Résistance ! Contre la corruption, le mensonge et la trahison

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Auteur(s): Alexandre Gerbi, pour FranceSoir

TRIBUNE – Réunis autour d’un texte commun ayant donné lieu à une vidéo, « Appel à la résistance civile et à l’éveil des consciences », des femmes et des hommes venus de tous les horizons dénoncent l’imposture macronienne, ses menées liberticides et destructrices. Ce collectif appelle solennellement, et de toute urgence, le peuple à la Résistance. L’occasion de revenir, un an après le début d’un confinement général aux multiples métamorphoses, sur les grandes lignes de ce qu’il faut bien appeler le scandale international du Covid-19. Lequel menace de plonger une partie du monde dans d’effarantes régressions. Et en particulier notre pays, la France.
I Ce Système vicié qu’il faut abattre

Une classe dirigeante dévoyée et pervertie, ivre de morgue, méprisant le peuple et retournée non seulement contre lui, mais aussi contre la Nation et contre le Pays lui-même : tel est le lamentable spectacle auquel assistent depuis des lustres les Français, divisés et impuissants, indignés mais résignés, manipulés surtout.

Macron incarne au dernier degré cette caste hors-sol qui n’a que dédain pour la France et son peuple. La démocratie, la République et ses principes ? Il n’en a cure. S’il lui arrive de s’en prévaloir, c’est pour mieux les trahir et les broyer. Le mensonge est banal. L’éthique n’existe plus. L’abus se déguise en vertu. Le cynisme règne.

Politiciens, fossiles archaïques

Notre époque est pourtant propice aux rêves. L’extraordinaire technologie, les incroyables ordinateurs, la précision ou la force herculéenne des machines, la profusion des connaissances et des savoir-faire offrent à l’homme des moyens immenses pour bâtir un monde meilleur, plus juste et plus heureux. Les grands espoirs de l’humanité sont, comme jamais, à portée de main.

Or au rebours de ce vertigineux progrès technologique, le champ politique demeure un fossile archaïque. Les turpitudes et les vices qui guettent le pouvoir, bien qu’identifiés et dénoncés depuis des siècles par les plus célèbres penseurs, demeurent exactement les mêmes en l’an 2021. Nos chefs semblent des héritiers de la plus obscure Antiquité.

Macron, sorti d’un chapeau, hissé sur le pavois et maintenu au prix d’outrageuses manipulations politiciennes, médiatiques, sondagières et judiciaires, ne songe qu’à servir les ploutocrates qui l’ont fait roi. Au mépris des devoirs attachés constitutionnellement à sa fonction.

En lieu et place du brillant secrétaire de Ricœur que les médias presque unanimes nous vendaient en 2017 comme un cerveau d’exception, storytelling bidon qui ne résiste pas à l’analyse de ses discours toujours sidérants de platitude, de vacuité ou de bêtise, nous avons écopé du plus amoral, du plus étroit, du plus âpre des Rastignac.

Surtout fort de ses collusions avec les plus obèses puissances financières de la planète, celui qui s’est lui-même surnommé « Jupiter » (sic), alors qu’il n’est que leur homme-lige, ose tout. Tant il est sûr de son impunité.

Sous prétexte de Covid-19, multipliant les subterfuges, accumulant les contrevérités, interdisant tour à tour les médicaments efficaces et promouvant les traitements inefficaces voire dangereux, enfermant jusqu’à les rendre fous ses compatriotes y compris les plus jeunes, fermant d’autorité les commerces, Macron n’a pas hésité à provoquer des dizaines de milliers de morts, par défaut de soin, désespoir ou suicide. Depuis douze mois, d’un cœur léger si l’on en juge par ses euphories et son sourire, il a ruiné et continue de sacrifier des millions de vies sur l’autel de son ambition personnelle. Laquelle coïncide avec la rapacité insatiable de ses amis et commanditaires.

Et qu’on ne vienne pas dire que ces constats sont exagérés !

Figure de proue de la corruption

Au delà des indécrottables dupes qui excluent, contre toute évidence, qu’un chef puisse vouloir le malheur de son pays et de son peuple, un nombre croissant de Français ont aujourd’hui compris que la corruption, devenue cyclopéenne, gangrène nos gouvernements. Et les conduit aux pires trahisons.

Depuis bien trop longtemps et de plus en plus, l’argent circule sous les tables, avant de finir sur des comptes secrets bien loin de l’Hexagone. A l’abri du fisc et des regards. Sur ces mouvements occultes, l’affaire Cahuzac (ex ministre du Budget, chargé notamment de traquer les fraudeurs fiscaux…), au fil d’un procès aux étranges lenteurs et à au verdict dérisoire, a levé un petit pan du voile.

Rarement poursuivis, plus rarement encore condamnés, les traîtres à la chose publique qui se succèdent au pouvoir ne sont, pour ainsi dire, jamais emprisonnés. Alors ils se sont enhardis. Progressivement, à force d’impunité, le phénomène est devenu colossal.

Macron n’est, au fond, que le dernier et caricatural avatar, le produit somme toute logique de ce Système toujours impuni, dont il s’emploie à servir les fins dernières, qui sont celles des corrupteurs.

L’affaire est cousue de fil blanc. Cette sidérante et grossière machination qui se déploie depuis un an n’est que l’aboutissement d’un processus en cours depuis des décennies : la mise en place de l’ultralibéralisme. Ses modalités, la corruption et la trahison, sont elles-mêmes héritées d’une longue dérive l’ayant conduit à sa configuration – extrême – actuelle.

Insistons-y : tout ceci est un secret de Polichinelle, parfaitement su et largement démontré.

La partie émergée de la trahison

Pour illustration, entre autres infamies, ne retenons qu’un exemple : le pillage de la Sécurité sociale. Ce trésor national, dont la sauvegarde et la défense devraient être sacrées, qu’un glaive fulgurant devrait protéger des prédateurs, est siphonnée méthodiquement, année après année, à hauteur cumulée de centaines de milliards d’euros.

Telle est l’effarante réalité : ceux qui dirigent la France, au lieu de défendre la « Sécu », aident à la voler. Et, finalement, on va le voir, à la détruire.

Des sommes astronomiques sont ainsi dérobées chaque année dans la poche de tous les citoyens, y compris des plus humbles. Pour engraisser ce qu’on appelle « Big Pharma ». Les puissants laboratoires pharmaceutiques internationaux et leurs riches actionnaires, au nombre desquels on retrouve les gigantesques fonds de pension états-uniens dont le Young Leader Macron est, bien entendu, l’ami.

A la clef, là encore, une hécatombe. Car par delà les sommes astronomiques dérobées, les cohortes d’estropiés, d’infirmes, des montagnes de morts. « Théorie du complot »? Qu’on en juge…

Le Monde, vaisseau amiral de la presse mainstream, a lui-même fini par dévoiler le pot aux roses. Noir sur blanc, le quotidien de soir a tracé les contours de cette mécanique qui conduit de la corruption massive au désastre humain.

Dans son édition datée du 30 septembre 2020, dans un article intitulé Conflit d’intérêts : l’impossible accès aux contrats conclus entre les laboratoires et les médecins, est dressé ce constat accablant :

« Ainsi, les laboratoires ont distribué plus de 6,6 milliards d’euros en France entre 2012 et 2019, selon le site Euros for Docs, qui met à disposition du public les données de la base Transparence Santé sous une forme lisible, exploitable et corrigée de nombreuses erreurs et doublons. Si les « académies, fondations, sociétés savantes et organismes de conseil » en sont les premiers bénéficiaires avec 2,3 milliards, les professionnels de santé arrivent juste ensuite avec 1,6 milliard. Ces liens d’argent savamment entretenus par les laboratoires pharmaceutiques avec le monde de la médecine sont à l’origine de conflits d’intérêts qui entachent la plupart des scandales sanitaires, du Mediator à la nouvelle formule du Levothyrox en passant par les implants. Une multitude d’études montrent désormais leur influence délétère sur les prescriptions et les pratiques des médecins, au détriment de la santé des patients. »

Dans la même veine, quelques semaines plus tôt, le 8 septembre 2020, la très sérieuse chaîne de télévision Arte a diffusé un stupéfiant documentaire intitulé Big Pharma, labos tout-puissants. La corruption des instances politiques et médicales, comme larrons en foire, mettant en coupe réglée la Sécurité sociale au profit des « Labos », y est là aussi mise en évidence…

Macron et ses chiens de garde nous expliqueront-ils qu’Arte et Le Monde sont d’affreux médias « complotistes » ?
Le pillage comme tremplin ultralibéral

Ce braquage du siècle, en vidant les caisses de la Sécu, creuse son déficit de façon abyssale. Et par temps de Covid-19, le processus s’amplifie. Les tests PCR achetés à prix d’or, pratiqués « gratuitement » à tout-va, et les médicaments hors de prix et inefficaces, pris en charge rubis sur l’ongle, achèvent de mettre en péril l’institution. Effet collatéral ?

Au contraire. Nous en arrivons au deuxième volet du calcul : une fois ruinée à force d’être vampirisée, la Sécurité sociale pourra disparaître ou être réduite à un simulacre. Pour être enfin remplacée par les mutuelles privées. Les fonds de pensions états-uniens, encore eux, trépignent dans l’ombre.

Car pour ces monstres financiers qui ne savent que faire de leurs milliers de milliards de dollars, sera ainsi assurée l’extension du domaine du lucre. La santé publique, comme bien d’autres secteurs réservés jusque-là à l’État, offriront d’immenses zones d’expansion. BlackRock (déjà reçu en grande pompe à l’Elysée par Macron…) et consorts pourront y investir leurs colossales liquidités, pour de très juteuses opérations.

La privatisation de la Sécu n’est qu’une des cases de ce vertigineux Monopoly ultralibéral. Les pensions de retraite ou la dette publique, qui a explosé dans des proportions inouïes sous prétexte de SARS-CoV-2, en font aussi partie. Sur le dos des moutons et des veaux, bétail humain transformé, sans le savoir, en vaches à lait et en poules aux œufs d’or…

La conclusion s’impose : à partir d’un prétexte sanitaire fabriqué de toutes pièces, le Covid-19 et son taux de létalité plafonnant à 0,1 % (et quasi nul chez les moins 50 ans), l’absurde confinement, en ses dévastations, auront facilité le grand basculement : l’État ruiné, la Sécurité sociale en faillite, l’économie à genoux seront l’argument rêvé et imparable, en 2021 ou 2022, pour convaincre les Français de la nécessité de la sombre et gigantesque mutation ultralibérale.

Cette mutation, poursuivie par nos gouvernants depuis plus de trois décennies, sera enfin poussée à son terme.

La boucle, une fois pour toutes, sera bouclée.

 

II Leur mépris pour le bas peuple

Ces ténébreux desseins, ces hautes trahisons et ces crimes gravissimes accumulés, bien que dûment démontrés, valent-ils à leurs auteurs la menace de procès retentissants aux sanctions exemplaires ? Pensez-vous !

En Chine, que nos dirigeants semblent de plus en plus souvent prendre pour modèle, ces corrompus s’exposeraient à être condamnés à la prison perpétuelle, voire à la peine de mort. Et peut-être même exécutés, après s’être piteusement excusés, en costume de bure, face caméra. Mais chez nous, rien.

Dans leur tour d’ivoire, nos traîtres festoient. Ils toisent la foule des mutilés et des orphelins, contemplent les charniers humains avec autant d’émotion que s’ils regardaient se débattre des vers de terre. Aux yeux de ces nouveaux aristocrates, pires que bien des nobles de l’Ancien Régime, nous ne sommes qu’un brouillard de gueux.

Sous les ors des palais, dans les salons très fermés du pouvoir, ces cercles dont presque rien ne filtre, de Davos au Siècle, de Bilderberg à la French American Foundation, le champagne et les vins fins coulent à flots. Le caviar se sert à la louche. On se distribue entre soi prébendes, médailles et hochets. Aux frais du bon peuple qui se tient tranquille, soigneusement abreuvé jour après jour de mensonges. Anesthésié par des journalistes grassement stipendiés, qui bafouent sans vergogne la Charte régissant en principe leur profession. Corruption et impunité, collusions et cynisme, sourires factices, déviations sadiennes, humanisme de comédie, encore et toujours…

Le tombeau des républiques

Ce jeu pervers du Tartuffe, ce schéma est vieux comme le monde. Il creuse le sépulcre des républiques.

Un théoricien trop oublié, Jules Barni, grand penseur politique du XIXe siècle français, expliqua dans Les Principes et les Mœurs de la République (1872), au début du chapitre intitulé La Vertu dans la République :

« Montesquieu a dit que la vertu est le fondement du gouvernement républicain, comme la peur est celui du gouvernement despotique. La vérité de cette pensée ressort clairement de ce que nous avons exposé jusqu’ici. Le gouvernement républicain est, avons-nous dit, celui de la chose publique, administrée par tous dans l’intérêt de tous. Il exige, par conséquent, que les citoyens dont il se compose consultent, dans la part qu’ils sont appelés à y prendre, non tel ou tel intérêt particulier, mais uniquement l’intérêt général, et qu’ils sachent y sacrifier au besoin leur intérêt. Sans ce désintéressement et ce dévouement à la chose publique, c’est-à-dire, en un mot, sans la vertu civique, il n’y a pas de république. Elle cesse d’être la chose de tous pour devenir la proie des intrigants ou des ambitieux, exploitant au profit de leurs convoitises la portion de pouvoir qui leur est dévolue. Elle est dès lors perdue, et son nom même ne tarde pas à disparaître. Le despotisme vit d’égoïsme et de corruption, mais les républiques en meurent. »

La peur comme fondement du gouvernement despotique ; le désintéressement, le dévouement à la chose publique, la vertu comme condition de la république ; le règne des intrigants qui trahissent leur charge au profit d’intérêts particuliers, mus par leurs seules ambitions et convoitises : tous les soubassements de la crise que nous vivons actuellement sont ici résumés.

Ceux qui nous gouvernent, tournant le dos à la vertu civique, nous ont dépossédés de la république. Même s’ils s’en réclament, tartufferie oblige, à tout bout de champ, ils en sont en réalité les pires ennemis. Et ils la tuent en même temps qu’ils nous tuent. Pour mieux bâfrer.

Ces hommes et ces femmes, éminemment malfaisants, doivent être empêchés.

Nettoyer les écuries d’Augias

Mais arrêter les principaux responsables dans leurs forfaitures ne suffira pas.

Car c’est tout un Système qui est ici en cause, et qu’il s’agit de renverser, de démanteler. Pour le mettre définitivement hors d’état de nuire, en l’empêchant de renaître de ses cendres.

Ce sont les écuries d’Augias qu’il faut nettoyer.

A commencer par la classe dirigeante et la corporation journalistique, ces deux piliers de l’escroquerie du Covid-19 et du confinement général en ses métamorphoses. La probité de la première et l’indépendance de la seconde doivent être restaurées et même refondées. Sans quoi la trahison et la manipulation recommenceront dès demain. Et sans aucun doute s’amplifieront encore. Pour nos plus grands malheurs.

Il faut que Macron et ses acolytes, au premier rang desquels Véran, Salomon et Castex, soient traduits en Justice et condamnés à la hauteur de leurs trahisons et de leur crimes.

Macron en particulier, comme premier responsable, ayant failli aux devoirs qui sont les siens, selon la Constitution, en tant que président de la République et chef de l’État.

Pour le dire autrement et sans ambages : il faut faire de Macron un exemple.

 

III Le procès qui vient

Chefs d’accusation (liste non exhaustive)

Face au tribunal, « Jupiter » devra répondre, entre autres, des faits suivants :

Pourquoi avoir confiné tout un peuple, c’est-à-dire piétiné les libertés publiques fondamentales pourtant réputées sacrées, et paralysé toute une économie, en provoquant d’innombrables malheurs individuels et des faillites en cascade, sous le prétexte fallacieux d’une maladie dont le taux de létalité n’excédait pas 0,1 %, c’est-à-dire celle d’une grosse grippe, et qui ne frappait dans l’écrasante majorité des cas que les personnes âgées voire très âgées souvent frappées de comorbidités ? Ces chiffres étant parfaitement établis et connus – il faut le souligner – dès les mois de février et mars 2020, quoi qu’ose en dire Macron (1).

Pourquoi, au lieu de s’en tenir à cette réalité d’une maladie à la dangerosité somme toute limitée, avoir déployé une vaste et permanente propagande politique et médiatique pour convaincre les masses, à grand renfort de mensonges, en jouant cyniquement sur la peur et leur crédulité, que le Covid-19 était une nouvelle « peste », selon l’expression aberrante du directeur de la Santé publique, Jérôme Salomon, le 23 avril 2020 face à la mission d’information de l’Assemblée nationale ?

Pourquoi, alors que l’engorgement des services de réanimation pour cause de manque de lits était, selon le gouvernement, l’une des causes du confinement, n’avoir pas créé de lits ; pire encore, pourquoi avoir continué d’en supprimer mois après mois ?

Pourquoi tous les traitements bon marché, notamment l’Hydroxychloroquine, l’Azithromycine, plus récemment l’Ivermectine, mais aussi les vitamines C et D, le zinc, n’ont-ils pas été utilisés ni sérieusement expérimentés, voire ont-ils été interdits selon les directives et intrigues conjointes de l’Ordre des médecins et du ministère de la Santé, le droit de prescrire des médecin étant au passage bafoué au mépris de toutes les traditions et du serment d’Hippocrate ?

Pourquoi le gouvernement, notamment le ministère de la Santé, ministère de tutelle de l’Ordre des médecins, n’ont-ils pas exigé de ce dernier qu’il réaffirme la liberté de prescription des généralistes au lieu de menacer ceux d’entre eux qui cherchaient (et réussissaient…) à soigner leurs patients autrement qu’avec du paracétamol totalement inefficace face au virus ?

Pourquoi, corrélativement et parallèlement, avoir autorisé et promu des traitements inefficaces et extrêmement chers, voire dangereux, comme par exemple le Remdésivir ou, plus récemment, le Bamlanivimab ?

De même, pourquoi avoir autorisé et promu des vaccins ne bénéficiant pas du recul nécessaire pour en garantir l’innocuité, et cherché à convaincre voire à contraindre toute la population à recevoir l’injection, y compris les catégories, notamment les moins de cinquante ans, ne présentant, dans leur écrasante majorité, aucun risque face au Covid-19 ?

Pourquoi, en amont, avoir nommé au Conseil scientifique des hommes et des femmes présentant d’importants conflits d’intérêt ?

Pourquoi avoir tiré argument des cas identifiés par les tests PCR rendus ultrasensibles jusqu’à l’absurde par d’innombrables cycles d’amplification, alors que cela n’avait aucun sens ?

Cette liste des faits dont Macron devra répondre devant la Justice n’est évidemment pas exhaustive. L’absurde et catastrophique fermeture des commerces, des bars, des restaurants, des discothèques et des salles de spectacles, qui ont acculé au dépôt de bilan d’innombrables commerçants, tandis que les transports en communs et les supermarchés restaient autorisés et bondés, en fait partie.

 

IV Le dernier espoir du peuple

Du confinement sans cause à l’épidémie sans fin

Il faut le souligner : depuis de bien trop nombreuses années, le peuple a assisté sans vraiment réagir à une accumulation de scandales, qui auraient dû provoquer un électrochoc et entraîner, maintes fois, un soulèvement pour un changement radical.

Les Français ont eu grand tort de se contenter de maugréer, pour finalement laisser faire les félons. Ceux-ci ont « pris la confiance », comme on dit. L’emballement délétère que nous connaissons depuis un an déjà, avec le scandale du Covid-19, n’est que l’apothéose de cette dérive.

Aujourd’hui encore, cette apathie des Français (comme celle de bien d’autres peuples, notamment en Europe) est l’une des grandes cause de la situation dramatique que nous connaissons. Observons d’ailleurs que chaque fois que le peuple a grondé, Macron a fini par reculer.

Alors que Macron fabrique les prétextes et, sous couvert de lutter contre l’épidémie, met en réalité tout en œuvre, en paroles ou en actes, pour en assurer la poursuite, il se trouve encore une masse de citoyens, non nécessairement stupides par ailleurs, pour espérer que si le Covid-19 disparaissait, tout rentrerait dans l’ordre. Il semble leur échapper que la psychose ne reposant sur rien qui puisse sérieusement la justifier, cette pseudo « peste » ne cessera pas.

Pour le dire autrement : la cause du confinement n’est pas le Covid-19, mais la volonté de Macron et de ses marionnettistes d’en faire un brise-glace ultralibéral, comme nous l’avons expliqué plus haut.

Si l’épidémie et le confinement enfin s’arrêtent, c’est parce qu’il sera temps de passer à l’étape suivante. C’est-à-dire à la phase du constat, faussement navré, de la ruine de l’État. Laquelle permettra de justifier les privations généralisées et le démantèlement du modèle social, Sécu, retraites, etc.

Des conséquences de l’apathie du peuple

Dans un pays à ce point broyé et à genoux, ayant démontré son incapacité foncière à comprendre et à réagir, il ne fait aucun doute que c’en sera fini de la démocratie et de la souveraineté du peuple. Et en définitive de la liberté.

Mais n’est-ce pas d’ores et déjà le cas ? C’est en tout cas la pente que nous dévalons depuis de nombreuses années. Sous cet angle, une fois de plus, Macron agit moins en créateur qu’en suiveur. Celui qui se prend pour un génie disruptif n’est qu’un vulgaire exécutant, qui parachève le dessein en cours depuis trente ans.

Depuis un an, tous les contre-pouvoirs (Assemblée nationale, Sénat, Conseil d’État, Conseil constitutionnel, quasi totalité de l’opposition, médias, justice, etc.) ont démontré qu’ils étaient essentiellement neutralisés, voire complices de cette trahison majuscule qui met aujourd’hui notre pays en péril.

Il en résulte que seul le peuple peut arrêter cette machination aux ravages immenses, et en faire l’occasion d’un renversement : la victoire de la vertu sur la corruption ; de la démocratie sur la tyrannie ; du bien commun sur la prédation ; de l’humanité sur sa négation.

Supplément d’âme et Révolution

Dans Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932), Henri Bergson expliquait que la machine, la technologie confèrent au corps de l’homme qu’elles prolongent une puissance démesurée, sans cesse accrue. Le grand philosophe nous avertissait : cette prodigieuse énergie se retournera contre l’humanité, l’abîmera et la détruira, si celle-ci ne parvient à se doter de ce qu’il nommait un supplément d’âme.

Nos politiciens et leurs maîtres ploutocrates, vestiges aux mentalités dangereusement anachroniques, sont dépourvus de cet indispensable et précieux supplément d’âme. Ainsi, au lieu de mettre la force colossale des machines et de la technologie au service du bien commun, ceux qui nous dirigent semblent décidés à la retourner, encore une fois, contre nous. Les prétendus « passeport vert » et autre « pass sanitaire », outils numériques de traçage, de traquage et de coercition, garants dans l’avenir d’injections régulières, qu’ils prônent avec tant insistance et auxquels ils ont l’air de tant tenir, portent la marque de cet étrange projet.

Pour cette raison comme pour toutes les autres, si graves, que nous avons évoquées, il faut absolument, et d’urgence, les empêcher.

C’est le sens profond de cet « Appel à la résistance civile et à l’éveil des consciences » que nous avons décidé de lancer solennellement, à l’adresse de tous les habitants de notre pays.

Il faut le répéter : si le peuple, une fois encore, se tait, il est à craindre que c’en soit fini de lui, de sa Vie et de sa Liberté. Voire, craignons-le plus encore, de son humanité.

Français, haut les cœurs ! Vous seuls pouvez sauver la République et, du même coup, vous sauver vous-mêmes. Et sauver la France. Peut-être même le monde…

Fût-ce au prix d’une Révolution.

 

Alexandre Gerbi
Essayiste (voir ses articles sur Agoravox)
membre
de l’Appel à la résistance civile et au réveil des consciences.

 

(1) Le vendredi 4 décembre 2020, lors du très long entretien qu’il a accordé à « Brut », Macron déclara : « Face à ce virus qu’on ne connaissait pas [en mars 2020], on a vu que c’était un virus qui était mortel surtout pour les plus âgés, mais touchait en forme grave parfois à tous les âges (…). La seule réponse, c’est celle qu’on avait face à la peste au Moyen-Âge : l’isolement complet. »

Or dès le 20 février 2020, le Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, avait expliqué : « Le taux de létalité [du Covid-19] a tendance à baisser depuis le début de l’épidémie. Il a d’abord été estimé à 15%, puis à 2%, puis à 1%. Dans les études, actuellement, on dit 0,5 à 1%. Mais le problème c’est qu’on ne connaît pas le dénominateur, et plus notre connaissance progresse sur le nombre de patients infectés (…), plus on se rend compte qu’il y a énormément de gens qui sont infectés avec peu de symptômes voire pas de symptôme du tout. Et donc on estime que le taux de létalité est probablement moindre que celui qu’on a calculé jusqu’à maintenant. Et je pense qu’il va terminer autour de 0,1%, (…) donc on va se retrouver avec un taux de létalité globalement proche de celui de la grippe. (…) Le virus lui-même (…) n’est pas la peste du Moyen-Âge, clairement. [C’est un] virus émergent, pas très grave. » Voir ici la vidéo.

Le 17 mars 2020, le Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection, expliquait à son tour : « (…) Bien sûr, les maladies infectieuses sont des maladies d’écosystème, mais on ne trouve pas [avec le Covid-19] une catastrophe qui justifie des mesures [comme le confinement général] dignes d’une catastrophe atomique. Par ailleurs, si on regarde ce qu’est la mortalité de cette maladie, c’est assez difficile à évaluer, mais il y a, au moins, un endroit dans lequel c’est facile d’évaluer une part de la transmission, et la part de la mortalité. C’est cette grande folie qu’ont fait les Japonais en coinçant tout le monde sur un bateau de croisière, avec des gens dont la moyenne d’âge était extrêmement élevée, comme les croisiéristes en général. Il y avait à peu près 3000 personnes [sur le bateau]. Là-dessus, il y en a 700 qui sont tombées malades et 7 qui sont mortes. Dans la population la plus à risque, la mortalité est de 1% ! Donc il faut arrêter de raconter des choses qui terrifient les gens. Bien entendu, si vous ne testez que les gens en réanimation (…) vous aurez une vision de la gravité de la maladie qui n’aura rien à voir avec la gravité de la maladie, [car] la gravité de la maladie des gens qui sont en réanimation généralement est très grave. (…) Moi je ne vois pas de signaux de mortalité qui soient spécifiquement redoutables [par rapport à une grosse grippe] (…) »

Auteur(s): Alexandre Gerbi, pour FranceSoir

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