Un nouveau visage au commandement de la gendarmerie maritime de Boulogne-sur-Mer

L’Adjudant Benoît Vigier prend le commandement de la brigade de gendarmerie maritime de Boulogne, après avoir acquis une solide expérience au travers de ses affectations


Le nouveau commandant aux côtés de la vedette côtière de surveillance maritime.

Le nouveau commandant aux côtés de la vedette côtière de surveillance maritime.

En plein cœur de la zone Capécure, où se trouvent les bureaux de la gendarmerie maritime, le nouveau commandant de brigade a pris ses marques dès le 3 août. Cependant, c’est en mer qu’il passera le plus de temps, avec son équipage à bord de la Scarpe. L’essentiel de leur mission ? Effectuer des contrôles auprès des plaisanciers et pêcheurs, mais pas seulement… La gendarmerie maritime est présente pour veiller, protéger, effectuer des actions de prévention et porter secours. « On ne sait jamais ce que l’on va rencontrer. On a un panel très large d’actions possibles », commente l’adjudant Benoît Vigier. Et il connaît son sujet…

En tant que gendarme, spécialisé dans le monde maritime, il a écumé les mers et les ports : Cherbourg, Saint-Pierre et Miquelon, Sète, la Guyane… Il retient tout particulièrement son expérience à bord du Glaive, rattaché à Cherbourg. À bord du patrouilleur, il a vécu le pire et le meilleur. « J’ai vécu des sauvetages difficiles dans ma carrière », lâche-t-il. Il se souvient notamment de coopérations importantes avec des Canadiens à Saint-Pierre et Miquelon et du naufrage du cargot-roulier français Le Cap Blanc. Quatre hommes y ont perdu la vie. Un événement dramatique qui a marqué le nouveau commandant de Boulogne : « C’était très dur, on les entendait taper à travers la coque. »

Mais sa carrière a aussi été jalonnée de réussites, comme le sauvetage d’un pêcheur lors d’un tir de fusée Ariane 5. « On ne pouvait pas être plus près », se souvient-il. Cette fois, tout s’est bien terminé, de quoi illuminer le regard du commandant.

La question migratoire, il connaît

Le gendarme a également connu des situations qui lui permettront de mieux appréhender le littoral. Il sera appelé à y intervenir, depuis Le Havre jusqu’à la frontière belge. Et s’il doit se confronter à la question migratoire, ce sera en professionnel aguerri. « Des navires de passeurs, j’ai pu en voir lorsque je travaillais en Guyane », précise-t-il.

Mais Boulogne, c’est aussi et surtout un port de pêche, une situation géographique où la faune sauvage est riche. Et rien ne l’enthousiasme plus que la perspective de pouvoir exercer dans ce nouveau port d’attache.

Il s’est engagé dans ce métier par goût et envie. « Enfant, je rêvais d’être pompier, policier… Comme tous les jeunes garçons. » C’était sans compter une passion pour la vie maritime, qu’il a développée en parallèle. Auvergnat, « j’ai connu des vacances à la mer », glisse-t-il. Des vacances qui lui donneront le goût des vagues, de l’horizon et de l’air iodé. C’est tout naturellement qu’il s’est spécialisé dès son service militaire, pour marier les deux univers auxquels il se prédestinait.

Et si son métier lui fait régulièrement découvrir de nouvelles villes – ainsi qu’à sa famille – c’est avec plaisir qu’il découvre Boulogne. « Les paysages sont très beaux. Et les gens sont souriants et toujours gentils, ce n’est pas une légende, il y a une réelle hospitalité ici.»

Source : La Semaine

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