Une journaliste se permet un tweet odieux concernant notre camarade Arnaud Beltrame, lieutenant-colonel de gendarmerie

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Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame

De la rédaction de Profession-Gendarme : (mis à jour ce 24 mars)

Notre camarade Arnaud Beltrame, lieutenant-colonel de gendarmerie, s’est volontairement substitué à une otage, vendredi 23 mars, au Super U de Trèbes, 

Son action héroïque reconnue de tous, y compris du plus haut sommet de l’Etat, a incontestablement permis de sauver des vies.

Très grièvement blessé, Arnaud Beltrame est décédé des suites de ses blessures.

Or notre camarade a fait l’objet de critiques odieuses de la part d’Eugénie Bastié. Cette pseudojournaliste a publié un tweet digne du caniveau.

Supprimé depuis, nous le reproduisons ci-dessous :

Capture d’écran 2018-03-23 à 23.38.43

Ces propos sont intolérables et indécents. Ils ne peuvent provenir que d’un esprit étriqué ou frustré. Nous demandons à Eugénie Bastié  (voir sa Biographie) de présenter publiquement des excuses.

Nous l’invitons à lire l’article de RTL lequel lui donnera peut-être à réfléchir, désormais, avant d’étaler sa morve : Attaques dans l’Aude : la mère du gendarme héroïque se confie sur RTL

Mise à jour du 24 mars 2018 à 12h18 : 

Eugénie Bastié vient de présenter ses excuses à l’ensemble des forces de l’ordre et en particulier à notre camarade Arnaud Beltrame. Nous reproduisons ci-dessous son émail :

Nom Bastié
E-mail xxxxxxxx@xxxxxxxx
Sujet tweet Arnaud Beltrame
Message Bonjour, j’ai vu que vous aviez fait un article concernant mon tweet sur Arnaud Beltrame. Tweet que j’ai effacé depuis, avant de faire des excuses publiques. Je voudrais m’expliquer. Je n’ai pas voulu mettre en cause l’intégrité de ce héros de la nation, mais au contraire dire qu’il y avait des héros à Saint Cyr et pas que des  misogynes en référence à un article de Libération paru le matin même. Cela dit, cela n’excuse pas le caractère irréfléchi de ce tweet en plein attentat. Je présente donc mes excuses aux forces de l’ordre qui ont pu se sentir blessées. J’ai été bête et tout ceci est dérisoire au regard du geste héroïque de votre camarade. Avec tout mon respect, Eugénie Bastié
Site http://www.profession-gendarme.com

 

Mentionnons également que sur sa page Facebook elle s’était déjà exprimée :

Capture d’écran 2018-03-24 à 11.45.40

Mis à jour le 25 mars 2018 :  Dans son cursus on voit que le Colonel Beltrame N’A PAS ETE élève de l’Ecole de ST CYR…. En conséquence il n’a « PEUT ÊTRE » mis aucune main aux fesses à Saint-Cyr… voir l’article de MEDIAPART.

Cet homme était un appelé du Service National, un appelé du contingent, élève officier de réserve (EOR) à Draguignan (pas à Saint Cyr l’Ecole) assez brillant pour décrocher une place dans l’unique régiment parachutiste de son arme d’origine, l’Artillerie (comme Napoléon, qui lui n’a pas réussi à devenir parachutiste) où il servira au 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste à Tarbes comme aspirant du contingent, puis comme sous-lieutenant ORSA (Officier de Réserve en Situation d’Activité) ce qui conduit aujourd’hui aux OSC (Officiers Sous Contrat). Ce réserviste à qui ses chefs faisaient confiance n’est pas entré par la plus grande porte dans l’institution militaire, mais par une des plus modestes – mais réelle – voies d’accès, celle des officiers de réserve…..

…./ Ensuite il a choisi la voie du concours d’accès à l’École Militaire Interarmes (EMIA), et non de Saint Cyr à Coëtquidan, où il finira… premier. Major de sa promotion, il entre à L’École des Officiers de la Gendarmerie et en sortira toujours en tête ce qui lui permettra, toujours dans le peloton de tête d’aller à l’EPIGN…..

Ronald Guillaumont,

rédacteur de Profession-Gendarme.

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