Valenciennes Les gendarmes du Valenciennois ont désormais leur page Facebook
L’annonce du lancement de la police de sécurité du quotidien est attendue dans les jours prochains. Pour doper la proximité, même virtuelle, la compagnie de gendarmerie de Valenciennes vient déjà de créer sa page Facebook.
« La page Facebook a été mise en place en fin de semaine dernière et on a déjà près de 500 abonnés », sourit le commandant Cordelette, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Valenciennes, qui regroupe trois brigades, Valenciennes, Saint-Amand-les-Eaux et Bouchain. La page est gérée directement par les chefs, le commandant et le capitaine Wylleman : « On suit ce qu’il se passe dans les brigades, au rythme d’un post par jour. Il n’y aura pas que de l’opérationnel, il y aura aussi de la prévention, comme récemment sur les vols par ruse, et des informations sur la vie de l’unité : les départs à la retraite, les mutations. »
Pourquoi lancer maintenant une page Facebook valenciennoise, alors que celle du groupement (la gendarmerie au niveau départemental) existe déjà depuis belle lurette ? Tout d’abord, Valenciennes n’est pas la seule à avoir eu cette initiative numérique. On voit, en effet, dans tout le département du Nord et au-delà, des pages Facebook fleurir, parfois juste pour une brigade. C’est l’une des préconisations du ministère de l’Intérieur, pour la mise en place de la police de sécurité du quotidien (PSQ), chère à Emmanuel Macron. Une mise en place qui était attendue ce jeudi, mais finalement repoussée de quelques jours.
« Premièrement, relancer le réseau de participation citoyenne en place, c’est une façon de travailler en lien avec la population. »
« À notre niveau, détaille le commandant Cordelette, il y a trois objectifs. Premièrement, relancer le réseau de participation citoyenne en place, c’est une façon de travailler en lien avec la population. » Sur les 36 communes en zone gendarmerie du Valenciennois, 33 ont déjà signé la charte de participation citoyenne. Pour deux des trois restantes, c’est en cours. En revanche, Mortagne-du-Nord ne compte pas entrer dans le dispositif.
Deuxième objectif, continue le commandant, « renforcer les services dédiés au contact. Faire une ou deux fois par mois, des patrouilles où les gendarmes ne feront que du contact. Aller voir le maire, les commerçants… Nous le faisions déjà, mais c’était tombé en désuétude, avec d’autres priorités. » La PSQ, les gendarmes en faisaient déjà sans le savoir. Ils le feront maintenant en le sachant, à effectifs constants.
Troisième et dernier objectif, donc, « améliorer la communication avec la population ». D’où la page Facebook, qui permet « d’interagir avec les gens, répondre à leurs commentaires, leurs messages, dans la mesure du possible ».
Source : La Voix du Nord
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