Colère des surveillants de prison : la ministre de la Justice prévient que ses propositions sont « définitives »
Alors que des syndicats minoritaires envisagent de nouvelles actions, Nicole Belloubet a brandi, dimanche, la menace de « sanctions ».

« Le syndicat majoritaire a souhaité prendre acte de (nos) propositions et les signer, donc cela s’arrête là », a-t-elle souligné sur RTL et LCI, après que l’Ufap-Unsa a validé son texte. Dimanche, seules une vingtaine de prisons sur 188, contre 62 vendredi, étaient touchées par cette vaste mobilisation, la plus importante en un quart de siècle.
Des « sanctions » pour les grévistes lundi ?
Des syndicats non-signataires, FO et la CGT, menacent de mener de nouvelles actions dès lundi. Face à cette perspective, la ministre a brandi la menace de sanctions, liées au statut spécial des surveillants qui leur interdit le droit de grève. « Il n’est pas illégitime, à partir du moment où ce droit n’existe pas, de mettre en oeuvre les sanctions qui s’y appliquent », a-t-elle prévenu.
« Nous avons jusqu’à samedi matin mis un sursis à toutes les sanctions qui étaient proposées (…) jusqu’à l’obtention de l’accord », a-t-elle rappelé, laissant entendre que ce sursis était levé depuis lors. « Ceux qui ne seront pas présents » lundi s’y exposent.
Source : FranceTV Info
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