Ces Français en plein état d’insécurité : quand les risques du métier sont bien plus que les risques du métier
Le sentiment d’insécurité, c’est le sentiment que tout peut arriver, que personne nulle part n’est à l’abri de la violence.
Faits divers, attentats, agressions alimentent ce sentiment et leur diffusion virale par les médias le renforce et parfois l’hypertrophie. On lui oppose depuis quelques années enquêtes de victimisation ou statistiques d’atteintes violentes, mais les statistiques restent abstraites et leur objectivité assez illusoire : les plaintes sont déposées ou non, des incidents mineurs répertoriés ou non, etc.
A la différence du « sentiment d’insécurité », l’état d’insécurité est un fait.
Par état d’insécurité, j’entends l’exposition permanente à la violence, aux agressions de toute sorte avec des taux d’atteintes physiques et psychiques élevés enregistrés par la Sécurité sociale (jours d’ITT – incapacité temporaire de travail -, maladies professionnelles, troubles psychiatriques et dépressions) et les autorités judiciaires.
Cet état touche aujourd’hui en France beaucoup de professions.
J’énumère :
– les personnels de l’administration pénitentiaire. Ils sont plus de 30.000.
– les membres des forces de l’ordre directement visés et qui font l’objet d’appels au meurtre ouverts – « tout le monde déteste la police » –. Ils sont 250.000.
– les pompiers – Il y a 50.000 pompiers professionnels en France.
– les personnels des transports en commun, notamment sur les lignes de banlieue autour de la plupart des grandes villes. Je ne dispose pas de chiffres, mais leur nombre est important.
– les personnels des urgences médicales. Ils étaient plus de 20.000 au début des années 2000. Il est douteux que les effectifs aient baissé.
– les enseignants et personnels d’encadrement et direction scolaire – 850.000 !
Jusqu’à il y a une vingtaine d’années, seuls les membres de forces de l’ordre (et les militaires) étaient professionnellement exposés à la (…) lire la suite sur Atlantico
Source : News Yahoo
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