Véronique Stasio nouvelle capitaine à la gendarmerie

Capitaine Véronique Stasio, commandant de compagnie./Photo DDM, A.A.
Capitaine Véronique Stasio, commandant de compagnie./Photo DDM, A.A.

Véronique Stasio, capitaine de gendarmerie, qui a pris ses quartiers à la compagnie de Saint-Girons il y a quelques semaines, a évoqué le déroulement de sa jeune carrière avant de rejoindre le Couserans et fait part des priorités de sa nouvelle fonction.

Comment avez-vous progressé dans votre métier ?

Je suis un officier issu du recrutement universitaire, une voie qui existe depuis une dizaine d’années dans la gendarmerie. Après l’obtention d’une maîtrise de droit, j’ai présenté le concours des officiers de la gendarmerie nationale, dont l’école est à Melun. Après mon passage à l’EOGN, j’ai été affectée en tant que commandant à la communauté de brigades d’Argelès-Gazost, où j’ai exercé cette fonction pendant un an. Ensuite, j’ai été l’adjointe du capitaine Serres à la compagnie de gendarmerie d’Argelès-Gazost jusqu’en 2011. Avant d’arriver à Saint-Girons, j’ai enseigné, via Internet, au centre de production multimédia de Limoges pour préparer les candidats à l’examen d’officier de police judiciaire.

Est-il difficile pour une femme d’accéder au grade qui est le vôtre aujourd’hui ?

La difficulté que l’on peut rencontrer en tant que femme se situe au niveau de la formation militaire. Par contre, je trouve très intéressant de travailler dans cet univers d’hommes.

Quelles sont vos priorités dans votre nouvelle fonction ?

La lutte contre l’insécurité routière, car actuellement les chiffres ne sont pas très bons, est une de mes préoccupations, avec les atteintes aux biens et la délinquance de proximité. J’observe depuis mon arrivée ce qui se passe dans ma circonscription et je vais être particulièrement attachée à la lutte contre les stupéfiants. Nous avons aussi des directives pour redoubler de vigilance afin d’éviter les risques d’attentats, mais il ne faut pas créer de psychose, même si le risque est partout sur le territoire français.

Comment avez-vous accueilli votre nomination à Saint-Girons ?

J’ai été très contente, je découvre une autre région de montagne car je suis originaire des Alpes-de-Haute-Provence. Les gens sont accueillants et je préfère la convivialité d’un petit pays à l’anonymat des grandes villes. Je suis ici pour quatre ans.

Propos recueillis par Alain Arbogast

Source : La Dépêche

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