Une chute de la natalité en Allemagne et en Suisse soulève de nombreuses questions

Des sages-femmes simulent un accouchement lors d’un flashmob le 5 mai 2012 devant le ministère de la Santé à Berlin.
Sebastian Kahnert / DPA / AFP

Le début de l’année 2022 est marqué par une brutale chute de la natalité en Allemagne et en Suisse. Lorsque l’on examine les chiffres, et qu’on les met en perspective avec ceux des années précédentes, on note une baisse significative des naissances pour les deux pays.

Que disent les statistiques officielles ?

Selon les résultats provisoires de l’office allemand de la statistique Statistisches Bundesamt (Destatis) pour l’année 2022, environ 285 800 enfants sont nés en Allemagne entre janvier et mai 2022. Lorsque l’on observe les chiffres des années 2019, 2020 et 2021 et en établissant une comparaison sur les mêmes mois, on note une diminution de 9 % des naissances. Une baisse particulièrement importante de janvier à avril (− 10 % selon des données encore incomplètes) qui se réduit cependant au mois de mai à – 3 %.

Forte baisse de la natalité en Allemagne au premier trimestre 2022

Il existe également des différences importantes entre l’Allemagne de l’Ouest, qui a accusé une diminution de 8 %, et celle de l’Allemagne de l’Est, plus élevée encore avec une baisse de 12,9 % (−12,5 % sans Berlin).

Lorsqu’on entre dans les détails, c’est le nombre de naissances du deuxième enfant qui accuse la plus forte baisse avec (− 11 %) des naissances. Pour le premier enfant, l’institut de la statistique affiche une baisse de 8,3 %, tandis que pour le troisième, ce chiffre est de – 6 %. 

De son côté, la Suisse accuse une diminution plus marquée encore puisque selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), il y aurait 5 526 nouveau-nés de moins enregistrés par rapport à l’année précédente, ce qui équivaut à une baisse de 15,1 % des naissances.

Nombre de naissances vivantes par mois de 2015 à 2022 en Suisse
La modification du taux de natalité peut-elle être en lien avec le vaccin ?

Comment interpréter ces chiffres ?

L’examen des chiffres de la natalité en Suisse ou en Allemagne pour l’année 2022, et la comparaison établie avec les données des années précédentes, fait apparaître une diminution spectaculaire et inédite des naissances.

À la lecture de ce qui est rapporté dans la très grande majorité des médias sur le sujet, on constate que les problèmes de fertilité rencontrés suite à l’infection par Sars-CoV-2, ou suite à la vaccination contre le covid, ne sont jamais envisagés comme des causes potentielles de chute de la natalité. Cependant, lorsqu’on regarde de plus près les périodes des premières vaccinations pour les personnes en âge de procréer (20 à 49 ans) en 2021, et la chute des naissances neuf mois plus tard, l’étrange correspondance qui en ressort interroge et mériterait certainement une investigation.

Cependant, lorsqu’un phénomène d’aussi grande ampleur que celui-ci se produit, il est toujours dangereux de lui attribuer une cause unique. Mais, il est également dangereux de ne pas l’envisager pour l’inclure dans les causes possibles de la baisse de la fertilité. 

Une étude anticipe la baisse de la population mondiale

D’après les dernières prévisions des Nations unies, la population mondiale pourrait atteindre les huit milliards d’êtres humains le 15 novembre prochain, et 10,4 milliards en 2100. Cette projection, loin de faire l’unanimité, est notamment contestée par James Pomeroy, un économiste de HSBC qui a rendu des prévisions très différentes dans son étude parue le 22 août 2022. Selon lui, la population mondiale pourrait être divisée par deux d’ici à 2100, un chiffre qu’il explique à la fois par la baisse de la natalité et la hausse de la mortalité due au vieillissement de la population.

« La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », a déclaré l’économiste, qui pense que le pic prévu vers 2080 par les Nations unies ne serait pas réel. Lui, le situe plutôt aux alentours de 2043. Dès lors, la décroissance commencerait plus tôt que prévu. 

Le taux de fécondité ne cesse de baisser. Dans les années 50, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 5 enfants par femmes, un chiffre qui s’est effondré à 2,3 % de naissances par femmes en 2021 et qui pourrait encore baisser à 2,1 % d’ici à 2050, aboutissant à la stabilité de la population avant de chuter rapidement pour aboutir à 4 milliards d’habitants sur Terre d’ici à 2100.

Selon le rapport, cette baisse du taux de fécondité aurait de multiples causes. L’accès à la contraception, la hausse des prix de l’immobilier dans les pays développés ainsi que l’intégration des femmes au marché du travail sont autant de facteurs qui pourraient jouer en faveur de cette baisse mondiale du taux de natalité. Pour autant, la possibilité que l’infection par Sars-CoV-2 ou la vaccination contre le covid ait pu affecter la fécondité n’est jamais mentionnée dans le rapport.

L’action de la protéine Spike sur les organes reproducteurs

Parmi les effets induits par le SARS-CoV-2 ou par la protéine Spike vaccinale, on observe des atteintes au niveau des organes sexuels de la reproduction.

L’Étude israélienne

Une étude israélienne sur la baisse de la fertilité après la vaccination a démontré que l’injection du vaccin génique Pfizer altérait temporairement la fertilité, avec un retour à la normale possible, mais pas démontré après l’injection. En effet, lorsqu’on examine les données, on constate qu’au bout de six mois (T3), il y a encore une diminution de 15,9 % du niveau de la concentration en sperme tandis que le nombre total en spermatozoïde mobile (REM) accuse encore une baisse de 19,4 %.

On considère que la fertilité est altérée lorsque le nombre de spermatozoïdes mobile est en dessous de 40 %. Si la valeur normale se situe entre 40 et 81 %, une baisse de 19,4 % est susceptible de rendre infertiles toutes les personnes qui ont une moyenne en dessous de 60 %. 

Cette étude ayant été réalisée sur les donneurs vaccinés avec deux doses, on peut par ailleurs se demander quels pourraient être les conséquences des injections répétées tous les trois ou quatre mois, et ce qu’il en est pour les donneurs qui ont déjà reçu trois, quatre ou cinq doses. 

Les mécanismes biologiques

Comme l’explique le directeur de recherche au CNRS Jean-Marc Sabatier, ces attaques ont été rendues possibles par la très forte présence du récepteur cellulaire ECA2 au niveau des cellules des organes reproducteurs masculin et féminin, et reconnu par le Sars-CoV-2 qui lui sert de point de fixation. 

Lors d’une infection chez l’homme ou d’une inoculation d’un vaccin anti-SARS-CoV-2, il peut y avoir une altération des productions des hormones androgènes (dont la testostérone) et des spermatozoïdes via son action sur le système rénine-angiotensine (SRA) des organes reproducteur masculin. L’hormone angiotensine-2 est impliquée dans la régulation négative de la production de testostérone, et la régulation de la croissance testiculaire, tandis que le récepteur AT1R inhibe la spermatogénèse et la production de testostérone. 

Ainsi, chez les personnes infectées ou vaccinées, il a été rapporté des troubles de l’érection (dus à l’effet vasoconstricteur du récepteur AT1R suractivé), une diminution de la taille (atrophie) du pénis et des testicules, ainsi que des troubles de la libido (pour les deux sexes) qui sont les effets « visibles » de ces atteintes sexuelles induites par le dysfonctionnement du SRA. Les effets indésirables du SARS-CoV-2 ou de la Spike vaccinale sur la spermatogénèse et la production de testostérone peuvent affecter la fertilité masculine. En effet, l’importance du SRA dans la fertilité où l’infertilité a été largement démontrée à ce jour, aussi bien chez l’homme que chez la femme.

Chez la femme, le SRA ovarien (appelé OVRAS) joue un rôle clef dans la physiologie des ovaires et les maladies ovariennes associées. Il est nécessaire à une reproduction normale. Or, un dysfonctionnement du SRA ovarien potentiellement induit par le SARS-CoV-2 ou la protéine Spike vaccinale peut donc affecter la maturation et l’ovulation des ovocytes (altération du cycle menstruel), la production des hormones œstrogènes, et conduire à des dérèglements ou pathologies telles que l’infertilité, le cancer des ovaires, le syndrome des ovaires polykystiques, etc. La présence d’anticorps auto-immuns dirigés contre le récepteur AT1R peut se traduire par une infertilité.

Chez la femme, on peut ainsi observer (parallèlement aux autres pathologies Covid-19 potentielles) un dérèglement du cycle menstruel plus ou moins important et invalidant.

Lire aussi : L’ANSM invite les femmes vaccinées souffrant de troubles menstruels à les signaler, « Où est mon cycle » s’en félicite

La protéine Spike (du virus SARS-CoV-2 ou vaccinale) peut agir directement sur l’endomètre et les vaisseaux sanguins associés et provoquer des troubles de la coagulation sanguine, dont la thrombocytopénie (baisse du nombre de plaquettes sanguines qui aident le sang à coaguler). Ceci est dû à un phénomène appelé hémophagocytose qui survient lors du syndrome d’activation macrophagique induit par le virus ou la protéine Spike vaccinale qui est directement responsable des troubles de la coagulation et menstruels parfois observés chez certaines personnes lors de l’infection au SARS-CoV-2 ou suite à une vaccination. Dans certains cas extrêmes, l’ablation de l’utérus (hystérectomie) a été nécessaire après une vaccination.

Lire aussi : Les effets délétères associés au virus SARS-CoV-2 ou induits par les vaccins: Jean-Marc Sabatier

Source : France Soir

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