Longuenesse Que se passe-t-il au sein de la caserne de gendarmerie ?

EN COMPAGNIE DES GENDARMES. Ils sont surtout aperçus au bord des routes mais effectuent une multitude de missions, garde de détenus, sanctuarisation d’événements, enquête… Rencontre avec la compagnie de gendarmerie de Saint-Omer. Aujourd’hui, on pousse les portes de Longuenesse.

Le secrétariat du commandement à la caserne de Longuenesse.
Le secrétariat du commandement à la caserne de Longuenesse.

Pourquoi la caserne de Longuenesse n’est-elle plus ouverte au public ?

Depuis 2016, la brigade territoriale autonome se trouve à Saint-Martin-lez-Tatinghem à la suite d’un déménagement. Quoi qu’il en soit, la ville de Longuenesse n’est pas sur une zone gendarmerie, mais police, au même titre que Saint-Omer, Saint-Martin-lez-Tatinghem, Arques, Blendecques, Wizernes et Clairmarais. Pour une plainte qui concernerait l’une de ces villes, il est nécessaire de se rendre au commissariat de police, 18 rue Pipiers à Saint-Omer.

Est-elle pour autant fermée ?

Non, même si la caserne a un temps gardé volets clos et ne fait plus d’accueil du public, elle continue à fonctionner. C’est même le centre névralgique de la compagnie de gendarmerie du secteur puisque ses locaux accueillent le commandement, le secrétariat ainsi que la brigade de recherches.

Le commandement.

Il est composé de deux, bientôt trois, personnels. Le chef d’escadron Marie-Laure Pezant, son adjoint, commandant en second, le capitaine Delage, et tout nouvellement le capitaine Gengembre. «  Un peu comme un chef d’orchestre qui doit mettre une partition en musique, explique la commandante, on donne les impulsions, les directives, on fournit les moyens, on propose les félicitations… Tout cela avec l’aval du commandant de groupement d’Arras, au département. » Sous ses ordres : la brigade de recherches, le peloton de surveillance et d’intervention, les brigades autonomes d’Aire-sur-la-Lys et Saint-Martin-lez-Tatinghem ainsi que les communautés de brigades de Lumbres (Lumbres et Fauquembergues) et d’Audruicq (Audruicq, Ardres et Oye-Plage). Une compagnie est en général calquée sur un arrondissement, ce n’est plus exactement le cas puisque depuis le 1er janvier 2017, 24 communes de l’arrondissement de Saint-Omer ont basculé sur celui de Calais.

«  C’est aussi nous qui allons sur place en cas d’intervention sensible pour prendre la direction des opérations : disparu, émeutes… Et nous qui pouvons faire appel à des renforts spécifiques, les moyens spéciaux : chien, hélicoptère, plongeurs…  »

Le commandant ou ses adjoints supervisent aussi le déroulement de tous les événements festifs et sportifs qui se déroulent sur le secteur. «  La sous-préfecture demande notre avis, nous partons en reconnaissance pour évaluer tous les points de dangers, les signaleurs bien placés…  » En cas de gros événement comme le championnat de France de cyclisme, une convention spéciale est passée entre la gendarmerie et l’organisation.

Le secrétariat.

C’est le rouage essentiel qui contribue à ce que toutes les opérations se déroulent parfaitement. «  Il y a l’opération, celle que l’on voit, et la super préparation qu’il y a avant, puis le rangement  », résume l’un des quatre sous-officiers. Leurs missions englobent évidemment toute la gestion des ressources humaines : l’avancement des militaires, leur notation, les mutations et l’appel aux volontaires. Mais aussi la partie logistique : le matériel d’intervention, l’armement, les munitions, les outils radio. Ils gèrent aussi le casernement des militaires, puisque tous sont logés à proximité dans le cadre de leur mission. C’est également le point de contact avec les deux sous-préfectures de Calais et de Saint-Omer et le parquet du tribunal.

Source : La Voix du Nord

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