Pensez à dire publiquement que vous n’êtes pas suicidaires.
En ce qui me concerne, je l’affirme haut et fort : « Je ne suis pas suicidaire !!! »
je rajouterai que si « ILS » courent aussi nvite que je les emmerde, « ils » peuvent prétendre à la médaille olympique !
Ronald Guillaumont, rédacteur de Profession-Gendarme.com
Si cette loi passe, ce ne sera pas une rupture, mais un retour aux sources. Car il faut se souvenir : la République ne s’est pas fondée dans la paix mais dans la Terreur. On se garde bien de le rappeler dans les manuels scolaires, mais en 1793, on gravait sur les murs : « Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort ». C’était pourtant l’aveu d’un système imposé et sans alternatives.
Aujourd’hui, à l’heure où les masques tombent, la République, aux abois se durcit. Elle s’épuise à défendre sa légitimité non plus par le débat, mais par la menace… La voilà qui veut punir non les actes, mais les mots.
Ce n’est plus la justice qu’elle sert, mais elle-même. Elle brandit la loi comme une arme, non pour garantir la liberté, mais pour la circonscrire.
De la guillotine au tribunal médiatique, des assignations à résidence aux censures numériques, la logique reste la même : qui pense autrement est un danger.
Le délit d’opinion existe officieusement, voilà qu’il tend aujourd’hui à se formaliser.
Ainsi, la boucle pourrait bien se refermer. Née dans la Terreur, la République semble condamnée à y retourner, comme si elle ne savait survivre qu’en persécutant au nom de ses principes.
J’écris ces lignes aujourd’hui à l’abri — provisoire — du principe de non-rétroactivité des lois.
Mais comprenez-le bien : si cette loi venait à passer, écrire de nouveau ce texte, ou un texte similaire, pourrait envoyer son rédacteur directement au cachot.
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