Un gendarme enlevé au garage Peugeot de Lesparre (33)

Le gérant du garage Peugeot, au carrefour de Bégadan, s’est fait chaparder le faux brigadier qui participait à la renommée de son établissement.

Un gendarme enlevé au garage Peugeot de Lesparre (33)

Le faux gendarme du carrefour de Bégadan a été volé le 17 novembre dernier, dans le centre-ville de Lesparre.  
Pascal Claudel, le gérant du garage Auto Médoc Peugeot n’en revient toujours pas. Son gendarme s’est fait la malle. Ou plutôt, on le lui a volé.

La silhouette factice de l’homme en bleu était connue de tous les automobilistes passés un jour par le carrefour de Bégadan, dans le centre-ville de Lesparre. Son propriétaire l’avait placée bien en évidence dans la vitrine de sa concession. Ce qui ne manquait pas de faire sursauter les conducteurs à la vue de ce qu’ils croyaient être un vrai gendarme. « C’était drôle. Les gens bondissaient de leur siège et jetaient aussitôt leur téléphone portable », raconte Pascal Claudel avec le sourire.

Le gérant avait acquis son faux gendarme par l’intermédiaire d’un ami publicitaire, il y a six ans. « C’était un prototype conçu pour être vendu aux mairies, afin de faire ralentir les automobilistes. Mais l’idée n’avait pas trouvé preneur. Du coup je l’ai récupéré », explique -t-il. Depuis, le bonhomme était devenu la mascotte du garagiste. Le gendarme servait d’hôtesse d’accueil pour les portes ouvertes de la concession. Pascal Claudel l’utilisait également pour calmer les ardeurs des « chauffards » qui roulaient à toute vitesse à travers le carrefour. Des amis lui ont même demandé de le leur prêter pour ralentir la circulation devant chez eux. Lorsqu’il se l’est fait voler, le gérant avait déplacé son gendarme dans la cour de son garage, en face de la concession. « Je l’avais disposé de manière à faire freiner les voitures en provenance de Pauillac parce que j’avais des travaux à faire sur la façade, en bordure de route », précise Pascal Claudel.

En évidence derrière une barrière, le bonhomme était une proie facile pour les voleurs. Les amis du garagiste l’avaient prévenu. Lui n’y croyait pas. S’il avait su… Quatre jeunes ont embarqué le gendarme vers 15 heures, dimanche 17 novembre. Pascal Claudel qui travaillait dans son bureau n’a rien vu. C’est un voisin qui est aussitôt venu le prévenir. Il a relevé le numéro d’immatriculation.

Les gendarmes, les vrais, ont été immédiatement prévenus du larcin. Une patrouille a scruté les alentours. Mais aucune trace de la Peugeot 405 n’a été retrouvée. Trois jours plus tard, Chantal, l’épouse de Pascal, va porter plainte à la gendarmerie. « Ma femme m’a raconté que le brigadier était embêté pour rédiger la plainte. Il ne pouvait pas écrire vol de gendarme », s’amuse le garagiste.

Une enquête a été ouverte, mais elle est toujours en cours, explique-t-on du côté de la brigade de Lesparre. Pascal Claudel ne perd pas l’espoir qu’on lui ramène un jour son gendarme. « J’avais même pensé à proposer une récompense sur Internet », confie-t-il.

Source : Sud-Ouest

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