Comme les chemises brunes… Fac de Jussieu : une conférence sur le terrorisme interdite par des terroristes d’un nouveau genre !

000_1LU1QD© FRANCOIS GUILLOT / AFP

En mai 1968, « il était interdit d’interdire ». Pour leurs descendants bâtardisés de 2019 c’est « interdit de ne pas interdire ».

On connait la fameuse phrase de Max Frisch : « le silence des pantoufles m’effraie plus que le bruit des bottes ». Par cela, il voulait illustrer la passivité des spectateurs qui écoutaient sans mot dire les SA chanter le Horst-Wessel-Lied.

Le silence des pantoufles – celui des lâches donc – est incarné en France par Jean-Luc Mélenchon. Il participe à la manifestation contre l’islamophobie et se tait quand il entend la foule crier « Allah Akbar ». En même temps, c’est-à-dire le jour même, il va déposer une gerbe de fleurs devant le Bataclan là ou tant de jeunes gens ont été assassinés aux cris d' »Allah Akbar ». Cette gerbe est à gerber.

Il y a aussi chez nous d’autres pantoufles qui ne se contentent pas du silence. Elles crient très fort, vocifèrent. Elles sont à l’œuvre dans nos universités rongées par le gauchisme indigéniste. On les combat ? Non ! Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, se couche avec la bonne conscience de ceux qui en ne faisant rien pensent ne rien faire de mal.

Une conférence sur le terrorisme, en présence de Laurent Nunez, devait avoir lieu à Jussieu. Des groupes (l’UNEF ?, Sud ?, Solidaires ?) ont menacé de la perturber. Le président de l’université s’est aussitôt incliné et a annulé la conférence.

Mais Frédérique Vidal, manifestement contente d’elle-même a annoncé avoir trouvé une solution. Elle a « délocalisé » la conférence à l’Ecole militaire ! Pas de problèmes avec les képis. La prochaine aura sans doute lieu à l’Ecole de police… Les pantoufles de Jussieu, pour le coup, font un bruit de bottes.

Elles ne brûlent pas encore les livres comme le faisaient leurs ancêtres bruns. Pour le moment, elles se contentent d’en interdire les auteurs, comme avec Sylviane Agacinski à Bordeaux. Mais ça viendra certainement. Il nous faudra un jour être brutaux et chausser des bottes pour écraser ces pantoufles là.

Source : Atlantico

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