Un juge a été exclu de la magistrature portugaise pour cause de négationnisme.

Il a posté plusieurs vidéos encourageant le non-respect des règles sanitaires imposées pour lutter contre la pandémie de coronavirus.

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire portugais a décidé aujourd’hui d’expulser le juge Rui Fonseca e Castro, source de controverse dans le pays après la publication de plusieurs vidéos encourageant le non-respect des règles sanitaires imposées pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
La décision du Conseil, prise à l’unanimité, indique que Fonseca e Castro, « sans cesser d’invoquer sa qualité de juge », a publié plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles il « encourageait la violation de la loi et des règles sanitaires ».

Le magistrat, chef de file du mouvement Juristes pour la vérité au Portugal, a commis d’autres infractions, telles que des « déclarations diffamatoires visant des personnes et des groupes de personnes spécifiques » et l’accumulation de neuf jours d’absences injustifiées sans préavis, ce qui a entraîné le report d’audiences.

Voir la vidéo ICI

Fonseca e Castro, 47 ans, a également donné des « instructions contraires à la loi » lors d’un procès en mars dernier, lorsqu’il a interrompu et reporté une audience parce que le procureur et un autre employé du tribunal refusaient d’enlever son masque, alors que son port était obligatoire.

Il peut faire appel

L’expulsion l’écarte « immédiatement » de la magistrature et entraîne la perte d’un salaire équivalent aux neuf jours d’absences injustifiées.

Le juge dispose de 30 jours pour faire appel de la décision, bien que l’introduction d’un appel ne suspende pas ses effets et qu’il ne soit réintégré que si la Cour suprême confirme la décision.


Deux autres affaires en cours

Ce n’était qu’une des trois procédures ouvertes contre le juge, qui a deux autres procédures en cours contre lui pour comportement ultérieur.

Fonseca e Castro avait insulté le président de l’Assemblée de la République, Eduardo Ferro Rodrigues, qu’il avait traité de « pédophile » à plusieurs reprises.

Confronté à ses déclarations

Cette semaine encore, il a publié une nouvelle vidéo dans laquelle il accuse le Premier ministre António Costa d’être « le protecteur des pédophiles de la République ».

En mars dernier, il a défié le directeur national de la police de sécurité publique (PSP) dans un combat d’arts martiaux, après que la force de sécurité a déposé une plainte contre les organisateurs d’une manifestation contre le confinement.

Jeudi, le juge a appelé à une manifestation en sa faveur devant le Magistrates’ Council, à laquelle ont participé une centaine de personnes.

Source : Lavanguardia

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