation au niveau planétaire, la tentative de prise de pouvoir « absolu » de l’humanité par une oligarchie financière mondialiste complètement folle… et la plupart d’entre nous pense qu’après ce que nous avons vécu au cours des trois dernières années… tout va redevenir « comme avant »… ou presque !!!

Hélas, il est réel que, comme l’a déclaré en son temps, John Edgar HOOVER, créateur et directeur pendant quarante-huit années durant, du Federal Bureau of Investigation (FBI) :

  • « L’individu est handicapé de se retrouver face à une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe».

Ce n’est pas, à mes yeux, une excuse suffisante, pour ne pas, à minima, se poser quelques questions simples : Comment en sommes-nous arrivés là ? Vers quoi allons-nous ? Que vais-je transmettre à mes enfants ? Suis-je fier de la façon dont je vis les évènements actuels ? Que puis-je faire pour « faire évoluer les choses »… et tant d’autres, tout aussi essentielles !!!

Prenons un exemple avec le jeu vidéo « Modern Warfare » de Call of Duty. Il a dépassé un milliard de dollars de revenus de vente mondiaux… rien qu’au cours de ses dix premiers jours, de sa sortie le 28 octobre 2022 !!!

Il est établi, sur la base de documents officiels, que les dirigeants de Call of Duty ont des liens avec le « complexe militaro-divertissement » étasunien. Le croirez-vous ? Au mois de septembre 2018, l’armée de l’air des États-Unis a amené (par avion ), un groupe de dirigeants de l’industrie du divertissement, parmi lesquels Coco FRANCINI, le producteur de Call of Duty, jusqu’à son état-major, en Floride.

La raison explicite de cette invitation, écrite par l’armée de l’air des États-Unis, était de « mettre en avant » son matériel et de faire des membres de l’industrie du divertissement des « avocats crédibles » de la machine de guerre étasunienne. FRANCINI et ses collègues se sont vu montrer des hélicoptères CV-22 et des avions AC-130 en action… qui ont (vous avez dit bizarre ?) chacun été mis en œuvre dans les jeux Call of Duty.

C’est grave, docteur ? Oui , mais… en même temps…

LE MEILLEUR

Lola SHUB, étudiante en terminale à Brooklyn (un arrondissement de New York), qui, de son propre aveu, vivait rivée à son smartphone, jusqu’à la nausée, prend en 2020, une décision radicale. Elle jette son smartphone à la poubelle. Elle tient un mois, puis… passe au « vieux téléphone à clapet ». Le résultat est immédiat. Elle relate cet épisode :

  • « Tous ces moments où j’aurais normalement dégainé mon téléphone par réflexe : dans le métro, la file d’attente des magasins, dans la salle de bain, étaient maintenant des moments de silence. Pour certaines personnes, cela pourrait devenir un problème. Ce n’est pas rien d’être seul avec ses pensées, et je sais que ça peut être dur. Mais c’est aussi une chose vraiment merveilleuse à pratiquer et à apprendre».

Du coup, avec son amie Logan, Lola fonde en 2021 le « Luddite Club ». Le choix de ce nom est tout un symbole. Un ouvrier anglais du nom de Ned LUDD, aurait au XIXe siècle, détruit son outil de travail (des métiers à tisser), donnant son nom à un mouvement ouvrier : le Luddisme.

Ce terme est maintenant utilisé, plus généralement de façon péjorative, pour qualifier des personnes qui s’opposent aux nouvelles technologies.

Pour rejoindre le Club, pas besoin de réduire en miettes son smartphone. Il suffit d’adopter le 3310 ou de partager l’envie de passer moins de temps « en tête à tête » avec son téléphone. Et surtout, de le laisser à la maison, lors des réunions du Luddite Club. Chaque semaine, les membres se retrouvent à la bibliothèque publique, pour réfléchir et discuter. Tout le monde est bienvenu. Pour les fondatrices du club, le Luddisme est un art de vivre, « un voyage » auquel tous les ados sont conviés et … ça marche.

Témoignage :

  • « Sans téléphone, j’ai été « obligée » de vivre ces moments et de les savourer. Je me suis retrouvé à réfléchir à mes plans pour la journée, ou à un souvenir d’il y a cinq ans, ou alors j’essayais de trouver la réponse à un problème qui me stressait.
  • Peu importe ce à quoi je pensais, c’était beaucoup plus vivant et détaillé qu’auparavant, lorsque mon attention était immédiatement détournée par mon téléphone et les vidéos insensées et chronophages qu’il proposait.
  • J’ai trouvé de l’espace, dans tout le temps perdu que j’avais retrouvé, pour penser de façon créative. J’ai aussi commencé à lire davantage et j’arrive à mieux me concentrer. Dans l’ensemble, j’ai l’impression que ma manière de penser s’améliore ».

Cette histoire, vraie, nous montre que, contrairement à ce que l’on tente de nous faire croire, non seulement « tout n’est pas foutu », mais, bien au contraire, « tout est à gagner » et une partie de notre jeunesse est prête à y participer. C’est particulièrement réjouissant et porteur d’espoir, ne trouvez-vous pas ?

Alors quand chacun d’entre nous va-t-il s’engager… voire, créer son « Luddite club » ? Nous le pouvons, toutes et tous !!!

Chers lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.

Un moyen efficace pour sortir de l’engrenage infernal qui nous emmène droit à l’avilissement, est l’information du plus grand nombre de personnes. Merci par avance d’y contribuer en partageant largement mes écrits autour de vous .

Source : Sérénité Patrimoniale

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