Une personne handicapée agressée et volée dans le haut de Jaurès à Brest
Mercredi, des contrôles de police ont eu lieu dans le haut de la rue Jean-Jaurès. (Photo d’illustration François Destoc)
Dimanche, vers 18 h 30, une personne handicapée, âgée d’une cinquantaine d’années, qui se déplace difficilement à l’aide d’une canne, a été violemment agressée dans le haut de la rue Jean-Jaurès, à l’angle de la rue du Télégraphe. « Un jeune homme m’a proposé de lui acheter du shit en pleine rue. C’était la troisième fois que ça m’arrivait en quelques jours. Comme ce dealer était particulièrement insistant et agressif, j’ai menacé d’appeler la Police ».
À ce moment-là, le dealer est sorti de ses gonds et a plaqué le quinquagénaire contre une voiture. « Je ne pouvais plus bouger, raconte-t-il. Il était très violent. Il en a profité pour me faire les poches. Il m’a volé mon téléphone portable, mon portefeuille qui contenait 80 €, mon passeport mais aussi ma carte de crédit et tous mes papiers. J’ai été blessé à la main », explique cet homme que nous avons rencontré et qui devait déposer plainte dans la foulée.
Cela fait des semaines et des semaines que le haut de la rue Jean-Jaurès est occupée par une bande de jeunes garçons qui vendent du haschisch en toute impunité dans la rue. « Avec cette agression, sur une personne physiquement diminuée, on a franchi un nouveau cap », explique un habitant excédé. « Dans le quartier, ces personnes qui sont loin d’être inconnues, se comportent comme des petits caïds. Ils n’ont peur de rien ».
Une bande rivale rôde également
Mercredi, des contrôles de police ont eu lieu dans la rue et dans un squat que la petite bande occupe non loin du Pilier Rouge. Cette présence a aussi pour conséquence d’attirer dans cette rue des membres d’une bande rivale qui traversent depuis quelques jours, et à toute vitesse, le quartier sur de grosses motos, par provocation. « C’est fou. Avec l’ouverture de nouveaux commerces et services, le quartier devenait vraiment sympa, commente un père de famille. Aujourd’hui, la situation est vraiment pourrie ».
Source : Le Télégramme
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