Un Syrien interpellé à Orly après avoir forcé des contrôles de sécurité

AMBIANCE A ORLY OUEST PENDANT LA GREVE DES PILOTES D'AIR FRANCE

Après avoir forcé des contrôles de sécurité, l’homme s’est retrouvé sur le tarmac de l’aéroport d’Orly, où il est monté à bord d’un avion à l’arrêt. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

NFO LE FIGARO – Le forcené voulait se rendre en Syrie. Il a forcé un portique de contrôle puis ouvert une porte menant au tarmac d’Orly. Il a été interpellé alors qu’il venait de regagner un avion Tunis Air.

Un homme de 27 ans a été interpellé jeudi matin puis placé en garde à vue par la Gendarmerie des transports aériens, après avoir forcé des contrôles de sécurité, s’être retrouvé sur le tarmac de l’aéroport d’Orly, en région parisienne, puis avoir rejoint sans autorisation un avion de la compagnie Tunis Air.

Vers 7h56, il est aperçu, vêtu de noir et portant une casquette, et aussi semble-t-il un sac, en train de forcer le passage d’un portique protégé par des agents de sécurité. À 8h02, le forcené a déclenché une procédure d’alerte d’ouverture des portes après avoir réussi à déverrouiller un accès menant directement sur les pistes. La police aux Frontières a déclenché aussitôt l’alerte à 8h12 et les équipes de la Gendarmerie des transports aériens ont été mobilisées pour intercepter l’auteur de l’intrusion. Celui-ci n’aurait jamais été perdu de vue par les services de sécurité.

Deux passeports et d’un permis de conduire syriens

Dépourvu d’armes ou d’explosifs, il a été interpellé à 8h55 alors qu’il venait de rejoindre un avion de la Tunis Air, cloué au sol en raison d’avaries techniques. L’aéronef ne devait en théorie redécoller que dans l’après-midi vers Tunis.

Le suspect, qui refuse se décliner son identité, était porteur de deux passeports et d’un permis de conduire syriens. Déclarant devant les enquêteurs qu’il voulait «rejoindre la Syrie», il est inconnu des services de police et de gendarmerie et n’est pas signalisé par une fiche S. Alors que l’avion a été déplacé sur un point de stationnement pour être «décontaminé» par les artificiers et les chiens renifleurs d’explosifs, l’homme devait faire l’objet de plus amples criblages menés par des services spécialisés.

Plus tôt dans la matinée, il avait déjà tenté de forcer un poste de contrôle, dans le hall 1 de l’aéroport, en vain.

Source : Le Figaro

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