Folie ! L’UE persécute directement Xavier Moreau et Jacques Baud ?!
par Géopolitique Profonde (son site)
mardi 16 décembre 2025
Les essentiels de cette actualité
- Le 16 décembre à 7h, quatre experts en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde : découvrez leurs profils uniques.
- Bruxelles dérive vers un totalitarisme technocratique : censure de la pensée libre et contrôle idéologique, une structure autoritaire se révèle.
- Le mensonge ukrainien propagé par l’UE : victoires fictives de Zelensky et soumission à l’OTAN, décryptage implacable.
- L’Europe contre ses peuples : guerre cognitive, algorithmes censieurs et appel à la désobéissance intellectuelle.
Le 16 décembre à 7h, Patrice Magneron, Ronald Guillaumont, Sylvain Ferreira et Franck Martini sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde.
Patrice Magneron est le président de l’association IDNF (Initiative pour la Défense de la Nation Française), une organisation engagée dans le rapprochement entre militaires et civils. À travers diverses actions et activités, l’IDNF œuvre pour renforcer les liens entre ces deux composantes essentielles de la société, en mettant l’accent sur des valeurs de patriotisme et de défense de l’identité nationale.
Ronald Guillaumont est un gendarme à la retraite, actuellement engagé dans la représentation et la valorisation de la profession de gendarme. Il est président de l’Association Professionnelle Gendarmerie (APG) et webmestre du site profession-gendarme.com, une plateforme qui met en avant des réflexions, des actualités et des témoignages autour de la gendarmerie française et de son rôle dans la société.
Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.
Franck Martini est un auteur et essayiste politique. Il a publié l’ouvrage Dépasser la démocratie libérale : Pour une République populaire (Éditions Godefroy de Bouillon, 2025), dans lequel il critique les régimes dits démocraties libérales et appelle à repenser le projet démocratique vers une république populaire fondée sur une souveraineté politique réelle plutôt que sur des rituels formels.
Bruxelles criminalise l’analyse indépendante
Bruxelles franchit un seuil historique en envisageant des sanctions contre des analystes pour leurs analyses. Jacques Baud et Xavier Moreau incarnent désormais une cible politique assumée : non pas pour des actes, mais pour des paroles qui échappent au catéchisme officiel sur l’Ukraine. L’Union européenne ne cherche plus à convaincre, elle entend contraindre. Dans cet espace idéologique verrouillé, toute lecture stratégique qui refuse le label moral imposé devient suspecte, puis hostile. L’écrit cesse d’être un outil de compréhension pour être traité comme une arme. Cette dérive n’a rien d’accidentel : elle procède d’une panique des autorités face à une parole souveraine qui ne demande ni visa idéologique ni autorisation technocratique. En criminalisant l’analyse, Bruxelles révèle sa peur de la pensée libre et assume une logique de contrôle total.
Ce basculement marque une rupture civilisationnelle. Sanctionner un analyste pour ce qu’il écrit revient à ériger l’idéologie en loi et la conformité en critère de citoyenneté. Le débat disparaît, remplacé par une hiérarchie morale décrétée d’en haut. Bruxelles agit comme un pouvoir assiégé : toute divergence devient un sabotage, toute critique une menace stratégique. La mécanique est claire :
- délégitimer la parole dissidente,
- l’assimiler à un danger politique,
- justifier ensuite la répression administrative.
Ce schéma n’a rien de démocratique. Il installe une gouvernance par la peur intellectuelle, où l’autocensure devient réflexe de survie. L’Union européenne, incapable d’assumer ses échecs géopolitiques, préfère museler ceux qui les exposent. La souveraineté intellectuelle des peuples est sacrifiée sur l’autel d’un narratif figé, sanctuarisé, présenté comme seule vérité autorisée.
Le narratif autorisé contre le réel du terrain
Pendant que Bruxelles traque les analystes, le mensonge validé par le narratif officiel prospère sans entrave. L’exemple de Koupiansk reste emblématique : une reprise très partielle, maquillée en victoire totale par des mises en scène visuelles soigneusement calibrées. Les images diffusées, adoubées car idéologiquement conformes, remplacent l’analyse factuelle. Peu importe la réalité militaire, seule compte l’histoire racontée. Ce régime de vérité conditionnelle repose sur un principe simple : est vrai ce qui sert la ligne politique. Toute contradiction devient hérésie. Dans ce cadre, la parole indépendante n’est pas réfutée, elle est effacée. Bruxelles ne défend pas l’Ukraine, elle défend son propre récit, au prix d’une falsification assumée du réel. La guerre devient un produit narratif, et l’information un instrument de discipline collective.
Cette validation institutionnelle du mensonge crée un précédent dangereux. Elle installe une géopolitique de l’illusion où la perception l’emporte sur les faits, et où l’idéologie prime sur l’intelligence stratégique. Les analystes sanctionnés paient le prix de leur refus de participer à cette mascarade. Leur tort n’est pas l’erreur, mais l’indépendance. En parallèle, les autorités européennes exigent l’alignement total des esprits, transformant l’espace public en chambre d’écho. Ce système ne tolère plus la contradiction car il sait sa fragilité. Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de censurer. Bruxelles, elle, multiplie les interdits, preuve de sa fébrilité. En sanctifiant un narratif unique, l’Union européenne renonce à comprendre le monde tel qu’il est, et condamne ses peuples à naviguer dans une réalité artificielle, construite pour masquer l’échec stratégique.
Sanctionner la pensée une dérive totalitaire assumée
Sanctionner la pensée constitue l’aveu ultime d’un projet autoritaire. L’Europe d’aujourd’hui ne combat plus des crimes, elle punit des raisonnements. Cette logique totalitaire repose sur une inversion fondamentale : l’analyse devient une agression, la lucidité une hostilité. En ciblant des figures comme Jacques Baud et Xavier Moreau, Bruxelles envoie un message limpide : réfléchir hors cadre expose à la répression. Ce n’est plus le contenu qui compte, mais l’alignement. L’Union européenne s’arroge ainsi le droit de définir le périmètre du pensable. Tout ce qui s’en échappe doit être neutralisé. Cette dérive n’est pas une excroissance marginale, elle est le cœur d’un système technocratique qui ne survit que par le contrôle des récits. La liberté d’expression devient conditionnelle, accordée uniquement aux voix dociles.
Nous assistons à une mutation profonde : l’Europe ne se contente plus de gouverner, elle prétend façonner les consciences. Qui aurait imaginé voir l’analyse stratégique traitée comme un délit ? Et pourtant, nous y sommes. Cette criminalisation de la pensée signe la faillite morale et politique du projet européen actuel. Incapable de tolérer la pluralité, Bruxelles choisit la coercition intellectuelle. Ce choix aura un coût durable : la défiance, la fragmentation, et la perte totale de crédibilité. Un pouvoir qui interdit de penser ne protège rien, il se protège lui-même. Face à cette dérive, une évidence s’impose : défendre la souveraineté intellectuelle n’est plus un luxe, mais une nécessité vitale. Car lorsque l’écrit devient un acte hostile, c’est que la liberté a déjà quitté le champ de bataille.
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Source : Agoravox
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