Sébastien MEURANT Sénateur du Val d’Oise

Edito Chers amis, A l’heure où j’écris ces lignes, nous ignorons ce que le Conseil constitutionnel va faire de la nouvelle loi dite d’urgence sanitaire qui instaure une hypocrite obligation vaccinale. Avec plusieurs de mes collègues parlementaires, je m’y suis opposé de toutes mes forces. Non pas parce que je serais un « anti-vax » comme Emmanuel Macron accuse tous ses adversaires de l’être. Mais pour plusieurs raisons décisives qui ne me semblent pas avoir été prises en compte par le gouvernement et que je voudrais vous préciser rapidement : Tout d’abord, il y a bien sûr un piétinement totalement disproportionné des libertés publiques. Autant je comprends que ces dernières soient suspendues en temps de guerre, autant j’ai du mal à le comprendre pour une épidémie qui, certes, montre cruellement les faiblesses de notre système de santé, mais n’a pas entraîné une surmortalité particulièrement massive (d’après les chiffres de l’INSEE, il y aurait eu en 2020 environ 5000 morts de plus que les quelque 60 000 qui meurent annuellement de la grippe saisonnière). Ensuite, il y a l’effrayante perte de crédit de la parole de la France. Voici quelques semaines, M. Macron et les siens juraient leurs grands dieux qu’il n’y aurait jamais, au grand jamais, d’obligation vaccinale – ils rappelaient d’ailleurs volontiers les engagements internationaux de la France en la matière. Aujourd’hui, ils condamnent à la démission les soignants qui refusent de recevoir une injection d’un produit encore en cours d’expérimentation – alors même qu’ils ont interdit des traitements qui avaient fait leurs preuves depuis des décennies ! Comment peut-on s’étonner de la perte de confiance des Français dans leurs représentants quand ceux-ci mentent aussi ouvertement ? Enfin, il faudrait également mentionner bien des interrogations sur la stratégie du gouvernement dans la gestion de cette épidémie. Comme tous les Français, je suis abasourdi des incohérences, des mensonges, de la propagande arrogante qui se succèdent depuis des mois. Mais vous en savez sur le sujet autant que moi et je n’y insiste pas. Ce qui est certain, c’est que la rentrée sera le moment de préparer les campagnes nationales qui s’annoncent – présidentielle et législatives. Et que, parmi les sujets majeurs de ces campagnes, à côté de la question de la survie de la France, noyée par une immigration massive voulue délibérément par une oligarchie hors-sol et même souvent anti-nationale, figurera le grand sujet des libertés publiques qui avaient déjà été ravagées pendant le quinquennat de François Hollande, mais qui ont encore plus été piétinées pendant celui de son brillant disciple ! Oui, j’en ai la certitude, la rentrée sera très politique. D’ici là, je vous souhaite, à vous et à vos familles, un bel été. Rapport parlementaire sur la cybersécurité Dans le cadre de ma mission au sein de la délégation aux entreprises du Sénat, avec mon collègue Sénateur Rémi Cardon, nous avons commis un rapport d’information sur la cybersécurité des entreprises. Prochain grand mal de notre société, la cybercriminalité se développe à une vitesse fulgurante et touche toutes les tailles de structures. Mal préparées ou mal informées les entreprises françaises sont la cible de hackers peu scrupuleux qui peuvent facilement bloquer tout l’activité de l’entreprise. C’est dans ce contexte qu’après de nombreuses heures d’auditions nous avons produit ce rapport qui dresse un bilan et propose des solutions à court et moyen terme pour accompagner les chefs d’entreprises et les institutions dans la lutte contre ce nouveau fléau. Quelques chiffres permettent de mesurer l’ampleur du phénomène grandissant : 43% des entreprises ont été ciblées par une attaque en 2020La cybercriminalité représente 6000 milliards de dollars à l’échelle internationale en progression de 100% en 5 ans.La synthèse du rapport est disponible ici L’intégralité du rapport est téléchargeable en cliquant sur ce lien ![]() Le 11 mai, je recevais Nicolas Petrovic, Président de Siemens France qui s’est attaqué aux cyber menaces depuis de nombreuses années et propose une large palette de solutions à travers une approche globale par exemple à nos PME. Partisan de solutions franco-européennes Siemens participe à la digitalisation, l’établissement de normes de conformité, la sécurité des produits et bien sûr des données si chères à notre souveraineté personnelle et nationale. Avec 8 sites industriels et 11 centres de R&D implantés dans notre pays, Siemens a plus de 7000 emplois en France et est présent depuis plus de 170 ans dans notre pays. Le 1er juin puis le 8 juillet, je recevais Pascal Roché, Directeur Général du groupe Ramsay Santé, leader européen de l’hospitalisation privé possédant plus de 130 cliniques en France. Ce double rendez-vous m’a permis d’adresser deux points qui me tiennent particulièrement à cœur. Le premier concerne la participation à l’effort d’offre de soin proposé par les cliniques partout en France, ayant ouvert un grand nombre de lits ; le groupe a en effet soutenu les établissements publics, et fait face – tout comme eux – à de nombreuses cyber attaques notamment durant la pandémie. Le second sujet concerne notre département ; déjà présent à Domont et Ermont, le directeur général m’a annoncé son souhait de renforcer l’offre de soins en Val-d’Oise à Argenteuil. Je me félicite de cette annonce enthousiasmante au moment même où l’offre de soins publique est menacée comme jamais avec notamment la fermeture d’unités de soins au groupe hospitalier Carnelle Porte de l’Oise, et la fin programmée de l’établissement Roger Prévost à Moisselles. Le 13 juillet, je recevais Cyrille Jeantellet, PDG de la startup Stroople qui a pour cœur de métier la protection des données des entreprises en proposant une vraie solution souveraine – un made in France numérique qui non seulement développe, valorise et protège les actifs numériques des entreprises, mais est aussi inventeur d’une solution de détection et prévention des attaques par déni de service (DDoS) qui font partie des menaces les plus sérieuses pour nos entreprises. Je lui souhaite une très belle réussite et me félicite de ce vivier fantastique de jeunes pousses dynamiques qui feront de notre pays un leader dans le domaine de la cyber sécurité. Retour sur les élections départementales et régionales La droite n’a jamais été aussi forte C’est ainsi qu’est titrée la une de la gazette du Val d’Oise du 30 juin. Et il est vrai que notre département, qui compte 80% de conseillers départementaux de droite (17 cantons sur 21), est plus que jamais fortement ancré à droite. Forts d’un bilan réussi de la majorité de la Présidente Marie Christine Cavecchi et un programme clair et réaliste, les candidats élus ont été plébiscités par les électeurs Val d’oisiens. A la Région, de nouveaux visages de notre département font leur entrée au sein de l’institution et je sais pouvoir compter sur leur plein engagement pour faire avancer nos projets. Au Sénat, à l’Assemblée Nationale, au Conseil régional, au Conseil départemental, dans les communes, la famille de la droite et du centre est largement représentée dans le Val d’Oise. En tant que Président des Républicains et Sénateur je me félicite de cette victoire qui est l’aboutissement d’un long travail de fond des militants, des sympathisants et des élus qui n’ont jamais baissé les bras. Et pourtant, il fallait du courage et des valeurs chevillées au corps pour rester fidèle au parti traditionnel des Républicains lorsque le chant des sirènes de la startup politique En Marche a retenti. Mais grâce à une animation collective, un discours clair qui ne varie pas et une action quotidienne sur le terrain, le résultat est là. Les candidats investis font de très bons résultats partout sur le département. Cette victoire collective est une nouvelle étape pour la valorisation de notre territoire. Le Val-d’Oise est une terre de droite et elle compte le rester ! ![]() A l’invitation de mon collègue Jimmy Pahun, Député du Morbihan, je me suis rendu la au mois de juin en baie de Quiberon afin d’effectuer une réunion de travail sur le thème des micro-plastiques et notamment des polystyrènes qui représentent à eux seuls 42% des plastiques incinérés. Il existe aujourd’hui d’excellentes solutions de remplacement tels que les PE ou PET, et c’est sous le signe de la concertation que j’ai échangé avec le directeur de la Fondation Tara – Romain Troublé, aux côtés de mes collègues parlementaires de tous horizons politiques, afin d’adopter une position commune en amont de l’étude du Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique. Je fonde mon action sur le bon sens et les échanges que je peux avoir avec les acteurs du terrain. C’est avec des éléments éclairants notamment fournis par le CNPA rencontré début juillet que j’aurai l’occasion d’interpeller le gouvernement à la rentrée. A la lecture de différentes études et de ce manuel, je souhaite poser plusieurs questions au ministre des transports sur l’électrification massive et forcée du parc de véhicules français. On en reparle en septembre. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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