Calvados. Près de Vire, la gendarmerie s’installe à La Poste

Calvados. Près de Vire, la gendarmerie s'installe à La Poste

Les gendarmes reçoivent trois jours par semaine dans les bureaux de La Poste.
© Vincent Le Parc

À Saint-Sever et Moyaux, communes rurales du Calvados, la brigade de gendarmerie a été fermée en septembre. Depuis peu, les forces de l’ordre sont pourtant de retour. Mais désormais, ils reçoivent dans les bureaux La Poste.

L’initiative est atypique. Depuis septembre, la gendarmerie assure des permanences dans les bureaux de poste de deux communes du Calvados: Saint-Sever-Calvados et Moyaux.

Cette nouvelle forme de présence fait suite à la fermeture des brigades de Saint-Sever-Calvados et de Lisieux, le 1er septembre 2016. « Le faible taux de fréquentation et d’utilisation de la gendarmerie locale a motivé cette décision d’en finir avec ces deux sites », a rappelé le Colonel Laurent Guérin, commandant en second le groupement de gendarmerie départementale du Calvados.

Trois jours par semaine

Désormais la gendarmerie est présente dans les bureaux de poste de Saint-Sever-calvados les mardis, jeudis et samedis de 9h à 12h. Et à Moyaux les mercredis de 14h30 à 16h30. Elle est installée dans un bureau de 10 m², utilisé le reste de la semaine par un conseiller de la Banque Postale.

Lors de ces permanences, les habitants peuvent obtenir les mêmes prestations que dans une brigade: dépôt de plainte ou obtention d’un renseignement.

Une affiche apposée à l’extérieur du bureau de poste indique l’existence de ce service. Ce dernier est encore très peu connu des habitants. « En moyenne, nous recevons trois personnes par semaine », explique le Colonel Laurent Guérin. Depuis septembre, 38 personnes ont ainsi été accueillies sur les deux sites.

L’expérience va être conduite pendant un an

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un partenariat signé cet été entre La Poste et la Gendarmerie. Ces derniers louent les locaux de La Poste contre un loyer. Pour Gérard Vidal, directeur de la transformation du réseau de la Poste Basse-Normandie: « c’est une manière d’utiliser ses 17 000 points d’accueil en France, mais aussi de répondre à la baisse de fréquentation de nos bureaux en milieu rural. »

La gendarmerie se laisse un an de réflexion pour juger l’utilité de cette cohabitation.

Source : Tendance Ouest

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