Un relais social à la gendarmerie

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Depuis mi-décembre, Bérengère Sansen a pris ses fonctions en tant qu’assistante sociale à la gendarmerie de Wormhout et d’Hazebrouck. Ce dispositif a déjà été mis en place dans l’Avesnois, à Douai et à Cambrai dans la région. Il apporte une vraie plus-value dans l’exercice des fonctions des gendarmes. L’assistanat social est un outil de prévention et d’orientation. Il sert de relais entre les gendarmes et les services sociaux et facilite ainsi le lien entre les deux entités.

Une baisse de la délinquance ?

Pour le sous-préfet, Éric Étienne, ce dispositif est une mission importante : « Au niveau des chiffres, il y a une baisse de la délinquance, mais le noyau dur reste les atteintes volontaires à l’intégrité physique et les violences intrafamiliales. » Près de 300 par an.

L’objectif pour Bérengère est de réduire les « interventions sociales », pour lesquelles les gendarmes ne peuvent pas agir efficacement. « Mon but, par exemple, c’est d’éviter aux gendarmes de venir et revenir dans une famille où un problème est récurrent, explique l’assistante sociale. Je suis chargée de prendre contact avec les personnes qui ont besoin de ce service, libres à elles de répondre à mes sollicitations, ou non. Puis, pour ceux qui acceptent, je les réoriente vers les services sociaux. ». Travaillant avec 13 brigades en simultanée, il est impossible de suivre chacune des personnes dans le besoin.

Un travail pas toujours facile et d’autant plus différent dans une gendarmerie. Il n’y a pas de monsieur ou madame, c’est commandant ou sergent. Un vocabulaire que Bérengère a appris sur le tas. « Avant d’intégrer la gendarmerie, je travaillais au sein du Département du Nord, mais mon grand-père était gendarme, même si je ne l’ai pas connu dans ses fonctions, je trouve que c’est un beau clin d’œil », sourit l’assistante sociale.

Source : L’Indicateur des Flandres

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