Treffieux : un homme de 62 ans décède au cours d’une bagarre

Impasse des Chênes, à Treffieux, ce samedi midi. Un des habitants de ce pâté de maisons, âgé de 62 ans, est décédé la veille au cours d’une rixe entre une dizaine d’individus.

Impasse des Chênes, à Treffieux, ce samedi midi. Un des habitants de ce pâté de maisons, âgé de 62 ans, est décédé la veille au cours d’une rixe entre une dizaine d’individus. | Ouest-France

Vendredi 27 mai, vers 21 h, derrière l’église, une rixe entre dix individus a éclaté. Un retraité qui devait marier sa fille s’est écroulé, victime d’un malaise cardiaque.

« Ce n’est pas possible de voir ça… » Ce samedi 28 mai 2016, Treffieux, paisible commune rurale de 850 habitants connue pour ses manoirs et située entre Nozay et Châteaubriant, était plongée dans la colère, la stupeur et l’incompréhension. La gendarmerie a ouvert une enquête après le décès suspect d’un homme de 62 ans survenu la veille.

Hurlements entendus tout autourUne violente bagarre entre une dizaine d’individus a éclaté peu après 21 h dans la courette de cette minuscule impasse où on dénombre plusieurs habitations. Un automobiliste, proche d’une famille installée là qui préparait le mariage du lendemain, aurait frôlé d’un peu trop près un groupe qui prenait l’apéritif sur la chaussée. Ces individus, défavorablement connus de la gendarmerie, sont revenus dans la cour passablement énervés.

Après des échanges de noms d’oiseaux et des hurlements entendus tout autour de l’église, a éclaté une rixe au cours de laquelle un homme de, 62 ans, le père de la mariée, s’est effondré sur une terrasse en béton, victime d’une crise cardiaque.

« La victime aurait reçu des coups »L’autopsie du corps confirme la mort par arrêt cardiaque et « laisse à penser que la victime a reçu des coups »

Reste à connaître le temps qui s’est écoulé entre les coups et la mort. Les agresseurs présumés, évalués à quatre ou cinq, ont pris la fuite.  L’enquête a été confiée à la Brigade de recherche (BR) de la compagnie de gendarmerie de Châteaubriant.

Source : Ouest-France

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *