03/01/2022 : « Jusqu’où irons-nous ? » Lettre ouverte sur l’obligation vaccinale à la Commission d’Éthique du Luxembourg

« Jusqu’où irons-nous ? Après les avoir privés de leurs moyens de subsistance, faut-il enfermer les réfractaires ? Faudra-t-il même les priver de l’autorité parentale ? De leurs comptes bancaires ? Faudra-t-il aller jusqu’à les condamner pour mise en danger de la vie d’autrui ? » Ce sont les questions que pose Jean-Pierre Eudier, en sa qualité de président du European Forum for Vaccine Vigilance (EFVV), à la Commission Consultative Nationale d’Éthique du Luxembourg qui semble cautionner « la dangereuse dérive vers une stratégie de désignation d’un bouc émissaire. Quand on désigne un groupe de personnes comme coupable de tous les maux d’un pays, l’Histoire nous montre que c’est non seulement toujours faux et qu’ensuite cela finit toujours très mal », prévient le président de EFVV.

Cette lettre ouverte réagit au rapport de la commission en date du 8 décembre qui ouvre la porte à la vaccination des enfants ainsi qu’à l’obligation vaccinale des majeurs. Particulièrement étayé sur un plan juridique, le courrier rappelle que l’enjeu de la vaccination obligatoire dépasse le seul cadre sanitaire, ce dernier ne peut à lui seul permettre de faire voler en éclat les textes et conventions éthiques sensés prévenir les dérives médicales ou totalitaires depuis le procès de Nuremberg.

EFVV constate que « La science et la rationalité ont disparu faisant place à une idéologie politique assumée visant à vacciner à tout prix l’ensemble de la population ».  

EFVV rappelle ainsi les nombreux remparts législatifs éthiques qui préservent l’inviolabilité du corps humain et le droit de la personne, de refuser, d’interrompre ou de s’abstenir d’un soin. 

Tout d’abord, la résolution 2361 de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe votée le 27 janvier 2021 par tous les pays de la communauté prescrit une attitude respectueuse des libertés qu’elle énonce clairement dans les paragraphes suivant : 


7.3.1 « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement; » 
et 7.3.2 « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner; »

Il y a également l’article 5 de la Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine signée le 4 avril 1997 à Oviedo (Espagne). Cette Convention est le seul instrument juridique contraignant international pour la protection des droits de l’Homme dans le domaine biomédical. Elle reprend les principes développés par la Convention européenne des Droits de l’Homme dans le domaine de la biologie et de la médecine.

 Ce texte est une Convention cadre visant à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine.

 L’article 5 qui prévoit : 

« Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé
Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. 

La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement
. » 

Un vaccin ou une injection dite « vaccinale » est bien évidemment « une intervention dans le domaine de la santé » au sens de la Convention. Par conséquent la convention d’Oviedo telle qu’interprétée par le Conseil de l’Europe, interdit aux États signataires, le vaccin obligatoire, la contrainte et la discrimination des personnes non vaccinées.  Plus généralement, la convention d’Oviedo prohibe implicitement la politique du laissez-passer vaccinal, beaucoup ayant été contraints à la vaccination pour pouvoir retrouver leur vie sociale ou simplement travailler. 

Dans la conclusion du courrier, EFVV rappelle que l’obligation vaccinale générale de la population n’est pas juridiquement défendable, dans le cadre de la vaccination contre la COVID-19. Aucun des critères de proportionnalité et d’efficacité visés aux termes des Traités et principes européens, par rapport à l’objectif de santé suivi, n’apparait rempli compte tenu de :

  •  La connaissance relativement incomplète de la maladie,
  • La capacité de mutation du virus,
  • La circonstance que les personnes à risque sont majoritairement vaccinées,
  • La vaccination diminue en efficacité avec le temps,
  • La vaccination n’arrête pas la propagation ni la contamination par le virus,
  • Les effets secondaires existent et restent inconnus à long terme,
  • Nous sommes toujours en phase d’essais cliniques,
  • Le vaccin n’empêche pas de tomber parfois sévèrement malade à cause des variants,
  • Aucun objectif d’éradication ne peut être scientifiquement avancé par rapport à un virus qui a déjà fait plusieurs fois le tour du monde.

Pour prendre connaissance de cet important courrier, qui rappelle les fondamentaux de l’éthique médicale, fondamentaux aujourd’hui odieusement évacués du débat médical et politique, vous pouvez télécharger ce courrier de 17 pages. 

https://www.infovaccin.fr/component/jdownloads/?task=download.send&id=96&catid=2&m=0&Itemid=158#page=1&zoom=auto,-215,723

Source : Infovaccin

Répondre à François Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *