AstraZeneca : après la mort d’un étudiant, l’autopsie renforce l’hypothèse d’un lien avec le vaccin

En France, depuis le 19 mars, le vaccin AstraZeneca n’est plus administré aux moins de 55 ans. © Crédit photo : LUIS ACOSTA / AFP

Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 01/05/2021 à 17h40

Le jeune Nantais était décédé 10 jours après sa première injection d’AstraZeneca

Le rapport d’autopsie de l’étudiant en médecine de Nantes mort après avoir été vacciné contre le Covid-19 avec le vaccin AstraZeneca « renforce l’hypothèse d’un lien de causalité » entre l’injection et le décès, a affirmé ce samedi l’avocat de la famille.

« L’expertise indique que la cause du décès est une thrombose abdominale […] au niveau de la rate avec des caillots très récents », a expliqué Me Étienne Boittin. Le rapport ne mentionne « aucune infection, virus, cancer ou tumeur, qui peuvent générer des thromboses ».

Enquêtes ouvertes pour « homicide involontaire »

Ainsi, selon l’avocat, « le rapport d’autopsie ne dit pas que l’injection de l’AstraZeneca est la cause du décès. Mais il élimine un certain nombre de causes possibles et renforce l’hypothèse d’un lien de causalité entre l’injection de l’AstraZeneca et la survenance du décès ». Le jeune homme avait été vacciné le 8 mars et est décédé le 18 mars.

Le pôle santé publique du parquet de Paris s’est saisi de trois enquêtes ouvertes à la suite de plaintes déposées par les familles de personnes décédées après avoir été vaccinées avec l’AstraZeneca.

Ce pôle santé publique, compétent pour mener des investigations concernant les infractions d’une grande complexité liées à un produit de santé, dirige désormais les enquêtes préliminaires ouvertes pour « homicide involontaire », après le dépôt des plaintes à Toulouse, Paris et Nantes, et de premières investigations menées par les parquets locaux.

Selon Me Étienne Boittin, « la prochaine étape est de poursuivre les investigations d’un point de vue médical et d’un point de vue judiciaire de demander la saisine d’un juge d’instruction ». Il a précisé que le rapport d’autopsie de l’assistante sociale morte à 38 ans à Toulouse devrait être connu « la semaine prochaine ».

L’utilisation du vaccin AstraZeneca a été restreinte dans la plupart des pays de l’Union européenne à cause de très rares cas de thromboses qu’il peut provoquer. En France, depuis le 19 mars, le vaccin n’est plus administré aux moins de 55 ans.

Source : Sud Ouest

Répondre à Roseau Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *