Un accord secret qui permet aux espions chinois de circuler librement en Suisse a été divulgué cette semaine

Si l’on considère par ailleurs les implications financières de la Chine en Suisse à propos des machines à voter Dominion les chinois sont chez eux en Europe et ailleurs et il ne faudra pas s’étonner des conséquences éventuelles des accusations de trahison à propos de l’élection US qu’on a largement oublié en France dès l’époque Sarkozy.
 
Des dossiers publiés montrent l’infiltration à haut niveau de la Chine dans toutes les strates des sociétés occidentales et la France n’y échappe pas.

Les détails d’un accord peu connu entre la Suisse et la Chine, qui permettait à des “espions” chinois d’entrer en Suisse aux frais des contribuables suisses, ont fait l’objet d’une fuite cette semaine. L’accord, signé en 2015 et qui doit être renouvelé, “fixe les conditions dans lesquelles les agents chinois peuvent se rendre en Suisse et interroger les ressortissants chinois suspects que les autorités suisses souhaitent expulser”, selon un rapport du Guardian.

L’accord n’a jamais été publié par le gouvernement et n’a même pas été reconnu publiquement avant le mois d’août de cette année, indique le rapport. Cela diffère grandement des “plus de 50” accords que la Suisse a conclus avec d’autres pays et qui sont largement connus. En fait, l’accord était tellement secret que “même le Parlement suisse et la commission des affaires étrangères n’en connaissaient pas l’existence”.

Un groupe de campagne pour les droits de l’homme axé sur l’Asie et appelé “Safeguard Defenders” a été le premier à traduire le document original, qui a révélé un “engagement extraordinaire en faveur du secret”.

Alors que les experts chinois devaient être invités par la Suisse pour leurs “missions” de deux semaines, la Chine pouvait ensuite envoyer tous les agents qu’elle voulait sans autorisation. Ces agents étaient autorisés à entrer dans le pays “sans statut officiel” tandis que les Suisses préservaient la confidentialité de leur identité. Les rapports que les agents devaient ensuite produire pour le gouvernement suisse étaient également confidentiels.

L’accord ne contenait “aucune disposition visant à superviser les activités des agents au-delà de leur travail avec les autorités suisses”, a noté le Guardian. Peter Dahlin, le directeur de Safeguard Defenders, a déclaré : “Ce qu’ils font pendant ces deux semaines n’est absolument pas supervisé. En théorie, le fait que cela soit autorisé est remarquable … Si cela était gardé secret, cela signifie que les autres gouvernements ne le sauraient pas“.

Les Safeguard Defenders ont déclaré dans un communiqué : “Dans une minorité de cas seulement [les autres accords de réadmission] permettent à l’autre partie d’envoyer des représentants pour accompagner la personne à renvoyer, et dans ces cas [les représentants] sont limités à cette activité spécifique, et c’est un devoir public et officiel qui est accompli.”

L’accord a été qualifié d’”extrêmement favorable” aux Chinois par Margaret Lewis, professeur de droit à l’université de Seton Hall aux États-Unis : “Il me semble étrange que la RPC [République populaire de Chine] se donne la peine d’envoyer des fonctionnaires si elle se situe à un niveau aussi bas que celui d’une personne qui séjourne illégalement en Suisse. Les incitations [pour les fonctionnaires MPS à voyager] seraient probablement des personnes qui sont … d’intérêt pour le gouvernement de la RPC”.

L’accord n’a pas été bien accueilli en Suisse lorsqu’il a été révélé cette année, car le monde est aux prises avec le coronavirus de Wuhan et le scepticisme à l’égard de la Chine et de ses intentions a atteint des sommets récemment. Selon Leo Lan, un porte-parole du groupe de campagne des défenseurs des droits de l’homme en Chine, l’accord n’a pas été bien accueilli en Suisse lors de sa révélation cette année : “Étant donné le bilan effroyable de la Chine en matière de droits des détenus, il est également légitime de craindre que les personnes rapatriées soient exposées à la torture ou à d’autres mauvais traitements si elles sont détenues”.

Lewis a conclu : “Habituellement, les gouvernements veulent surveiller de près les agents étrangers qui se trouvent sur leur sol. Si en Suisse, les agents MPS ont le temps de se déplacer librement [en dehors des entretiens initiés par la Suisse], je m’inquiète de la possibilité d’interactions avec d’autres ressortissants de la RPC qui sont de nature non officielle, et du potentiel de coercition”.

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