Christian Vélot : « la vaccination généralisée est contre-productive »

Un entretien des plus intéressants : ce scientifique est d’une limpidité absolue dans ses explications. En outre un journaliste qui laisse parler son invité……ça existe !

Christian Vélot : « La charge de la preuve a été inversée » F. Froger / D6 / FRANCESOIR

Christian Vélot est de retour sur le plateau de FranceSoir, un nouvel Entretien essentiel pour faire le point. Après son intervention remarquée sur CNews, retour sur l’état du débat public autour de la vaccination : « je ne dis pas que j’ai raison, j’ai dit que je voulais des données sourcées », explique-t-il, regrettant une inversion de la charge de la preuve : « ce sont ceux qui contestent l’efficacité des vaccins qui doivent apporter des arguments scientifiques et fiables ».

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Rappelant qu’au départ, « on a dit que les vaccins Pfizer étaient efficaces à 90%. Mais il faut savoir de quoi on parle : du risque de transmission, de contagion, d’avoir une forme grave ? On s’est bien gardé de dire ce qu’on entendait par 90% de réussite. D’autant qu’il aurait fallu que les études de phase 3 soient plus longues », Christian Vélot souligne les failles du discours officiel (changeant) sur les vaccins actuellement disponibles.closevolume_off

Voir aussi : Michel de Lorgeril : « Les autorités sanitaires ont fermé les yeux sur l’essai de Pfizer »

Revenant sur les mythes associés au « consensus scientifique », le généticien n’en démord pas : « les vaccins qu’on nous impose ne sont pas efficaces, on le voit bien » ; « la vaccination généralisée est contre-productive, car elle rompt le contrat de confiance ». Il aurait fallu dire : « Écoutez, on a ce vaccin. Il n’est pas parfait, mais voilà quels sont ses avantages et ses inconvénients ». Et non pas le présenter comme le remède miracle. »

Dénonçant le monopole de fait laissé à Pfizer et l’impossibilité pour un autre vaccin d’émerger, Christian Vélot revient sur l’un des inconvénients des vaccins ARNm : leur capacité à favoriser l’apparition de nouveaux variants, qu’ils soient mutants ou recombinants, et prend le temps d’expliquer ce dont il s’agit. Dans le cas du variant Omicron, qui compte 32 mutations, ce qui est surprenant par rapport aux coronavirus habituels, il émet l’hypothèse que ce soit le résultat d’un recombinant…

« Omicron, pas très méchant : ne pas jouer avec le feu »

Nous aurons peut-être un jour un variant plus « méchant », prévient le chercheur, pour qui « il faut faire le contraire de ce qu’on a fait jusqu’à présent : réduire au maximum la vaccination et ne l’adresser qu’aux personnes qui en auraient éventuellement besoin. Mais certainement pas vacciner tout le monde ! »

« S’il faut faire un rappel tous les 5 mois, c’est que ce n’est pas un vaccin, au mieux c’est un traitement. »

Reprenant les propos tenus sur le plateau de CNews, il rappelle ce paradoxe apparent au regard des messages martelés depuis des mois : « la responsabilité collective exigerait de… ne pas se faire vacciner. »

L’introuvable approche environnementale

Christian Vélot, spécialisé dans les perturbateurs endocriniens, espérait que sur ce sujet, ce virus soit « un mal pour un bien », mettant en évidence à quel point les fragilités des personnes touchées relèvent de pathologies chroniques consécutives à ces perturbateurs endocriniens. Un vœu qui n’a malheureusement pas été exaucé pour l’instant, déplore-t-il, expliquant à quel point une réflexion d’ensemble sur toutes les « terrains » de fragilités est plus que jamais nécessaire.

Auteur(s): FranceSoir

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