Impôts fonciers : la France extorque 104,8 milliards d’euros aux propriétaires
Article rédigé le 22 aout 2025 par Raphaël Besliu pour la revue de GPTV
Aug 23, 2025

Les essentiels de cette actualité
- Chaque année, les Européens perdent des fortunes à cause de l’impôt foncier. France et Royaume-Uni en tête, avec des ponctions énormes sur le PIB.
- Les disparités entre pays sont flagrantes : l’Est reste raisonnable, tandis que l’Europe du Nord-Ouest pressure ses citoyens.
- Les taxes immobilières pèsent lourd, rendant l’accès à la propriété un luxe doublement taxé. Les gouvernements s’enrichissent pendant que les services publics se dégradent.
Chaque année, les Européens voient des fortunes partir en fumée à cause de l’impôt foncier. Royaume-Uni, France… ces États s’engraissent sur le dos des propriétaires.
La ponction représente une part considérable du PIB et des recettes fiscales totales, tandis que routes et services publics continuent de se dégrader.
Posséder un bien immobilier est presque devenu un crime. On nous matraque d’impôts pendant que nos dirigeants gaspillent notre argent dans des projets douteux.
Les disparités entre pays sont flagrantes : certains États pressurent davantage leurs citoyens que d’autres, signe d’un système européen à deux vitesses où les petites gens trinquent pendant que les élites s’enrichissent.

France et Royaume-Uni : champions du racket
Selon la Commission européenne, la France écrase l’Europe avec un impôt foncier qui atteint 3,7 % du PIB en 2023. Le Royaume-Uni reste juste derrière malgré le chaos de son Brexit.
À l’inverse, l’Allemagne plafonne à 1 %, l’Italie à 2,1 %, l’Espagne à 2,5 % et la Grèce à 2,7 %, tandis que l’Est reste raisonnable : Estonie et Tchéquie 0,3 %, Slovaquie et Lituanie moins de 0,5 %.
En valeur absolue, cela représente 115 milliards d’euros payés par les Britanniques, 104,5 milliards d’euros par les Français, 45,3 milliards d’euros par les Italiens, 41,4 milliards d’euros par les Allemands et 36,8 milliards d’euros par les Espagnols.
L’Union européenne a ainsi extorqué 318,8 milliards d’euros aux citoyens, pendant que routes et services publics continuent de se délabrer.
L’immobilier, déjà inaccessible pour beaucoup, devient un luxe doublement taxé : chaque acquisition ou possession se transforme en charge supplémentaire.
La pieuvre fiscale
Selon l’OCDE, l’impôt foncier couvre toutes les taxes sur la propriété, les transactions, le patrimoine et les héritages. Les droits de mutation frappent chaque achat ou vente.
Maison, terrain, patrimoine, argent transmis aux enfants… impossible d’échapper à cette pieuvre qui étouffe la propriété privée.
Le fisc se gave à chaque transaction, pendant que les gouvernements comptent l’argent qui rentre.
Diana Hourani, experte à l’OCDE, prétend :
« Il y aurait une marge de manœuvre importante pour rendre plus efficaces les impôts sur le logement et l’amélioration de ces taxes peut également atténuer la pression à la hausse sur les prix de l’immobilier . »
Traduction : en réalité, ils prévoient de nous ponctionner encore plus, tout en faisant croire qu’ils résolvent la crise qu’ils ont eux-mêmes créée.
Disparités flagrantes
En 2023, les Français ont déboursé 8,4 % de l’ensemble de leurs impôts dans le foncier, presque le double de la moyenne européenne (4,7 %).
Sept autres pays dépassent 5 % : Belgique 7,4 %, Grèce 7 %, Espagne 6,7 %, Portugal 5,9 %, Luxembourg 5,7 %, Italie et Danemark 5,1 %.
L’Europe du Nord-Ouest s’en met plein les poches, l’Est et les pays baltes restent raisonnables, le Sud oscille entre extrêmes.
L’harmonisation fiscale européenne ? Une illusion. Chaque pays applique sa logique pour traire les propriétaires.

Stratégies fiscales et impact sur les citoyens
Les taxes immobilières pèsent lourd dans l’économie réelle. Les « droits de mutation » frappent chaque transaction, rapportent gros à l’État et deviennent un obstacle à l’accès au logement.
En France, ces droits représentent 0,7 % du PIB, contre 0,6 % au Royaume-Uni et 0,3 % en Allemagne.
Pendant que les ménages peinent à devenir propriétaires, les gouvernements comptent les milliards qui rentrent.
Le droit à la propriété se transforme en fardeau
La fiscalité foncière en Europe est un racket massif et inégal. France et Royaume-Uni dominent, tandis que d’autres pays respectent encore la propriété privée.
Les petits propriétaires trinquent, les multinationales profitent de niches fiscales, et les services publics continuent de se délabrer.
Propriété privée : droit ou privilège à taxer jusqu’à l’os ? La réponse reste entre les mains de gouvernants qui savent ponctionner sans limites.
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22 août 2025
Source : Brigitte Bouzonnie
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