Saint-Maurice-lès-Charencey Huit logements locatifs dans l’ancienne gendarmerie

L’ancienne gendarmerie a été réhabilitée par Orne Habitat.

Lors de l’inauguration des logements à la résidence de la Marchaiserie.

Lors de l’inauguration des logements à la résidence de la Marchaiserie.

HUIT logements locatifs, réhabilités par Orne Habitat, ont été inaugurés à Saint-Maurice-les-Charencey, dans les locaux et immeubles de l’ancienne brigade de gendarmerie, fermée depuis le 1er septembre 2011, à la résidence de la Marchaiserie. En présence de Gérard Lebeaut, maire, de Guy Monhée, président d’Orne Habitat et conseiller général, de Véronique Louwagie, député, de Claude Martin, sous-préfet de l’arrondissement de Mortagne-au-Perchye, et de Christophe Bouscaud, directeur d’Orne Habitat.

536 630 euros

Dans le premier bâtiment, situé en bordure de la RN 12, ont été réhabilités un logement T5, deux T2 et un T4 ; dans le second bâtiment, quatre logements T4 ont été rénovés. Le coût des travaux de ce projet s’élève à 536 630 € avec une aide de l’État de 14 470 €, du Conseil général de 49 000 €; prêt de la caisse des dépôts en consignations : 466 100 € et 7 060 € de fonds propres.
« Ce projet concerne notre territoire du Haut-Perche en redonnant vie à ces beaux bâtiments. Il s’inscrit dans un partenariat global avec les collectivités locales et plus particulièrement le Conseil général et la commune. Lorsque fin 2010, l’État a fait connaître son intention de fermer la brigade de gendarmerie, la question du devenir de la caserne et de ses logements se posait avec acuité. Il convenait de trouver une solution pour faire vivre ce bâti de qualité, alors propriété du Conseil général de l’Orne. C’est ainsi que la commune et le département ont sollicité Orne Habitat afin d’y conduire une opération dite d’acquisition-amélioration qui s’avère bien souvent plus onéreuse qu’un programme neuf  » a indiqué Guy Monhée. Orne Habitat compte désormais trente-deux logements dont vingt locatifs et douze individuels sur la commune de Saint-Maurice-les-Charencey, sur un total de 10 993 logements familiaux au 1er juillet 2013 dans l’Orne.

Fermeture non digérée

Gérard Lebeaut n’a toujours pas digéré la fermeture et la disparition de la brigade de sa commune, le 1er septembre 2011 : «  J’ai bien été seul à m’opposer à cette fermeture. Jusqu’à mon dernier souffle, elle restera en travers de ma gorge. On supprime des brigades mais on n’augmente pas les effectifs. Le 1er septembre 2011, c’était la fermeture, la mort de notre brigade de gendarmerie de Saint-Maurice ; aujourd’hui, c’est son enterrement ! Elle était un poste avancé, une sentinelle prête à arrêter les bandes de voyous, braqueurs, assassins, marchands de drogue et autres délinquants. Ce sont les raisons auxquelles s’ajoute le service de proximité perdu alimentant mes regrets et mes sévères accusations contre les différents gouvernements qui bradent notre monde rural en le dépouillant. Ces regrets sont cependant atténués par ce nouveau souffle et cette belle restauration d’Orne Habitat. Bravo pour la qualité de vos réalisations  ».
Pour Véronique Louwagie : «  c’est un moment important quand on sait ce qu’a représenté ici la gendarmerie et votre ténacité pour la défendre avec une énergie forte  ». Et Claude Martin de conclure : « nous ne reviendrons pas sur ce dossier qui a fâché en son temps car c’est le passé. Je préfère savoir que, la nuit, des gendarmes patrouillent. Ils sont présents de jour comme de nuit sur le territoire avec un travail efficace qui donne des résultats. Saluons la reconversion de cette belle caserne avec des logements magnifiques. C’est une belle réussite d’Orne Habitat  ».

Source : Le Perche.fr

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