Viol de l’A84. Un routier écroué après une longue enquête

Le chauffeur routier, violeur présumé de l'A84 a été confondu par les analyses ADN.

Le chauffeur routier, violeur présumé de l’A84 a été confondu par les analyses ADN. | Photo d’illustration/ Joël Le Gall

Les faits remontent au mois de novembre 2015. Une femme de 27 ans est retrouvée en état de choc sur l’aire de La Chaîne, sur l’A84. Elle aurait été violée par un chauffeur routier. Les gendarmes disposaient de très peu d’éléments. La trace du violeur a finalement été retrouvée a-t-on appris, mardi.

À l’issue d’une enquête compliquée mais menée de main de maîtres par les gendarmes fougerais et la brigade de recherches de Vitré, nous venons d’apprendre que le violeur présumé de l’A84 a été interpellé dans le Sud de la France au printemps 2016.

Rappel des faits

En novembre 2015, une jeune femme, âgée de 27 ans, décide de rentrer chez elle à Châteaubourg vers 5h du matin après une soirée dans une discothèque de Rennes. Elle n’a pas de voiture et décide de faire de l’auto-stop.

À Chantepie, dans l’agglomération rennaise, un chauffeur routier s’arrête et la fait monter dans la cabine. En route, la jeune femme, qui a bu, s’assoupit dans le véhicule. C’est à ce moment-là que la chauffeur aurait abusé d’elle.

La victime est abandonnée sur l’aire de repos de La Chaîne, sur la commune de La Chapelle Saint-Aubert, sur l’autoroute A84, dans le sens Rennes – Fougères. Une direction qui n’est pas du tout celle de son domicile de Châteaubourg.

Éléments minces

Une automobiliste découvre alors la jeune femme, à moitié dénudée et en état de choc. C’est ainsi que les gendarmes ont été prévenus. Mais après l’audition de la victime et malgré un appel à témoins, ils ne disposent que de maigres éléments : un camion aux portes vertes.

À l’issue d’une enquête minutieuse, la société de transport immatriculée au Portugal est identifiée. Les enquêteurs découvrent que tous les 15 jours, deux ou trois chauffeurs effectuaient du transport de FRET sur Rennes. À force de recoupement avec les dates des faits, les gendarmes de la compagnie de Vitré-Fougères, ont fini par retrouver la trace d’un chauffeur d’origine biélorusse, vivant en Espagne.

Lorsque les douanes ont interpellé l’individu au printemps dans le sud de la France, ils ont retrouvé des objets appartenant à la victime.

Mis en examen pour viol, il a été placé en détention provisoire à la prison de Vézin-le-Coquet, dans l’attente de son procès, l’instruction étant toujours en cours.

Source : Ouest-France

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