Avocat et restaurateur menacés de mort dans l’Aude: l’auteur condamné

Boire ou conduire, le slogan des années 80 de la sécurité routière, a trouvé tout son sens, mardi, à l’audience du tribunal correctionnel à juge unique, comme l’a rappelé le président Antonio Fulleda.

Pour exemple, ce couple, Denis et Sophie, interpellés le mercredi 8 février dernier à Salles-d’Aude par la gendarmerie, poursuivis pour conduite en état d’ivresse, port sans motif d’arme blanche, outrage et rebellion. Avant l’arrivée des militaires, le couple s’est distingué par une « attitude irresponsable », a souligné le procureur de la République.

En préambule, les deux prévenus ont déclaré avoir bu « pas mal » de pichets de rosé. A tel point que le responsable du bar leur demande de partir. Une alcoolisation importante, 2,2 g. par litre de sang pour Denis et 2,8 g. pour Sophie a été relevée dans la procédure.

Le gérant de l’établissement n’est pas au bout de ses peines. Denis part vers sa voiture pour récupérer une arme, un pistolet d’alarme. Mais l’alcool aidant, voulant le glisser dans la ceinture de son pantalon, il rate par deux fois sa tentative. L’arme tombe à terre avec l’effet que cela peut produire.

Crachats et insultes

La police municipale intervient en premier puis les gendarmes arrivent. Sophie ne va pas se laisser faire. Lors de son transfert dans le véhicule de gendarmerie vers l’hôpital de Narbonne, elle va se mettre à cracher sur les militaires, les traiter de tous les noms et donner des coups de pied pour ne pas sortir du véhicule, une fois au centre hospitalier.

Pour l’avocate de la défense, « quand elle voit arriver les véhicules de gendarmerie toutes sirènes hurlantes, elle ne comprend pas la situation ». Quant à Denis, l’avocate insiste auprès du tribunal : « A aucun moment, il n’a été question de se servir de l’arme dans le café ». Le procureur a requis 3 mois avec un sursis simple, suspension du permis de conduire pour 6 mois et confiscation du pistolet d’alarme. Le tribunal a décidé de condamner Denis à une amende de 1000 euros, le permis de conduire est suspendu pour 6 mois et l’arme confisquée pendant un an.

Quant à Sophie, elle est condamnée à une amende de 500 euros pour les outrages et violences ainsi que des dommages et intérêts à hauteur de 300 euros pour les quatre parties civiles.

Source : L’Indépendant

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