Compiègne : les pédophiles du net piégés par le faux profil des gendarmes

7995006_bc01377c-1f02-11e9-8291-f3ab26b74cbd-1Les deux pédophiles repéraient notamment les jeunes adolescentes sur Cocoland, un site de rencontre par webcam

Jérôme Lemaître et Antonio Martin, âgés de 39 et 71 ans, ont été condamnés mardi à 3 ans et 18 mois de prison pour corruption de mineurs. Le premier a été incarcéré.

Ce 12 mai 2014, les deux hommes pensaient avoir rendez-vous avec Alice, 13 ans, rencontrée sur Internet. Mais à 11 heures, devant la gare de Compiègne, ce sont les gendarmes qui les attendent pour procéder à leur interpellation. Cinq ans après, Jérôme Lemaître, 39 ans, et Antonio Martin, 71 ans, viennent d’être condamnés respectivement à 3 ans et 18 mois de prison par le tribunal correctionnel de Compiègne pour corruption de mineurs. Seul Jérôme Lemaître, qui comparaissait libre, a été incarcéré à l’issue de l’audience.

« Un électrochoc »

Le 17 mars 2014, ce dernier, en instance de divorce, entre en contact sur un site pour adolescents avec une dénommée « Princesse », qui se présente comme une jeune fille de 13 ans originaire du Val-d’Oise.

Derrière l’écran se trouve en fait une « cyberpatrouille » de la gendarmerie en surveillance sur ce site. La discussion s’engage. Rapidement, Jérôme sollicite plusieurs photos, veut lui « apprendre à faire l’amour », réclame des « câlins ». Jérôme est bientôt rejoint dans la discussion par Antonio, alors âgé de 66 ans, qu’il a rencontré sur un autre forum. « Je vais t’apprendre les fellations », écrit notamment le sexagénaire. L’âge ? « Ce n’est pas grave, tu apprendras. »

Les échanges vont ainsi durer, de manière quasi quotidienne, pendant deux mois. Jusqu’à cette rencontre, programmée le 12 mai, à Compiègne, après l’identification des deux individus. « Ce jour-là, je n’avais pas vraiment envie d’y aller, souffle Antonio. J’ai vécu cette interpellation comme un électrochoc. »

Du virtuel au réel

L’exploitation des ordinateurs des deux interpellés permet de mettre au jour plusieurs photos pédopornographiques et d’identifier au moins huit échanges avec des jeunes filles qu’ils pensaient mineures. Quatre seulement se sont avérées être âgées de moins de 18 ans.

« J’étais dans (…)

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Source : News Yahoo

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