Var : Un marocain qui voulait décapiter un gendarme expulsé en urgence. Une procédure rare.

© SICoP – Police nationale Twitter : @PoliceNationale

Un marocain résidant dans le Var a été expulsé de France, une procédure pas si fréquente liée au danger représenté par l’individu.

En effet, Khouya, un Marocain de 31 ans, a été expulsé du territoire français en urgence après avoir proféré des menaces à caractère terroriste. Comme le relate Marianne, sans emploi, l’homme affirme être arrivé en France, où réside une partie de sa famille, à l’âge de 15 ans dans le cadre d’un regroupement familial. Problème : il a toujours été en situation irrégulière, ce qui contredit cette déclaration.

Var : Un marocain qui voulait décapiter un gendarme expulsé en urgence. Une procédure rare.

04/06/2021Camille Soutenez Soutien Aux Forces de L’Ordre sur Tipeee

© SICoP – Police nationale Twitter : @PoliceNationale

Un marocain résidant dans le Var a été expulsé de France, une procédure pas si fréquente liée au danger représenté par l’individu.

En effet, Khouya, un Marocain de 31 ans, a été expulsé du territoire français en urgence après avoir proféré des menaces à caractère terroriste. Comme le relate Marianne, sans emploi, l’homme affirme être arrivé en France, où réside une partie de sa famille, à l’âge de 15 ans dans le cadre d’un regroupement familial. Problème : il a toujours été en situation irrégulière, ce qui contredit cette déclaration.

L’individu fait parler de lui une première fois en 2019. Il organise un prêche, en djellaba, sur le toit de sa voiture devant les employés de Thalès, une entreprise spécialisée dans les armements. Ce sont les forces de l’ordre qui y mettront un terme.

Quelques mois plus tard, il explique à la préfecture alors qu’il est convoqué pour régulariser sa situation, que la mentalité des français n’est pas satisfaisante. En septembre 2019, il est contrôlé dans la rue par des policiers avec un couteau à cran d’arrêt et une boite de lames dans les poches. Conduit au commissariat, il déclare « La France est un pays de mécréants qui ne méritent pas le respect dans le monde » et ajoute que les femmes se comportent mal comme en attestent leurs jeans et leurs décolletés. Il est remis en liberté. En novembre, nouvelle interpellation, cette fois avec un cutter et du cannabis. L’homme écope d’un rappel à la loi.

En avril de cette année, il se rend dans un supermarché et promet à voix haute : « Je vais foutre le feu au magasins, les gendarmes et les policiers sont corrompus ! » Et de poursuivre : « Je vais décapiter la tête d’un gendarme et je vais la poser devant le magasin ou devant une gendarmerie ! »

Cette fois il est interpellé et placé en garde à vue. Lors de celle-ci, il affirme aux forces de l’ordre entre deux « Allah Akbar » que sa mort sera « le plus beau jour de sa vie » et qu’il veut mourir en martyr. Jugé, il est condamné à quatre mois de prison dont deux mois avec sursis pour menaces contre personne dépositaire de l’autorité publique et menaces réitérées de commettre une destruction dangereuse pour les personnes.

Mais comme l’explique l’hebdomadaire, entre temps, la DGSI a décidé de se pencher sur son cas. Les enquêteurs vont notamment s’intéresser à son ordinateur. « Ben Laden », « Comment faire sauter un tribunal », ses recherches ne font aucun doute sur son intérêt pour le djihadisme et les armes blanches.

Craignant qu’il ne passe à l’acte, l’administration préfectorale, avec l’aide du ministère de l’Intérieur vont utiliser une procédure lourde. Gérald Darmanin signe un arrêt d’expulsion à son encontre. À sa sortie de prison, il est accueilli par des policiers et placé au centre de rétention administrative (CRA), à Nice. Malgré l’aide des associations, soutenant les retenus, et l’appel de sa détention qu’il estime arbitraire, Khouya voit sa requête refusé par le juge des libertés et de la détention.

Un enquêteur explique « On l’a placé dans le premier vol disponible en direction du Maroc ». Marianne explique que ce genre d’expulsions en urgence absolue sont rare et ne relèvent que du ministère de l’intérieur. Elles ne dépassent pas quelques dizaines par an.

Source : Actu Pénitentiaire

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