ZFE : Analyse politique sommaire – Quels sont les recours juridiques possibles ?
Le 12 février prochain, (mercredi), la commune de Brest démarre une consultation auprès des populations au sujet de la ZFE qu’elle souhaite mettre en place.
Dans l’esprit des édiles, cette consultation a pour objectif de persuader les gueux du bien fondé de cette mesure.
Après avoir lu l’article qui suit, nous vous engageons à signaler votre opinion tel que précisé dans le communiqué de Brest Métropole :
A Brest, comment cela va-t-il se passer ?
Selon Brest Métropole, « ces émissions sont deux fois inférieures à la valeur limite autorisée en France ». Le niveau d’alerte est donc minimum, mais Brest ne pourra néanmoins pas y couper. Une concertation réglementaire aura donc lieu du 12 février au 7 mars, « afin de mieux faire connaître aux habitants les modalités de son application ». Des informations seront disponibles sur internet, sur jeparticipe.brest.fr ou à l’hôtel de Métropole, au 24 rue Coat-Ar-Guéven, du lundi au vendredi de 8 h à 18 h 30. Après cette phase de concertation, la ZFE pourra concrètement être mise en place.
ZFE : de quoi parle-t-on, quelles actions possibles ?
Préambule :
L’analyse qui suit a pour objectif d’identifier les angles d’attaque : d’un point de vue légal et sans doute politique.
Les propositions d’action ne s’opposent pas aux autres initiatives qui ont commencé à émerger. L’idée est de faire en sorte que face à la forteresse qui protège actuellement la caste qui nous agresse, toutes les initiatives contribuent à lui infliger des coups, la lézarder et enfin, la mettre à bas. Mais d’abord, de quoi parle-ton ? D’où viennent ces dispositions discriminatoires qui vont impacter nos vies ? Quelles en sont les justifications ?
Origines de la loi sur la ZFE
La loi Française du 24 août 2021 trouve son origine dans la directive Européenne du 21 mai 20081. Cette loi Française constitue de fait, comme beaucoup de nos lois depuis 1998 une transposition dans notre corpus législatif, illustrant une fois de plus le caractère « chambre d’enregistrement » de notre parlement national (qui nous coûte si cher par ailleurs).
Vous trouverez la liste des députés qui ont voté pour la mise en place des ZFE :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/scrutins/3484
Vous avez toute légitimité pour aller leur demander des comptes, y compris à ceux qui se sont abstenus.
Analyse politique sommaire
On constate que les députés LFI ont voté contre la loi. Cependant, il ne faut pas y voir une volonté de ce parti de défendre les « gueux » ou nos libertés. Aucune mention sur les ZFE n’est formulée dans les questions qu’ils ont adressé à l’attention du Conseil Constitutionnel. Les députés LFI ont voté contre la loi climat parce que, selon eux, elle n’allait pas assez loin.
Le reste du spectre politique: sans surprise, le fait que dans un contexte ayatollesque, il soit difficile d’aller à l’encontre ou d’émettre des critiques sur les nouveaux dogmes de la nouvelle religion climatesque, le texte est passé, haut la main, en plein été (donc dans l’indifférence générale), sans coup férir.
Les questions posées lors des débats ou à l’occasion de la saisine du conseil constitutionnel n’ont jamais évoqué les discriminations (conséquences économiques et sociales) ni les pertes de liberté que faisaient subir la mise en place des ZFE. Lors de nos recherches, nous avons été fort surpris de constater que jamais, cette question n’avait été abordée par aucun député…
Quelque soit le parti politique…
Contexte de la loi sur la ZFE
Mme Barbara Pompili, alors Ministre de la transition écologique, dans le gouvernement Castex a porté cette loi. Souvenons-nous du contexte : Notre « Présiroi » venait de faire son discours du 12 juillet et la France covidiste commençait à valider toutes les mesures folles qui instituaient des discriminations qui s’accumulaient, notamment au travers de la loi du 5 août (obligation vaccinale pour les soignants, pompiers, gendarmes…). De fait, la loi du 24 août, en plein dans les vacances scolaires est passée alors sous les radars à la fois de la presse et des citoyens. Une belle entourloupe bien orchestrée avec la complicité de la presse et la grande incurie de nos représentants.
Quels sont les recours juridiques possibles ?
Quels sont ceux qui ne le sont pas ?
- Le recours au conseil constitutionnel a été formé mais il ne portait que sur des questions annexes. Le conseil constitutionnel, ô surprise, a validé l’ensemble de la « loi climat », comportant pourtant des mesures liberticides et discriminatoires.
- Le recours au conseil d’Etat : Encore possible, mais nécessiterait des moyens financiers, humains et du temps incompatibles avec la mise en application des dispositions de la loi. Par ailleurs, aucune garantie n’existerait quant au succès de tel recours.
- La loi est désormais passée dans le code de l’environnement à un moment où l’actualité était centrée ailleurs.
- Cependant, nous pourrons toujours engager des actions contre les arrêtés municipaux devant les tribunaux administratifs. La justice pourra alors toujours connaître des actions qui seront menées sur les arrêtés municipaux qui devront être pris pour mettre en œuvre les ZFE.
Le cas spécifique de Brest :
L’agglomération de Brest regroupe un peu moins de 150.000 habitants et n’aurait pas été obligée d’être candidate comme « ville à faible émissions ». Dans le cas spécifique de cette ville portuaire, balayée par les vents d’ouest, qui vit grâce aux activités maritimes civiles et militaires ainsi qu’à un hinterland rural, agricole et besogneux qui va être touché en plein par les nouvelles mesures liées à la mise en place de la ZFE, il s’agit bien d’une volonté politique des édiles zélés de la ville et plus particulièrement de son maire pour complaire à la caste parisienne.
Cependant, il n’y a pas à ce jour de décision prise de création de ZFE. L’arrêté municipal n’a pas été encore pris par le conseil municipal de Brest.
Une consultation publique de 3 semaines est programmée du 12 février au 7 mars. Les modalités précisent le périmètre exact (pour le moment le périmètre prévu se cantonnera au centre-ville et ne concernera que les véhicules immatriculés avant 1997).
Pour bien comprendre la « douille » que représente l’absurde disposition sur les ZFE, voici un extrait du Ouest France à propos du cas particulier de Brest. (les caractères en gras sont de votre serviteur) :
A Brest, comment cela va-t-il se passer ?
Selon Brest Métropole, « ces émissions sont deux fois inférieures à la valeur limite autorisée en France ». Le niveau d’alerte est donc minimum, mais Brest ne pourra néanmoins pas y couper. Une concertation règlementaire aura donc lieu du 12 février au 7 mars, « afin de mieux faire connaître aux habitants les modalités de son application ». Des informations seront disponibles sur internet, sur jeparticipe.brest.fr ou à l’hôtel de Métropole, au 24 rue Coat-Ar-Guéven, du lundi au vendredi de 8 h à 18 h 30. Après cette phase de concertation, la ZFE pourra concrètement être mise en place.
Vous avez bien compris le plan ?
- Brest, de par sa faible population pourrait ne pas participer à cette idiotie
- Mais on va le faire quand même parce qu’on aime bien vous emmerder
- On va organiser une consultation, pas pour vous écouter mais pour vous expliquer comment on va vous l’imposer. L’idée principale est de vous faire accepter l’idée sur une très petite surface, pour commencer et que cette idée, ces moyens de surveillance soient mis en place et se mettent à fonctionner plus tard (notamment après les prochaines élections municipales de 2026).
- Comme on n’est pas courageux, les quartiers sensibles de Pontanezen, pourtant en plein dans la zone urbaine ne seront pas concernés. Qui oserait aller se frotter à des populations qui ont déjà montré leur propension à s’opposer en masse à l’ordre officiel et qui, suffisamment organisée oserait détruire les caméras installées pour la surveillance.
- Il s’agit donc bien d’emmerder les Français, ceux qui viennent pour accéder aux services et aux commerces qu’ils ne trouvent plus dans leurs campagnes, ceux qui bossent et qui ne disent jamais rien, alors que Brest n’est JAMAIS l’objet de pollution aérienne. Ces dispositions pénaliseront une nouvelle fois les commerces de centre-ville déjà gravement sinistrés par des travaux quasi-permanents.
Pertinence de la loi :
Pertinence du point de vue du CO2 :
Malgré la propagande dont le GIEC est l’épicentre et la caution soi-disant « scientifique », il n’existe absolument aucun consensus dans la communauté scientifique sur la responsabilité anthropique du réchauffement climatique et encore moins sur la responsabilité du CO2 sur le réchauffement climatique. Comment en effet penser qu’une molécule présente dans l’atmosphère à raison de quatre partie par million soit la seule responsable d’un effet de serre ? S’en tenir à cette version techniciste tient de la religion (ça fonctionne de la même manière avec ses gourous, ses évangélisateurs, ses adeptes et ses ayatollahs). S’en tenir à cette version occulte la grande complexité d’un système terre – soleil sur des durées extrêmement longues que le point de vue temporel humain ne peut modéliser.
Le CO2 en revanche est bien commode si on examine les politiques de restrictions des émissions du point de vue financier. L’ensemble des mesures prises produit des gagnants et des perdants. Or, toutes les solutions alternatives préconisées (passage des voitures thermiques à l’électrique, production de bio-carburants (bio-méthanes, bio-éthanol), éolien, production d’électricité par des panneaux solaires (ces deux derniers moyens de production électriques non-pilotables impliquent nécessairement la construction de centrales pilotables, principalement au gaz pour pallier le manque de production quand il n’y a pas de vent ou de soleil), solaire à concentration… n’ont de rentabilité financière que grâce à des transferts financiers énormes du public vers les grands industriels privés. A chaque fois les perdants sont les consommateurs qui voient les prix de leur mix énergétique exploser et les contribuables qui supportent, par les taxes et les impôts les coûts des investissements. C’est un immense hold-up qui s’opère ostensiblement sous les yeux des contribuables qui consentent encore à l’impôt.
Même dans l’hypothèse où le CO2 serait responsable de tous les maux de notre planète, le bénéfice de la voiture électrique est loin d’être évident. Si on prend en compte le poids en CO2 pour la construction des batteries, pour la construction des réseaux électriques supplémentaires nécessaires à l’installation des bornes électriques, tout indique que les émissions de CO2 pour la voiture électrique sont supérieurs à d’autres solutions techniques. Du seul point de vue des émissions de CO2, il serait bien plus pertinent de recommander de garder son vieux véhicule, de lutter contre l’obsolescence programmée, de mettre en place des filières d’entretien et de réparation, d’exiger des constructeurs qu’ils mettent sur le marché des véhicules thermiques très peu consommateurs. (Tel qu’il avait été préconisé lors de la consultation parlementaire en 2013). Depuis lors, c’est exactement le contraire qui s’est passé puisque les transports ont vu leur part calculée d’émissions de CO2 augmenter uniquement à cause de l’augmentation du poids moyen des véhicules particuliers. En effet, le parc automobile mondial s’est considérablement alourdi avec l’avènement des SUV.
La construction de véhicules électriques a, en revanche, pour effet de délocaliser les émissions vers les zones minières et les zones industrielles. L’extraction des minerais de cuivre, cobalt, lithium (minerais dont l’Europe ne contrôle aucun site minier, aucune filière et s’en remet quasi-exclusivement au continent Asiatique) causent de véritables dégâts environnementaux sur l’air, les sols, les eaux et contribuent à provoquer des impacts sanitaires et sociaux énormes sur des populations pauvres, loin de nos yeux de petits occidentaux apeurés et bien-pensants.
La transition vers les voitures électriques, non seulement est boudée par les consommateurs (non flexibilité, coûts élevés, risques d’incendies élevés, primes d’assurance en augmentation, nécessité de subvention pour persuader les consommateurs de passer à l’électrique et donc impacte les finances publiques pourtant fort malmenées par ailleurs et j’en passe), mais elle est techniquement impossible. Les géologues l’expliquent très bien : la transition telle qu’elle est déclinée par nos « grands penseurs » nécessiteraient d’ici la fin du siècle d’extraire autant d’éléments ferreux et non-ferreux que l’humanité a extrait depuis toute son histoire2.
La France ne représente aujourd’hui que moins de 1% de toutes les émissions mondiales. Il suffit de passer quelques heures dans les grandes métropoles Africaines (Lagos, Abidjan, Kinshasa) ou latino-américaine pour comprendre à l’évidence que notre insistance à passer à la voiture électrique aura peu d’impact sur les émissions globales. Le monde entier rigole de l’agitation de nos gourous ayatollahs de l’électrique.
Pertinence du point de vue des émissions de particules fines :
Les moteurs diesel ont été les premiers mis en cause dans les émissions de particules fines.
Or, les constructeurs ont fait énormément de progrès dans ce domaine (je précise que je n’ai aucun lien d’intérêt avec l’industrie automobile, qu’elle soit thermique ou électrique).
Les émissions de particules fines liées aux transports sont dues à l’usure des pneus et à l’abrasion des plaquettes de frein dont l’importance croît corollairement avec le poids des véhicules. Les véhicules électriques sont, de ce point de vue bien plus polluants que les véhicules thermiques 30 à 40% plus légers (il existe même des Hummers électriques de plus de 5 tonnes. Une citadine diesel de moins d’une tonne trouve son équivalent électrique dans une gamme de poids qui dépasse souvent les deux tonnes).
Quelle est la part de la voiture dans les émissions globales de particules fines ?
Sans lui avoir demandé l’autorisation, je me permets de faire référence à un tweet de Nicolas Meilhan3 et reproduire une carte de la concentration des particules fines enregistrée en Europe de l’ouest ce 20 janvier dernier. Souvenez-vous, l’air était stagnant. Ce que l’on observe, c’est que les fortes concentrations en particules fines s’observent dans les grandes concentrations industrielles : un peu en région parisienne et dans la vallée du Rhône ainsi que dans les vallées adjacentes (Clermont Ferrand, St-Etienne…). Observons également les immenses zones polluées autour de l’hexagone… Mes commentaires sentiraient le souffre et le charbon de coke de nos cousins germains et romains.

Ci-dessus, carte de concentration des micro-particules au 20 janvier.
Quelle est la part de la voiture et des transports dans la production de ces particules ?
Est-ce que l’industrie chimique de la vallée du Rhône (qui sent si bon au sortir du tunnel sous Fourvière…) n’a pas aussi sa part de responsabilité ? Est-ce que les émissions de particules des voitures individuelles sont réellement en cause sachant que tous les véhicules en circulation sont contrôlés tous les deux ans et ont passé avec succès les contrôles anti-pollution ? Pourquoi inciter les Français à acheter des véhicules électriques dont les batteries non durables brûlent au moindre choc et dont on connaît le poids en CO2 émis ? Pourquoi ne pas obliger les constructeurs automobiles à concevoir des véhicules thermiques peu consommateurs comme il avait été préconisé en 2013 à l’issue d’une enquête parlementaire ? En s’attaquant ainsi à la bagnole, (comme les autorités macroniennes n’ont pas cessé de le faire en mettant en œuvre des règlements tous plus liberticides et onéreux – pour ne pas dire anti-gueux- les uns que les autres : routes à 80 km/h, périphériques parisiens ralentis, obligation de l’adblue dans les réservoirs des voitures diesel…), sous couvert de bien-pensance escrolo-climatique, l’oligarchie au pouvoir n’est-elle pas en train de contraindre, surveiller nos déplacements, nous habituer à un contrôle permanent alors que les solutions préconisées n’apportent en fait aucune réponse techniquement pertinente pour résoudre les problèmes énoncés (le Reichauffement Klimatik), si tant est que ces problèmes trouvent leur cause dans celles officiellement annoncées (le CO2 est cependant miraculeux pour contribuer à renflouer les finances publiques…).
Autant de questions que les citoyens se posent, au risque d’être taxés de « climatosceptiques », « complotistes », et le fin du fin, d’« extrème drouate ».

Ci-dessus, carte au 3 février 2025
ZFE : une expérience supplémentaire d’ingénierie sociale
Au-delà de ses aspects délirants et totalement discriminatoires, la mise en place des ZFE constitue une expérience supplémentaire d’ingénierie sociale. Elle permet d’une part de tester la société à accepter le grignotage de ses libertés sous couvert de bonnes intentions et en culpabilisant le peuple de ses horribles impacts sur l’environnement et le climat et d’autre part, la ZFE, est le prétexte idéal pour la mise en place d’infrastructures technologiques pour le contrôle individuel permanent et pour à terme qui sait, la mise en place d’un système de crédit social « à la chinoise ». Une fois l’idée que nos libertés peuvent être tranquillement abolies, une fois que les infrastructures de surveillance sont en place, une fois que nous avons consenti à demander des dérogations pour avoir le droit de circuler, d’autres spoliations de nos libertés pourront alors être mises en place. La monnaie numérique de banque centrale sera très probablement mise en place et l’équivalent des tickets de rationnement pourra démarrer !. En temps réel, les autorités pourront surveiller votre consommation, vos dépenses, vos déplacements, savoir à proximité de qui vous vous trouvez, et combien de temps. Bref, ce qu’Orwell avait imaginé, nos autorités le préparent: « Big Brother is watching you ».
Et dites-vous bien que c’est avec vos sous et, puisque nous sommes en « démocratie » que c’est avec votre consentement que ce système se met en place…
Il n’est pas de ZFE sans dispositif de caméras de surveillance algorithmiques. A l’instar des radars automatiques qui parsèment le bord de nos routes, l’ensemble des agglomérations sera doté d’un système complexe de caméras, de serveurs, d’agents de surveillance, de logiciels.
Alors questions :
- Comment et par qui seront gérées les données de circulation ?
- Quel sera le coût financier pour l’installation, le fonctionnement et l’entretien de ces systèmes
- Quel est le coût en termes d’émission de CO2 ?
- Quel en sera l’impact sur le pouvoir d’achat des plus pauvres ?
- Quelles seront leur compensations, les aides mises en place pour leur permettre de remplacer leurs véhicules ? Quels impacts sur les finances publiques ?
- Qui paiera ?
Déjà la recharge de la batterie ne serait-elle pas un moyen de contrôle supplémentaire des déplacements des citoyens
Pour recharger votre batterie, il vous faut disposer d’une carte liée à celle-ci. Vos voitures électriques, évidemment connectées enverront vos données de rechargement, de déplacement à tout moment et en temps réel. Mais à qui ?:Au gestionnaire du réseau électrique, au constructeur de la voiture ?
Ces données peuvent-elle être revendues ?: Aux assureurs ? Aux autorités politiques ? Judiciaires ?
Votre voiture, par décision politique ne pourrait-elle alors être bloquée si les autorités le décidaient de manière arbitraire ?
Dans notre monde qui ressemble de plus en plus à celui d’Orwell, tout est possible.
Et nous, où en sommes-nous ? La voiture électrique serait elle aussi pensée comme un moyen supplémentaire de contrôle sur les individus ?
Et au final, une bombe écologique
Vertueuse et écologique la voiture électrique ? On a déjà vu que la fabrication de la voiture électrique consomme énormément de ressources et, si tant est que son empreinte carbone ait un sens, il faut attendre 100 à 150.000 km avant que ses émissions de CO2 soient comparables à celle d’une voiture thermique équivalente, à condition que l’énergie qui sert à produire l’électricité soit « propre » (issue de l’hydro-électricité ou du nucléaire). Mais si votre électricité est Allemande ou Polonaise, c’est mort. Et si, arrivé à 150.000 km il vous faut changer la batterie, alors vous remettez une pièce dans le juke box de la course aux métaux et terres rares, vous continuez à contribuer à accroître la pression sur les pays disposant de ces ressources minières, vous validez les dégradations de l’environnement de ces zones, vous contribuez au maintien de ces systèmes économiques délétères que vous dénoncez par ailleurs.
Mais ce n’est pas tout.
Que dire de la fin de vie des voitures électriques ? Que faire de ces millions de batteries qu’il faudra stocker, recycler, gérer ?
Où les stockerons-nous ? Quelles garanties avons-nous que ces batteries et leurs métaux lourds ne finiront pas dans nos sols, dans nos eaux souterraines, dans nos cours d’eaux, dans notre nourriture, dans nos os ?
Quelles conséquences à venir sur notre santé ? Qui est prêt à nous assurer (« les yeux dans les yeux », pour peu qu’on y croie encore) que tout est prêt pour retraiter les millions de batteries qui vont commencer à affluer d’ici cinq à dix ans ? Est-ce que, d’ores et déjà, les dispositions sont prises, le financement prévu, les requis techniques et les infrastructures en place ?
Alors que faire ?
Et si la seule option qui nous restait était tout simplement politique ?…..
Une fenêtre d’opportunités s’ouvre aujourd’hui : la ZFE une opportunité pour nous faire entendre?
En 2026, se dérouleront les élections municipales. Elles rassemblent en elles-mêmes plusieurs enjeux :
Le thème de la ZFE doit devenir un thème majeur dans le débat municipal et pas seulement pour les grandes villes concernées mais bien et je dirais surtout pour les communes périphériques, les petites communes rurales dont les habitants, seront les plus affectés par les mesures discriminatoires de la mise en place des ZFE.
Alors que dans le même temps les politiques d’aménagement du territoire depuis 2020 contribuent à raréfier les services publics dans les zones périphériques, rendant les citoyens de plus en plus dépendants des grands centres urbains pour l’accès aux services publics de base : santé, éducation, culture, administrations…
Ces élections municipales se dérouleront une année avant les élections présidentielles. Les maires nommés donneront leur signature à la désignation des candidats aux élections présidentielles de l’année suivante. De plus, ces mêmes maires seront encore en place au moment de la désignation des candidats pour les élections présidentielles de 2032.
Les élections municipales de 2026 constituent donc un double enjeu politique, sur un laps de temps relativement long.
La loi climat, qui contient les modalités de mise en place des ZFE dérive d’une directive de l’Union Européenne.
La question de l’appartenance de la France à l’Union Européenne qui nous amène à ces dérives législatives et à creuser des inégalités sociales pourrait dès lors se poser dans les débats de ces élections municipales.
Implications pour la mise en place d’une stratégie politique
La stratégie que nous pouvons mener dans le cadre de ce projet de création de ZFE est donc la suivante :
- Participer à toutes les initiatives qui se sont mises en place, même si elles n’ont pas vocation, formellement à faire changer la loi. Il s’agit d’actions qui permettent aux autorités de mesurer le degré de mécontentement de la population. Parmi les initiatives, on remarque celle qui est portée par Alexandre Jardin et qui a été relayée par le site www.lesgueux.fr/
- participer aux enquêtes publiques
saisir les municipalités des communes avoisinantes de la périphérie brestoise
- En faire un thème majeur dans les débats des élections municipales :
- Particulièrement dans les petites communes
- Participer, et pourquoi pas, se porter candidat aux élections municipales
En guise de conclusion
(rappel des points principaux) :
- La loi climat qui contient la mise en place des ZFE tient son origine d’une directive de l’Union Européenne. Comme d’autres, cette loi met en exergue la perte de souveraineté du peuple Français sur les décisions qui impactent directement sa vie.Le parlement Français se comporte comme une chambre d’enregistrement des décision de l’Union Européenne.
- Cette loi se base sur un discours scientifique mais qui n’est en aucune manière consensuel. Les hypothèses sur lesquelles se base la loi tiennent plus de la religion climatesque qui consiste à affecter la responsabilité humaine dans le « reichauffement klimatik ».
- Le monde entier se moque de nous et continue de vivre, de consommer, de faire de la croissance. Avec cette loi, comme avec d’autres toutes aussi liberticides, toutes aussi discriminatoires, nous sommes en train de nous couper du reste du monde et pensons qu’avec nos moins de 1% des émissions de CO2, nous allons sauver la planète. !
- Avec cette loi, et la mise en place des ZFE, c’est non seulement l’instauration de politiques discriminatoires, liberticides et délétères d’un point de vue économique, mais c’est aussi la mise en place de mesures et d’infrastructures de contrôle social en temps réel.
- Les effets environnementaux de la création de ces ZFE seront importants et sont actuellement complètement occultés. Ils seront supportés par nos enfants et les générations suivantes avec des impacts graves sur leur santé et leur intégrité physique. (avec notamment l’impact du traitement des déchets issus des batteries).
- Un espoir cependant pour contrer ces dispositions : en faire un thème de campagne majeur pour les futures élections et notamment les municipales de 2026.
Haut les cœurs, organisons-nous, investissons-nous dans nos communes, faisons le forcing auprès des maires.
Si on ne mène pas la bataille, on est sûr de la perdre.
Alors un peu de courage et engageons-nous !
ACL est une association qui lutte pour la préservation de nos libertés, la protection de l’intégrité physique et psychologique des citoyens et plus particulièrement celle de nos enfants.
1 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000018984836
2 Je ne peux que vous recommander de visionner l’interview de Mme Aurore Stéphant, géologue qui parle des véhicules électriques et de ses implications du point de vue géologique. https://www.youtube.com/watch?v=iK2gsGqPIdM
ZFE : la bombe à retardement sociale – Qui pourra encore rouler demain ?
18 déc. 2024 Face au développement des ZFE en France, l’association « 40 millions d’automobilistes » a donné la parole aux automobilistes, aux quatre coins de l’Hexagone, qui vont subir (ou subissent déjà !) de plein fouet ces Zones socialement inacceptables. En résulte ce film documentaire, qui témoigne des effets dévastateurs des ZFE sur les citoyens.
Source : Youtube
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