Violences policières : un agent de la BAC accusé d’avoir « travesti la réalité », débouté par le tribunal de Paris

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Par Paul Conge – Publié le 12/06/2020 – Marianne

« Cette tonique cadre commerciale, au départ confiante envers les forces de l’ordre, n’en revient toujours pas : « Sans la vidéo, j’aurais été condamnée… » » quand certains députés bataillent dur pour interdire, oups! pour flouter… les visage des FDO en intervention sur les vidéos. Comme c’est vilain Monsieur Ciotti…

Etranglée, frappée au tibia par un agent de la brigade anti-criminalité (BAC), accusée elle-même de violences à l’encontre du policier, puis convoquée devant la justice : depuis la fin de l’été 2019, Leila N. est embarquée malgré elle dans une affaire ubuesque. Alors qu’elle venait à la rescousse de la victime d’une agression, elle a terminé sa nuit en garde à vue, ciblée par une plainte pour « violences volontaires contre personne dépositaire de l’autorité publique » par un policier de l’équipe d’intervention.

Il y a quelques jours, le 3 juin, le tribunal de Paris n’a pas fait que relaxer Leila N. et débouter le gardien de la paix en question, Florian G. Les juges ont aussi démantelé sa version des faits, ainsi que celles de ses collègues policiers, pourtant consignées sur procès-verbal. Des images de la scène auxquelles Marianne a eu accès (voir ci-dessous) ont permis à la justice de blanchir cette femme de 43 ans. Cette tonique cadre commerciale, au départ confiante envers les forces de l’ordre, n’en revient toujours pas : « Sans la vidéo, j’aurais été condamnée… » Une affaire révélatrice des rapports parfois distendus que certains récits de policiers peuvent entretenir avec la vérité.

https://www.marianne.net/societe/violences-policieres-un-agent-de-la-bac-accuse-d-avoir-travesti-la-realite-deboute-par-le

Source : Le Colonel.net

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