Toulouse : le contrôle d’identité d’une femme en niqab tourne mal, des violences éclatent

À Toulouse, des policiers ont été la cible de projectiles dimanche 15 avril après avoir tenté d’effectuer le contrôle d’identité d’une femme portant le niqab, un voile intégral, rapporte France 3 Régions. Ils ont dû faire usage de leurs armes.

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Tout a commencé dimanche après-midi, peu après 17 heures, dans le quartier de Bellefontaine, à Toulouse (Haute-Garonne). Une équipe de policiers s’approche d’une femme en niqab pour contrôler son identité, mais celle-ci ne leur donne qu’une photocopie de mauvaise qualité de sa carte d’identité. Les agents de la paix lui demandent alors d’ôter son voile afin qu’ils puissent voir son visage, le voile intégral étant interdit dans l’espace public.

Mauvaise idée : la femme refuse d’obtempérer et se met alors à crier, ce qui ramente une trentaine de jeunes qui commencent à encercler les forces de l’ordre, relate France 3 Régions.

Les agents de la paix subissent une pluie de projectiles, qui en outre, blessera légèrement l’un d’eux à la jambe. Pour se dégager, les policiers ripostent à 18 reprises, notamment par des tirs de Flash-Ball et de lance-grenades lacrymogènes.

« Une volonté de s’en prendre aux forces de l’ordre »

Un incident qui pourrait avoir mis le feu aux poudres dans les environs, puisque des violences urbaines ont éclaté quelques heures plus tard. Une quinzaine de véhicules et quelques containers à ordures ont été incendiés dans le quartier de Bellefontaine et dans celui de la Reynerie. Près de 200 policiers, gendarmes et CRS ont été mobilisés pour faire face aux émeutiers. « Il y avait clairement une volonté de s’en prendre aux forces de l’ordre. Ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu ça », a réagi le commissaire Arnayd Bavois auprès de La Dépêche du Midi. Autre incident susceptible d’avoir soufflé sur les braises : le décès, dans la nuit de samedi à dimanche, d’un détenu de la prison de Seysse, près de Toulouse. L’administration pénitentiaire ne s’est pas encore exprimé pour le moment.

Source : Atlantico

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