Sonnez trompettes raisonnez sornettes

par Oncle Fernand.

Alors comme ça, veille de la multiplication des petits pains de la Saint-Nicolas, il paraitrait que l’on ait plus le droit de fêter ou d’annoncer le jour de Noël !!?? Après avoir masqué les rires des mômes, voilà t’y pas maintenant qu’ils veulent ternir leur regard. Ma parole, la nativité ne serait donc qu’une fausse couche ?! Les rois mages des rois maudits ?! Marie une marque de pâtes à gâteaux ?! Josef un fidèle client de Bricorama ?! L’âne une vieille peau et le boeuf une vache mal traitée ?! La crèche le Clubmed des oasis ?! Et le « petit Jésus » en culotte de velours… désormais un plaisir réservé aux gosiers Coca-Cola ?! Maintenant faut dire que c’est pas d’bol pour la spiritualité, puisque Jésus était un mec et donc forcément un vulgaire trousseur de chemise. Peut-être bien que s’il avait été notre « petite Jésute » à tous, la scène biblique aurait surement pris grâce à leurs yeux. Car d’après les dires des féministes cancel culture progressiste, c’est une erreur de l’histoire du moment où Jésus aurait dû être une femme, étant donné que, en lieu et place d’une agressive zigounette velue, au contraire, sous le linceul nous aurions eu droit à un élégant et trop mignon « étui à clarinette ». Comme quoi, « l’origine du monde » n’est pas forcément ce que l’on a cru voir. De quoi faire rendre cornette à toutes les fiancées du fils de Dieu.

La douce nuit de Noël c’est du beau, du bon, du magique. D’accord ce n’est pas Dubonnet, mais c’est plus doux encore. C’est le moment de grâce, l’instant des offrandes de la paix et du sensible. Le meilleur des gorgeons des vins de messe de minuit. Les rêves extraordinaires de nos minots. D’un coup c’est la vision des sentons et des maisons pain d’épices. Bonbons fondants et papillotes emplissent les calices. Tant pis pour le reste, cette fois la table sera généreuse. Et puis, surtout, la veilleuse d’une flamme de bougie, la quiétude, le regard intérieur, ombres et beautés des couleurs, une image céleste belle comme un tableau de De Latour. D’ailleurs, pareil au génie du peintre, les grands musiciens baroques ne s’y sont pas trompés pour poétiser l’instant. Qui n’a jamais écouté « Jésus que ma joie demeure », la sublime cantate BWV 147 de J.S Bach, devrait le faire avant qu’il ne soit trop tard pour lui. Or, ici la petite Maltaise de l’UE ne veut pas être l’agrume potiche sous le sapin. L’orange est destinée aux « révolutions » ! Ah ça… pour sûr !! Un très mauvais zeste en fait. Si la drôlesse porte le nom de Dali, en retour elle n’a rien de salvateur. Et tout le Wokistan d’applaudir une crétinerie sans nom. Plus c’est moche, plus ils s’en émeuvent et plus c’est con, plus ils le vénèrent.

Mais ils crèchent où ces andouilles qu’il faut qu’on vire ! (Sic). Parce que Noël n’est pas seulement une fête religieuse mais également un conte finlandais. L’esprit de la forêt, (à ne pas confondre avec le patois la Fourest), tient d’une légende associée à une nature prise sous un ciel d’hiver bas, où les milliards de cristaux de neige figée brillent sous les lueurs froides d’autant d’étoiles. Les jours sont extrêmement courts, l’air est glacial, les forêts obscures, l’imagination galopante. Dès lors chacune des lueurs des maisons les plus proches sont la promesse d’un intérieur douillet et chaleureux ; quand, dans la nuit bleuie de glace, les sapins, marque d’une vie non endormie, restent verts et plein de sève. C’est aussi ça l’espoir et la chaleur de Noël. Malheureusement, il semble évident que dans l’esprit de ces Charlots, le « black-Friday » se soit substitué aux allégories des nuits sombres de Finlande et, que de « L’étrange Noël de mister Jack », ils aient retenu ses ténèbres plutôt que sa poésie. Bande d’incultes complètement à la dérive ! Vous devriez savoir qu’au départ il était vert le père Noël et c’est pourquoi vous vous marchez sur le sac, (de Noël), attendu que sa couleur d’origine devrait plutôt vous convenir ! Demandez donc à l’aventurier « Ushuaia gel douche », un vrai vert que celui-ci, ceci jusque dans la culotte.

Au fond c’est le comble d’une fabulation qui condamne un mythe. Oyé… Oyé !!! Le minuscule Zarathoustra pas mûr a parlé !! Sur la grand-place le mélèze ne sera plus le balaise de circonstance, il devra être remplacé par un « déplumé » épicéa en plastoc. La bûche simili boucanée supplantera celle en bois, l’interdite de s’enflammer dans la cheminée et, si petit Jésus il doit y avoir, il devra être noir, gay, ou bien Chinois. Finalement je suis bien d’accord, pas de père Noël pour vous, seulement le père Fouettard ! Parce que venez-y un peu pour voir ! Nous nous ferons un bonheur de vous enguirlander, si bien, que nous avons les boules depuis suffisamment longtemps. Pensez que si demeure un art chez ces gens-là, c’est immanquablement celui de l’ouvrir quand ils devraient la fermer.

Joyeux Noël Mme Dali :

La crèche de Noël de Banon est l’une des plus belles de Provence. Les bénévoles installent cette crèche en une dizaine de jours .

Sur 80m2 au sol, 4m de haut et 300 santons pour reconstituer un village de Haute Provence. En observant chaque détail est minutieusement réalisé, dans les maisons, avec le vendeur de légumes, le pêcheur, la distillerie de lavande, le berger et ses moutons, les joueurs de carte. Au fil de la visite, on peut imaginer la vie d’autrefois dans ce beau village de Provence.

Source : Reseau International

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