Gironde : deux suicides dans la police et la gendarmerie

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En 2018, 35 policiers et 33 gendarmes se sont suicidés, selon le ministère de l’Intérieur. Ici en avril 2019, des policiers de Montpellier se recueillent en mémoire de leur collègue disparu
SYLVAIN THOMAS AFP

Une policière bordelaise de 44 ans, mère d’un enfant, et un gendarme médocain de 55 ans, père de trois enfants, se sont donné la mort, ces derniers jours, en Gironde.

Deux nouveaux drames au sein de la police et de la gendarmerie. En l’espace de quelques jours, une policière et un gendarme se sont donné la mort, en Gironde.

Âgée de 44 ans, brigadier-chef au sein de la circonscription de Sécurité publique de Bordeaux, une policière, mère d’un enfant, est décédée début juillet, quelques jours après son admission à l’hôpital à la suite d’un geste désespéré à son domicile. Selon le funeste décompte tenu par des sites d’associations de policiers et gendarmes, il s’agirait du 38e suicide dans la police nationale depuis le début de l’année.  

Samedi dernier, la dépouille d’un adjudant-chef de la gendarmerie, âgé de 55 ans, a été retrouvée dans un bois du Médoc. Gradé d’une brigade de la compagnie de gendarmerie de Lesparre-Médoc, cet homme de 55 ans, marié et père de trois enfants, était porté disparu depuis la veille. D’après le site du magazine L’Essor de la Gendarmerie nationale, ce drame « est le neuvième dans l’Armée » depuis le début de l’année. 

En 2018, 35 policiers et 33 gendarmes se sont suicidés, selon l’Intérieur. En avril dernier, le ministère a annoncé la mise en place d’une cellule de vigilance pour prévenir ces passages à l’acte, en forte hausse depuis janvier 2019 dans la police nationale.

Source : Sud Ouest

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