A propos de notre participation aux guerres en cours

Par Emilie Mugabo

Aujourd’hui j’ai envie de secouer le cocotier en vous soumettant une question qui mérite d’après
moi réflexion et débats. Elle part de mon propre positionnement, incompréhensible voire suspect
pour certaines personnes qui me suivent. Pourquoi je ne parle jamais des guerres en cours ?

C’est d’abord un choix que j’ai fait, comme de ne pas non plus aborder le thème de la politique en
France et ne presque plus m’exprimer dans le champ géopolitique, considérant depuis longtemps
que ce n’est que théâtre, diversion et fumisteries vu que l’enjeu et le siège réel du pouvoir est au-
delà, sous la face cachée de l’iceberg. La majorité de la population l’a d’ailleurs compris désormais.

Concernant les guerres de ce monde, et notamment celle qui se déroule en Ukraine vu qu’on m’en
parlait hier sur le réseau vk, autant j’ai défendu et dénoncé dès 2014 ce que subissaient les gens
du Donbass et souhaité que les Russes mettent fin aux massacres, autant lorsque cette guerre a
éclaté, je suis sortie du « jeu », désabusée et écœurée.

Des guerres qui ne massacrent que les populations et ne visent jamais directement les donneurs
d’ordre, leurs palais ou leurs entreprises voire tout bonnement ces personnes, j’appelle ça une
partie du scénario
, comme le covid ou ceux qui se laissent dérober leur élection puis nous font le
coup de la victimisation dans le cadre d’un « story-telling » partie intégrante du plan. Et je refuse
d’y prendre part en commentant et choisissant un camp ou l’autre tellement c’est grossièrement
pipé.

Qu’on se pose objectivement la question. Ceux qui arment les deux camps (et la France est dans le
top 3 en vente directe ou indirecte) dépensent un pognon de malade (le nôtre, de façon là aussi
directe ou indirecte) pour finalement ne pas cibler ceux qui ont provoqué ces guerres ou refusent
d’y mettre un terme ? Et constatant ce fait, on devrait néanmoins encourager tel ou tel camp et
prendre part à ces combats, physiquement ou par l’attention et toute l’énergie qu’on y porte ?

Je suis née à Pau (64) d’un père influent, jésuite, haut-grade de la maçonnerie et rwandais,
quoique apatride à ma naissance. Offerte dès ma naissance au « réseau » dans un bastion
opérationnel national et historiquement infesté de jésuites sans la moindre odeur ou aura de
sainteté. Mais aussi et évidemment de khazars et grandes lignées de la noblesse noire
internationale œuvrant, via la franc-maçonnerie et l’allégeance de gré ou de force au satanisme, à
la fabrique de ces guerres et ces coups d’état en Françafrique et autres contrées, souvent
opportunément remplies de gaz ou pétrole. Le siège stratégique d’Elf puis Total a d’ailleurs
toujours été installé à Pau, comme les régiments de paras et de barbouzes dédiés aux opérations
« spéciales » de l’époque pour les intérêts de la caste et son arrière-cour discrète et friquée du
Bordelais, autour de grandes familles comme les Rothschild et dynasties esclavagistes et collabos
nazis notables.

Un bastion se chargeant aussi de la fabrique des récits et des fausses oppositions, y compris le FN
et ses corollaires « autonomes » toujours très actifs dans la Résistance comme d’autres dissidents
enfantés et promus. Je le réalise actuellement suite à divers événements et ces recoupements me
touchent donc personnellement parce qu’ils réactivent mon passé de survivante et toutes les
capacités et compréhensions qu’il m’a fallu mobiliser pour échapper à leurs filets et autres
« grands projets » pour moi. Ces postes et avantages que tant d’autres ont accepté sans y voir le
mal ou ne voyant avant tout que leur intérêt.

On en revient toujours à la moralité de nos choix et conformismes passés. Ce à quoi on a bien
voulu (ou pas) participer. Qui nous a formé et formaté, également. Regardez combien de
personnalités de premier plan sont passés par des lycées jésuites ou de grandes facultés anglo-
saxonnes et leurs fraternités étudiantes soi-disant « humanistes », y compris dans la Résistance,
comme Richard Boutry, « Campagnol » ou le frère de Karl Zéro (au lycée parisien de Saint-Louis de
Gonzague où le Macron a lui-même achevé de perdre son innocence et toute intégrité anale).

Le poids de leurs conditionnements et attaches nouées à cette époque-là est-il anecdotique ou
partie intégrante du système d’encadrement et d’emprise servant le contrôle de l’humanité ? Nous
naissons libres mais cessons de l’être si vite qu’il nous faut vraiment rester humbles face à ce qui
peut agir à travers nous et à notre insu ou non. Et surtout vigilants.

Parler d’opposition « sous contrôle » plutôt que « contrôlée » me semble bien plus pertinent, en-
dehors des vrais agents infiltrés directement rémunérés par des officines et agences. Cela permet
aussi de s’extirper des combats de personnes en se polarisant plutôt et surtout plus
constructivement sur ce qui fait de nous des marionnettes plus ou moins nocives et utiles au plan.

Un exemple, pour démonstration : si on m’empêche de proférer des mensonges qui servent le plan
et me montre que j’agis par conditionnement voire par loyauté mal placée, cela m’aide à ne pas
nuire à l’humanité et rester intègre dans la cause que je défends sincèrement. Et si je n’étais pas
sincère mais abîmée ou psychopathe au point de réellement me réjouir que les ténèbres
progressent autant, peut-être que la honte de me voir conchiée et traitée de marionnette me
culpabilisera assez pour réfléchir à ce que je veux réellement et ai fait. Où demeure mon vrai
intérêt, naturel et originel, comme mon besoin universel d’être aimé.

En bref, dénoncer c’est aussi aider. Chaque petit soldat, kapo ou général qu’on fait passer dans le
camp de l’humanité en lui secouant le cocotier est une victoire pour l’avenir. L’ennemi, ce n’est pas
Nous. Il est juste en nous et en attente qu’on l’en extirpe enfin car tel est l’implacable ET salutaire
ordre naturel des choses.

Alors quand je m’exprime, ce n’est pas depuis « le néant » ni pour me sentir exister ou me faire ma
place dans la Résistance. Ni d’ailleurs compenser une vie d’isolement et de précarité qui n’a en rien
changé depuis que j’agis publiquement, vu la rancune et les attaques de « mon » réseau, jusqu’à
encore tout récemment, pour dissuader Ariane Bilheran et Céri de DondeVamos de travailler avec
moi et risquer ainsi que je dénonce « trop » de choses. Je fais cette précision pour les trolls et les
aigris toxiques qui s’empressent toujours de réduire chaque vrai débat à des attaques personnelles
ou pinaillages sur quelques mots, et nous empêchent ainsi d’élever le niveau : ne vous mentez pas
sur ce dont vous faites activement le jeu en vous abaissant de la sorte. Ayez honte et on vous
pardonnera.

Je parle parce que je suis excédée de voir les gens tomber toujours dans les mêmes pièges et
réactions alors que dans le même temps, jamais je n’ai eu le bonheur de voir autant de personnes
qu’actuellement se réveiller et aider par leurs publications sur divers réseaux à comprendre ce qui
se joue réellement. A fortiori quand avoir vécu la mort plusieurs fois (EMI) et en être revenue m’a
permis comme bien d’autres d’accéder à cette énergie d’amour qui est à la source de tout.

Prenons le bon, le beau, le vrai. Au lieu de nous diviser sur le laid. Il y a tant de belles voix qui
s’élèvent, accélérons le mouvement !

Et pour en revenir aux guerres dont trop peu analysent encore les vrais tenants publiquement,
forcément, je suis incapable de raisonner comme beaucoup le font encore et pour cause : les
méthodes employées depuis des lustres pour conditionner les masses sont tellement insidieuses
qu’à moins d’avoir du apprendre à les reconnaître tôt pour simplement sauver sa peau et ne pas se
laisser enrôler par la caste, il est dur d’éviter les pièges et j’y tombe encore moi aussi malgré tout
ce que j’ai compris, sachant qu’on ne m’a jamais initiée et en un sens, heureusement, vu le
formatage évité.

Alors ce n’est pas un jugement que j’exprime ici mais une invitation à davantage de réflexion,
individuelle et collective, sur nos façons de participer à ces guerres et ces plans eugénistes en
restant sans s’en rendre compte des marionnettes du scénario. Parce que de mon point de vue, il
ne peut y avoir de Résistance sans pleine conscience ni d’ailleurs de pédagogie et d’indulgence
pour ceux qui ne comprennent pas encore qu’ils font ce que l’on attend d’eux. Mais l’indulgence
n’implique pas de les laisser faire. La critique doit construire notre avenir et nous aider, pas nous
détruire.

Pour rappel, il n’y a de guerres que s’il y a des humains pour les provoquer, les alimenter, les
regarder passivement et bien évidemment les faire. Nous générons nous-même notre réalité. Alors
choisir son camp ? Désigner les boucs émissaires que nous propose le système ? Non merci, pas
pour moi. Je suis du côté de l’humanité et ceux qui orchestrent ces mascarades et génocides si
perfidement consentis ne seront jamais mes alliés. Juste des personnes à secouer et guérir parce
qu’on est tous du même camp, à l’origine, il est temps de s’en rappeler.


Et vous, où en êtes-vous ?

Emilie Mugabo

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