A Toulouse, une jeune femme a été placée en garde à vue pendant plusieurs heures pour avoir mis une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? » sur sa maison. Ce lundi, tous ses colocataires sont à leur tour convoqués au commissariat, tandis que les manifestations de soutien se multiplient.
Ils n’auront finalement pas eu à attendre bien longtemps… 4 jours après la garde à vue de Raphaëlle (nom d’emprunt), tous les colocataires de la jeune femme entendue par la police pour avoir affiché une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? » sur leur maison, sont à leur tour convoqués au commissariat de Toulouse. Tous les six ont reçu la même convocation pour une audition libre dans le cadre d’une même infraction : « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » et sont invités à se présenter à partir de 14h00 ce mardi 28 avril.
Les appels répétés d’un collectif d’associations, syndicats et partis politiques pour que « ces pratiques répressives cessent immédiatement et soient condamnées par le gouvernement ou ses représentants » n’ont visiblement pas été entendus. Et le procureur de la République de Toulouse, entend visiblement poursuivre les investigations, comme il l’avait indiqué jeudi à France 3.
Des messages de soutien partout en France
Depuis que l’histoire de Raphaëlle a été médiatisée, les manifestations de soutien se multiplient partout en France. Une vidéo mise en ligne par la CGT du CHU de Purpan à Toulouse, montre les photos de 500 personnes qui posent avec le même message :
Les banderoles fleurissent également sur les balcons, aux fenêtres et sur les grilles des jardins, comme ici à Saint-Leu, sur l’île de la Réunion :
Laisser un commentaire