Châteauneuf (16) : les gendarmes ont cherché en vain un corps sur la Charente

Les gendarmes ont investi la base nautique le Bain des dames, à Châteauneuf.

Les gendarmes ont investi la base nautique le Bain des dames, à Châteauneuf. ©
Photo Jonathan Guérin

Un promeneur a cru voir une silhouette dans l’eau, ce mercredi matin. Toute la journée, les pompiers et les gendarmes ont scruté le fleuve

L’agitation n’est pas passée inaperçue dans le village. Toute la journée de mercredi, Châteauneuf-sur-Charente a vu passer les camions de pompiers et de la gendarmerie. Les militaires ont été appelés vers 10 heures par un promeneur jurant avoir aperçu un corps flottant dans les eaux au niveau de la station nautique de la ville, le Bain des dames. Sur place, les enquêteurs confirment la présence d’une silhouette à la dérive, sans pouvoir attester qu’elle est bien humaine.

Néanmoins, un dispositif conséquent se met en place : les pompiers déploient les plongeurs sur place, tandis que les camions des techniciens de l’identification criminelle se positionnent le long du fleuve. Mais c’est un échec. A 13 heures, les plongeurs se retirent sans avoir rien trouvé.

A 14 heures, la gendarmerie de Royan et La Rochelle arrivent sur place avec des plongeurs et un bateau. L’équipage se positionne dans un premier temps au pont Bouée, entre Angeac et Vibrac. Ce lieu situé en aval est stratégique : si un corps dérive, il passera forcément par ce point d’eau. Mais toujours rien à l’horizon.

Les gendarmes décident donc, une heure après, de mettre leur zodiac à l’eau. Mais les bords de Charente sont difficiles d’accès en cette période et les zones d’embarcation peu nombreuses. Finalement, les militaires vont revenir à Châteaubernard, à la base nautique du Bain des dames. Ils n’avaient cependant pas prévu que le terrain serait si marécageux : la remorque portant le bateau se retrouve embourbée, et il faudra attendre près de 30 minutes pour qu’un tracteur vienne libérer l’embarcation, prisonnière de la boue.

Mais cette dernière inspection des lieux ne donnera rien. A la tombée de la nuit, les recherches ont été interrompues. Pour l’heure, il est donc impossible de déterminer si la silhouette aperçue ce matin était bien un corps humain.

Jeudi, le même dispositif associant plongeurs et techniciens de l’identification criminelle devrait être renouvelé.

Source : Sud Ouest

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