Trois nouvelles gendarmes à la compagnie

Caroline Zajewski, Caroline Mandé et Déborah Barta, les trois nouvelles gendarmes devant le nouveau « Duster » de la brigade de Mondoubleau. - Caroline Zajewski, Caroline Mandé et Déborah Barta, les trois nouvelles gendarmes devant le nouveau « Duster » de la brigade de Mondoubleau.

Caroline Zajewski, Caroline Mandé et Déborah Barta, les trois nouvelles gendarmes devant le nouveau « Duster » de la brigade de Mondoubleau.

C’est assez rare pour être souligné : les trois derniers sous-officiers arrivés au sein de la compagnie de gendarmerie de Vendôme, sont des femmes. Au niveau national selon les statistiques (*), au 1er janvier 2014, la gendarmerie comptait parmi ses effectifs 18 % de femmes (civils compris), contre près de 15 % en 2009. À la compagnie de gendarmerie de Vendôme, avec ces trois dernières arrivées, le pourcentage s’élève à 23 %.
« Nous avons 19 femmes sur 82 membres en tout », indique le commandant Grégoire Méchin, qui accueille très positivement ces nouvelles recrues. Elles ont été affectées chacune dans une brigade différente. Déborah Barta, 23 ans, tout juste sortie d’école, sert à Beauce-la-Romaine. Pour cette jeune femme originaire de Pannes dans le Loiret, devenir gendarme a été une envie « depuis le collège », et c’est « une vocation ».
Sa collègue Caroline Zajewski a, quant à elle, intégré la brigade de Mondoubleau depuis la mi-avril. Agée de 26 ans, elle est née à Caen et descend notamment de grands-parents lituaniens arrivés en France après la seconde guerre mondiale. Elle est titulaire de deux licences dans le milieu du sport, et c’est « l’urgence, l’adrénaline, l’envie d’être utile à la population » qui lui fait aimer son métier en particulier.

La troisième gendarme faisant partie des dernières recrues est Caroline Mandé, 30 ans, membre de la brigade de Saint-Amand-Longpré. Elle arrive de la compagnie de Montargis dans le Loiret, où elle était affectée à brigade de Ferrière-en-Gâtinais. Précisons que cette dernière vient tout juste d’obtenir l’habilitation « officier de police judiciaire ». Originaire d’Indre-et-Loire, elle a souhaité s’engager pour « combattre l’injustice, protéger la population et vivre le contact humain ». D’une nature sportive, elle apprécie également « l’univers militaire ».
Et quand on demande à ces trois jeunes femmes leurs impressions à propos de leur intégration dans un milieu d’homme, on ne sent aucune crainte dans leurs réponses. Certaines reconnaissent « qu’il faut du caractère ». Mais aussi parfois que justement, ce qui les intéressait était d’« intégrer un milieu d’hommes ». Car les idées de protection et d’action ne font pas rêver que ces messieurs.

(*) Publiées par infos.emploipublic.fr

Source : La Nouvelle République

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