VIDÉO – François Fillon : « Je voudrais un grand ministère de la sécurité intérieure »

LE GRAND JURY – Sur le plateau de LCI dimanche 23 octobre, François Fillon s’est dit favorable au rassemblement de la police, la gendarmerie, les agents pénitentiaires et les services de renseignement sous un même ministère.

« Je voudrais un grand ministère de la sécurité intérieure. » Invité dimanche du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, François Fillon a énuméré ses propositions sur le thème de la sécurité, insistant notamment sur la nécessité de jouer « la complémentarité entre les forces de police ». Aux services de gendarmerie et de police qui ont été regroupés sous l’égide du ministère de l’intérieur, le candidat à la primaire de la droite souhaite ajouter « l’administration pénitentiaire et les services de renseignement en dehors de ceux qui ont une vocation extérieure ».

 

Selon François Fillon, les 20.000 policiers municipaux devraient être autorisés à porter une arme et pouvoir contrôler les identités afin d’être complétement intégrés au système. Quant aux « 245.000 employés des sociétés de sécurité », le candidat à la primaire de la droite souhaite « qu’ils prennent en charge les gardes statiques, toutes ces missions qui viennent inutilement priver les policiers du travail qui est le leur ».

Rétablir la crainte de la police et de la gendarmerie

Interrogé sur la baisse des effectifs de police, François Fillon a expliqué que le problème ne vient pas des effectifs mais de la réponse pénale qu’il juge « trop faible ». « Elle a été particulièrement affaiblie par Mme Taubira avec l’arrêt du programme de construction de prisons, avec la suppression des peines planchers et avec cette idée de la contrainte pénale à la place de la prison », a-t-il déclaré, avant de promettre la construction de « 16.000 places de prison ».

Egrenant les propositions en matière de sécurité, le député de la 2e circonscription de Paris a fait part de sa volonté de durcir le ton face aux délinquants. Il s’est ainsi dit favorable à ce que « toute agression, même verbale, soit sanctionnée » ou encore que les actes d’incivilité soient « punis par des contraventions exigibles immédiatement », avant de conclure sur sa volonté de « rétablir la crainte de la police et de la gendarmerie ».

François Fillon souhaite rétablir « la crainte de la police, de la gendarmerie »

Source : LCI

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