À LA MEMOIRE DU GENERAL DOMINIQUE DELAWARDE + (Divers Hommages)

Note de la rédaction de Profession-Gendarme à l’intention de la Doxa :

Beaucoup de nos lecteurs dans leurs commentaires pensent que la mort du Général Delawarde n’est pas naturelle. Si tel était le cas vous avez transformé un Héros en Martyr et en sa mémoire tous les Réseaux de Résistance ne vont pas manquer de révéler tous les crimes sordides dont vous êtes responsables.

mai 13, 2025

C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris, par un courriel reçu de Jean-Michel Vernochet, la disparition du général Dominique Delawarde, survenue ce dimanche 11 mai 2025. En m’annonçant cette perte, M. Vernochet soulignait lui-même l’ampleur du vide laissé par celui qui fut l’un des plus illustres serviteurs de la France. Officier d’exception, intellectuel engagé, le général Delawarde a incarné tout au long de sa vie l’honneur militaire et la rigueur de la pensée stratégique. Sa disparition marque non seulement la fin d’un parcours remarquable, mais laisse également un héritage indélébile dans les esprits de ceux qui, comme lui, n’ont jamais cessé de croire en la vérité et en la souveraineté de la nation.

Une vie au service de la vérité et de la patrie

Oui ! Ce dimanche 11 mai 2025, la France perdait l’un de ses plus illustres serviteurs en la personne du  général Dominique Delawarde. Officier d’exception, intellectuel engagé, il a incarné l’honneur militaire et la rigueur de la pensée stratégique. Mais aussi cette droiture d’esprit, cette probité rigoureuse et cette intégrité exemplaire. Sa disparition laisse un vide immense, un héritage indélébile où la morale, le panache et le courage perdent l’un de leurs plus ardents défenseurs.  .

Né à Alger, le général Delawarde a forgé sa carrière au sein des chasseurs alpins et de la Légion étrangère, deux corps d’élite où il a su allier discipline, humanisme et courage. Ancien saint-cyrien, il a également servi comme responsable des officiers de liaison français aux États-Unis, pays où il résidait une partie de l’année après sa retraite. Sa mission la plus marquante reste sans doute celle de Sarajevo en 1994-1995, où, à la tête du 7e bataillon de chasseurs alpins, il a assuré la défense du mont Igman, seul accès terrestre à la ville assiégée. Ce geste héroïque a permis de sauver des milliers de vies humaines.

Au-delà de ses faits d’armes, le général Delawarde a occupé des postes clés, notamment en tant que chef du bureau « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major interarmées de planification opérationnelle. Il a également dirigé le Commandement des 24 écoles de formation de l’Armée de Terre (CoFAT), où il a formé des générations d’officiers. Ses distinctions, telles que l’Officier de la Légion d’Honneur, le Commandeur de l’Ordre National du Mérite et la Meritorious Service Medal américaine, témoignent de la reconnaissance de la nation et de ses pairs.

Le général n’était pas un homme de compromis. Il croyait en la grandeur de la France, en la dignité des peuples et en la nécessité d’une vision indépendante du monde. Sa disparition ne marque pas la fin de son influence, mais le début d’un devoir de mémoire. Il nous laisse une œuvre, une pensée et un exemple à suivre.

Après sa carrière militaire, le général Delawarde est devenu une voix influente dans le débat public. Il a publié de nombreuses tribunes et analyses sur des sujets géopolitiques, militaires et diplomatiques, notamment sur la situation en Palestine et les enjeux du monde multipolaire. Sa plume acérée et son esprit critique lui ont valu l’admiration de ses soutiens et la défiance de ses détracteurs. Il n’a jamais hésité à dénoncer les injustices, à remettre en cause les discours officiels et à défendre la souveraineté de la France.

Le général Dominique Delawarde s’est donc imposé, bien au-delà de ses états de service militaires, comme une figure incontournable du dévoilement des impostures politiques françaises. Refusant les silences complices et les récits biaisés, il s’est donné pour mission de décrypter les mécanismes occultes du pouvoir, de la désinformation médiatique et des manœuvres d’influence qui gangrènent la souveraineté nationale. 

À travers ses tribunes, ses analyses documentées et ses interventions publiques, il a mis en lumière ce que beaucoup préféraient taire sur les logiques opaques qui président aux décisions politiques majeures, les influences étrangères dans les cercles de pouvoir, et la collusion parfois toxique entre institutions, intérêts économiques et médias dominants.

Ce combat intellectuel, Dominique Delawarde l’a mené avec rigueur, courage et constance, au prix souvent d’un isolement dans les cercles officiels, mais toujours avec la conviction profonde que la vérité, même inconfortable, est un impératif pour la démocratie.  tout au long de sa carrière et après sa retraite, a activement contribué au débat public en publiant des analyses géopolitiques et en participant à des interviews sur divers sites et médias. Son attachement à dénouer les fils complexes de la géopolitique mondiale – notamment à travers ses prises de position sur les conflits du Moyen-Orient, les relations Est-Ouest ou encore le rôle des grandes puissances dans les déséquilibres globaux – relevait non d’un simple exercice théorique, mais d’un acte de résistance citoyenne. Pour lui, comprendre le monde, c’était déjà commencer à le défendre.

À sa famille, à ses proches, à ses anciens camarades d’armes, à tous ceux qui l’ont connu et aimé, la France présente ses condoléances les plus sincères. Le général Dominique Delawarde restera à jamais une figure emblématique de notre histoire militaire et intellectuelle.

Que le souvenir du général Dominique Delawarde dépasse le simple hommage, pour devenir un appel silencieux mais puissant à la conscience de chacun d’entre nous. Son engagement ne fut jamais dicté par l’ambition personnelle, mais par une exigence de vérité, de justice et de fidélité à la France. Il aurait pu se contenter d’une retraite discrète, riche de ses décorations et de ses états de service. Mais il choisit de continuer à éclairer les zones d’ombre, à interroger les récits dominants, à alerter sur les dérives d’un monde livré aux puissances d’influence.

Dans une époque où la facilité du silence l’emporte souvent sur le courage de la parole, son exemple nous rappelle qu’il n’est pas de plus grande dignité que celle d’un homme libre, debout, au service de son pays et de la vérité. Que son héritage intellectuel, sa rigueur morale et son amour indéfectible pour la souveraineté de la France deviennent des repères pour les générations futures. Qu’il inspire, en chacun de nous, le devoir de lucidité, le goût de l’indépendance, et l’audace de ne jamais trahir ce en quoi l’on croit profondément.

Car servir son pays ne consiste pas seulement à porter l’uniforme, c’est, surtout, refuser de détourner le regard quand l’essentiel vacille.

Ses proches lui rendront un dernier hommage le 16 mai 2025 à 10h30 en l’église de la Grigonnais (44).

Phil BROQ.

Blog de l’éveillé

Décès du général Delawarde à l’âge de 76 ans

C’est avec tristesse que nous avons appris chez Riposte Laïque le décès du général Dominique Delawarde, un ardent combattant dont les analyses géopolitiques parfaitement documentées et les avis toujours très argumentés sur l’actualité, venaient enrichir le débat politique.

Patriote sincère et courageux, aux convictions très affirmées, il était certainement l’un des généraux les plus au fait de la géopolitique, à 180° du discours bien pensant de ses pairs s’exprimant régulièrement sur les plateaux de télévision sur le conflit ukrainien.

Saint-Cyrien à la retraite depuis une dizaine d’années, le général Delawarde avait servi chez les Chasseurs alpins et dans la Légion étrangère. Ses nombreux séjours hors de France, États-Unis, Amérique du Sud, Moyen-Orient, dans le cadre de l’Otan et de l’ONU, lui avaient permis d’acquérir une solide culture géopolitique et de côtoyer des militaires étrangers, notamment américains et israéliens au sein de la Finul.

Travailleur acharné, passionné d’économie, il traquait l’information et diffusait quotidiennement une synthèse politico-économique de grande qualité.

Chez RL, nous avons apprécié son travail remarquable sur la pandémie du Covid. Et plus récemment, son positionnement sur la guerre en Ukraine, à l’opposé du narratif otanien mensonger, adoptait une posture gaullienne qui tranchait avec la russophobie ambiante. 

Le général Delawarde a fait partie des nombreux signataires de la Lettre des généraux en 2021. Un cri d’alarme des militaires adressé au pouvoir, visiblement inconscient de la menace identitaire et sécuritaire que l’immigration de masse et l’islamisation font peser sur le pays.

Mais la lettre fut enterrée et les généraux signataires furent traités de factieux. Avec un mondialiste intégriste comme Macron, il ne pouvait en être autrement.

Le général Delawarde fut par ailleurs accusé d’antisémitisme suite à des propos tenus sur la chaîne CNews.

Un positionnement anti-israélien totalement incompatible avec la ligne éditoriale de RL.

Le conflit entre Israël et Gaza n’avait fait qu’exacerber son antisionisme, que certains appelleront antisémitisme, sans doute né de son expérience mal vécue au sein de la Finul, au contact des soldats israéliens.

Jugés arrogants et méprisants, il est clair que le général Delawarde ne les aimait pas. Il est vrai que les multiples victoires de Tsahal ne poussent pas les soldats israéliens à la modestie.

Mais cela n’enlève rien au combat qu’a mené ce grand patriote jusqu’à son dernier souffle, un combat que nous saluons à bien des égards chez RL.

Nous adressons nos sincères condoléances à toute sa famille, à son épouse, à ses enfants et petits-enfants.

Que le général Dominique Delawarde repose désormais en paix.

Jacques Guillemain

Source : Riposte Laïque

Décès du Général Delawarde : une grande perte pour la France

Nous apprenons avec tristesse que le Général Delawarde, fidèle contributeur qui nous gratifiait régulièrement de ses analyses percutantes et sans langue de bois, nous a quittés ce dimanche. Au delà de sa carrière militaire brillante au service de son pays, dans les Chasseurs Alpins, la Légion étrangère, puis le renseignement militaire, il était surtout un des rares officiers supérieurs à oser s’élever pour dénoncer les dangers dans lesquels les politiques intérieure et extérieure de nos dirigeants nous conduisent inexorablement.

Mais ce valeureux Saint-Cyrien ne s’est pas contenté de signer des pétitions, il a cherché à comprendre les causes profondes du délitement de la France. Ce QUI lui a valu une chasse aux sorcières et l’opprobre de la meute médiatique. Là où d’autres se seraient couchés, de peur d’entacher leur réputation, le Général Delawarde a fait face en continuant d’informer sans relâche ses concitoyens, en particulier sur les errements de notre diplomatie (en Ukraine ou en Palestine) et sur la compromission des médias.

En son hommage nous rappellerons les propos du sénateur et ancien ministre de la Justice Isaac Jacob (dit Adolphe) Crémieux qui lui a donné raison avant l’heure:

Comptez l’argent pour rien, les places pour rien, la popularité pour rien ; c’est la presse qui est tout. Achetez la presse, et vous serez maîtres de l’opinion, c’est-à-dire les maîtres du pays. »

En guise d’épitaphe, nous lui dédions ces mots d’Alfred de Vigny comme une décoration posthume: « Il y a quelque chose d’aussi beau qu’un grand homme, c’est un homme d’honneur ».

Adieu Général, que Dieu vous garde !

Dominique Delawarde

Après des périodes d’encadrement d’unités militaires de Légion étrangère (2ème RE et 3ème REI) et de Chasseurs alpins (6ème, 7ème et 11ème BCA), puis d’encadrement d’élèves officiers notamment à Saint Cyr, le Général (2S) Dominique Delawarde fut chef «Situation-Renseignement-Guerre électronique» à l’état major interarmées de planification opérationnelle.
Il a servi plus de 8 ans hors de l’hexagone: aux États Unis, en Amérique du Sud et au Proche Orient dans le cadre de l’ONU, plus d’un an dans les Balkans dans les cadres de l’ONU et de l’OTAN, et plus de six mois au Moyen- Orient (Émirats, Qatar, Koweït).

Source : Stratpol

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