Tribunal. Il avait insulté les gendarmes venus le secourir

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Il avait bu, en cette fin d’après-midi du 20 juillet 2018. Les trois quarts de bouteille de vodka et du whisky. Il en voulait encore, alors il est parti dans une grande surface, avec des copains. Ivre, il l’était. Et ivre, il a commencé à invectiver les passants, lançant au passage une bouteille vide sur l’un d’entre eux. Un lancer manqué.

Les gendarmes, prévenus, arrivent, à 17 h 50. Ils trouvent l’homme, le visage en sang, sous un autre, qui tentait de le maîtriser. «L’un des deux gendarmes a essayé de vous séparer et c’est là que vous lui avez demandé : « t’es qui, toi ? », avant de lui donner un coup de poing au visage, ce qui lui vaudra trois jours d’ITT », explique la présidente Séverine Debordes, ce jeudi, au tribunal de Quimper, quelque huit mois après les faits. « Vous ne saviez pas que c’était un gendarme ? ». Le prévenu, mains croisées devant lui, déclare à la barre : « Non, je m’en suis rendu compte dix minutes après ».

 

1,76 g d’alcool dans le sang

 

Dans le fourgon des gendarmes, le Quimperlois de bientôt 23 ans, ne s’arrête pas là. Il insulte les forces de l’ordre, leurs mamans, les traite de sale race, avant d’être envoyé à l’hôpital puis placé en cellule de dégrisement, près de deux heures après les faits. « Vous aviez encore 0,88 mg d’alcool par litre d’air expiré, précise la présidente. Soit une alcoolémie de 1,76 g par litre de sang. Le jeune homme, éloigné de l’emploi depuis 2015, acquiesce. Les faits, il les reconnaît. Ce n’est pas la première fois qu’il est prévenu d’outrages et de violences. Des faits qui ont lieu quand il a bu. Alors, il a pris la décision d’arrêter l’alcool. C’était il y a six mois.

Pour la procureure Fatou Mano, il a été l’auteur «d’une déferlante de violences verbales et physiques, tellement « que les gendarmes ont fait appel au Psig pour maintenir le calme à l’hôpital. Elle requiert une peine mixte, six mois de prison dont trois mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de travail et de soins. Le Quimperlois a écopé une peine de contrainte pénale pendant deux ans avec obligations de soins et de travail et interdiction de fréquenter des débits de boissons.

Source : Le Télégramme

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