Un ex-candidat LFI aux législatives en garde à vue pour « apologie du terrorisme »

Un ex-candidat LFI aux législatives en garde à vue pour "apologie du terrorisme"

@ Capture d’écran France Insoumise

Stéphane Poussier, ancien candidat aux législatives du Calvados pour La France Insoumise, s’était réjoui samedi, dans plusieurs tweets et sur Facebook, de la mort du gendarme Arnaud Beltrame.

Les messages avaient été qualifiés d' »ignobles » et « honteux » par les responsables de sa propre famille politique. Stéphane Poussier, ancien candidat aux législatives dans la quatrième circonscription du Calvados pour la France Insoumise, s’était fendu samedi de plusieurs tweets pour applaudir la mort d’Arnaud Beltrame dans les attaques de l’Aude. Selon France Info, il a été interpellé et placé en garde à vue dimanche pour « apologie du terrorisme ».

« Quel pied ». Les messages incriminés ne laissaient pas l’ombre d’un doute. « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse », avait écrit Stéphane Poussier. « Là c’est un colonel, quel pied. Accessoirement, un électeur de Macron en moins. » L’ancien candidat LFI avait posté ainsi plusieurs messages identiques sur Facebook et Twitter, et les avait laissé plusieurs heures sur les réseaux sociaux avant de les retirer et de supprimer son compte Twitter.

Condamnation unanime. Les responsables politiques de la France Insoumise avaient immédiatement condamné ces messages, « ignobles » pour Alexis Corbière, « écœurants » selon Jean-Luc Mélenchon.

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Source : Europe 1

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huffingtonpost.fr – Garde à vue pour Stéphane Poussier, l’ex-Insoumis qui se félicitait de la mort du gendarme Arnaud Beltrame

Note de la rédaction de Profession-Gendarme :

Selon le code pénal, « le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende ». De surcroît, « les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100.000 € d’amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne ».

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