Prévention Élèves : Lettre ouverte aux élus ou candidats, aux français

Écoutez-nous, plus de 170 000 de nos enfants sont concernés !

Députés, élus, dirigeants : vous avez aussi des enfants. Cet appel est pour vous, parents insouciants : nous, malheureusement, on a bien compris.

L’ONU, garante européenne des droits de l’Homme et des enfants, alerte, en vain, sur la situation. Dans son rapport de 2024, adressé au Haut-commissaire Volker Türk, le docteur en droit Frédéric Fabre, rapporteur spécial pour l’ONU et auteur à l’OHCHR décomptait 179 000 enfants placés abusivement.

Au fil des années, les rapporteurs spéciaux de l’ONU exhortent la France, par diverses procédures, à protéger NOS enfants, des maltraitances institutionnelles et des violences sexuelles. En vain.

Faut-il rappeler que, si la majeure partie des agressions sexuelles et viols sur enfants interviennent dans le noyau familial ou amical proche, bon nombre de violences sexuelles ont lieu pendant ces placements. Seul un nombre infime est jugé, les victimes n’obtiennent jamais justice : le point de départ d’une épidémie difficile à enrayer.

Maître Christine CERRADA dénonce, dans son livre Placements abusifs, une justice sous influence, que les deux filles de sa cliente étaient placées pour le seul motif d’être scolarisées à domicile. Aucune privation relationnelle, matérielle ou affective, aucune maltraitance n’avait pourtant été constatée.

La décision peut, entre autres, s’expliquer par la signature de CPOM, ces contrats financiers qui lient les départements et les maisons d’hébergement d’enfants. Moi, maman, je n’imaginais pas vivre ça. Demain, ça peut être votre enfant. Quelqu’un, dans ce pays, peut-il entendre le déchirement que représente un placement abusif ?

Volontairement ou sous la pression, bon nombre de professionnels entretiennent le mythe.

On pense, par exemple, à Mme Isabelle MICHEL, inspectrice cellule MNA au Conseil départemental du 64, et à son commentaire LinkedIn, publié en mai 2024 sur le post d’ASH, Le MAG du travailleur social.

78 308 abonnés, tous professionnels du social, lisent alors que les morts de l’ASE ne sont pas corrélés à un dysfonctionnement du système ASE. Que des mineurs qui meurent, il y en a partout, même dans les écoles, les familles, les hôpitaux et les colonies.

Au vu du poste qu’elle occupe, cette professionnelle sait parfaitement que les conditions d’accueil dans les foyers de l’enfance français sont catastrophiques. Aurait-elle déjà oublié le suicide de Lily et de tous les autres, dont les français n’ont jamais connu le nom ?

Réagissez ! Aujourd’hui, ce sont nos enfants, mais demain, ça peut être les vôtres !

Relayez notre voix, à nous, parents, qui hurlons notre douleur, dans l’indifférence la plus totale.

Source : Prévention Élèves pr**************@***il.com

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